Passer au contenu principal

Mettre la patte sur…



Me revoilà! Imaginez : j’ai réussi à ouvrir le carnet en fibres-de-liège contenant les notes de voyage de ma Maîtresse. Je ne pourrai vous en dévoiler le contenu qu’au fil des jours à venir car c’est rempli de gribouillis parfois même, indéchiffrables.

Qu’est-ce qu’elle écrit mal celle-là!

J’aimerais bien vous faire une histoire courte. Ça pourrait aller comme suit :

« Prenant son envol de YUL* le 10 décembre, elle s’était présentée beaucoup trop tôt à la porte 79. Comme à son habitude. Ce n’est que le matin du 12 qu’elle foula enfin le sol néo-zélandais, y retrouvant son Grand et sa Douceur sa Belle… »

Mais vous raconter comme ça exclurait l’escale à JFK qui semble l’avoir tant stressée. Là où elle dut courir pour changer de terminal, trouver le bon « train », refaire la file pour avoir sa carte d’embarquement, reprendre la longue ligne pour la sécurité. Et pour mousser au max son anxiété, je crois que c’est là qu’elle apprit qu’elle aurait à refaire toutes ces étapes à L.A.** avec une heure en moins.

Je n’ose même pas imaginer son impatience! 

Elle a noté dans son petit livre de bord qu’elle avait été témoin à New York de la déchéance d’une femme intoxiquée à souhait qu’on dut évacuer à l’aide des para-médics alors qu’elle gisait par terre, criant sa haine à la face du monde… Ouin… Genre de situation qui fendrait même le cœur d’un glacier…

Attendez… qu’est-ce que je vois écrit ici? Quelque chose comme : 

« À Los Angeles je me suis sentie comme une poule-pas-de-tête, cherchant de gauche à droite en courant, la porte 83… alors que c’était le numéro de mon vol! J’y suis parvenue… 28 minutes avant l’embarquement! »

Elle devait être épuisée quand elle s'est assise dans l'avion pour son long vol!

Bon! J’en ai assez pour ce soir. Je poursuis ma lecture demain et je vous reviens. J’ai fouillé dans ses photos et je vous en glisse datées du jour de son arrivée. Ça vous donnera peut-être le goût de revenir me lire??...

Wilson

*YUL : aéroport Montréal-Trudeau
** L.A. : Los Angeles


Commentaires

Zoreilles a dit…
Bonjour Wilson. Tu es gentil de déchiffrer ce que ta maîtresse a écrit dans ses notes parce que c'est toujours passionnant à lire, ce qu'elle en pense, elle, mais toi aussi, tu racontes magnifiquement!

Dis lui que ses photos nous invitent au voyage...
Fitzsou a dit…
Promis M'Dame Zoreilles, je lui fais votre message, dès que je la coince assise pour plus de quinze minutes!!!!

Wilson

Messages les plus consultés de ce blogue

Acculée au pied d'un mur...

... Vendredi soir: je suis accroupie au bas de cette immense porte de plexiglas refermée sur les secrets d’années de vie d’un commerce devenu fantôme... ... J’ai le visage tourné vers ce soleil, à en gober jusqu’au dernier atome d’énergie qu’il peut me fournir en cette fin d’après-midi automnal... ... Suis en baisse... Heureusement, P’tit Bonheur et Méo se trouvent près de moi... Fidèles amis... Le « Nous vous donnerons une réponse, au plus tard la semaine prochaine. » est maintenant chose du passé... et comme le « temps n’est rien »... alors, ne me reste plus qu’à attendre « LA » bonne semaine prochaine!!!... Mode attente, une fois de plus... Est-ce que le simple fait d’avoir passé l’entrevue téléphonique suffira à m’avoir fouetté suffisamment les sens ( et le sang ) afin que je poursuive ici ma route, dans le quotidien de mon « petit fond de rang »??... ... À suivre... Comme de raison... Mais voilà! Il me semble que ce soir, j’en ai ma claque de me sentir raisonnable. D’être « comme

Eau et écorce: l'affaire est chocolat!

« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau recueillie à même la source.  Pour la san

La rivière-du-Loup...

Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)