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Messages

Affichage des messages du septembre, 2017

Laisser place à l’interprétation

« … C’était le seul endroit à proximité du Domaine de la Baie Gillies , où nous pouvions aller nous sustenter. Nous étions Ô Chemin Faisant , à Latulipe, ce samedi matin.   Toutes trois attablées, sirotant un bienvenu café, je radotai à mes compagnes, ce bizarre de rêve, fait quelques jours plus tôt. Sans entrer dans les détails, disons que je cherchais désespérément, dans une maison qui n’était pas la mienne, une valise « rose » car je partais en voyage et que les gens avec qui je voyageais ( mon Grand, entre autres, il me semble… ), étaient déjà arrivés pour venir me chercher. Non seulement je ne la trouvais pas, mais en ouvrant une penderie, j’y avais vu un aspirateur « rose », un autre truc ressemblant à un adoucisseur à eau « rose » et un troisième item indéfinissable … également « rose »…   Un tout décousu, comme souvent les rêves organisent nos pensées… À moins que ce ne soit nos pensées qui organisent nos rêves?... Près de notre table, se trouvait un vie

Quand le Temps conte fleurette

« … La chaleur était quelque peu accablante. Avec félicité, je l’appréciais, sachant très bien qu’elle était exceptionnelle en ce début d’automne.    En plein cœur d’après-midi, ça ne m’empêcha pas de trouver refuge sous les branches d’un bouleau, cherchant un peu de cette ombre rafraîchissante. J’avais glissé mes fesses sur les planches délabrées de la vieille balançoire qui peinait à se tenir debout. Ou assise . C’est selon .  Son corps usé d’une vieillesse bancale, trônait encore, tant bien que mal, sur une verdure élimée. De là, j’apercevais les gens rassemblés sous un chapiteau ouvert, attentifs aux explications d’un M. Larivière , spécialiste en mycologie.  Mon junk posé sur les cuisses, j’écoutais sans entendre… Perdue dans mes pensées, il me sembla tout à coup, surprendre des histoires à dormir debout s’échappant des fibres de bois pourri. Des voix enfantines, arrachant au Temps quelques printemps, larguant leurs chants au vent… Je per

Une vache à vœu

« …Il y a quelques années de cela, une compagne de travail, l’Amie Lub, nous partageait la légende urbaine concernant l’étrange pouvoir que portent en elles, les pierres cerclées d’une ligne continue.   Apparemment chargées de l’énergie des quatre éléments terrestres ( terre, eau, air et feu ), elles auraient la capacité de réaliser les rêves réalistes et réalisables . ( Donc pas question ici, souhaiter devenir un « gagnant à Vie » !!!... ) De ce jour, il devint facile pour moi de recueillir ces pierres de tous poids, toutes couleurs. J’en ai ramassé un peu partout, de Kuujjuaq à Grande-Entrée, en passant par Florence!    Au fil du Temps, j’en ai donné quelques-unes, conservé plusieurs autres. Souvent dans l’espoir d’agacer le destin… et espérer le faire changer d’idée. «  Sait-on jamais?…  » que je me disais… Lors de notre escapade Témiscamienne, quelle surprise de trouver, broutant tranquillement dans un immense champ, une réplique bestiale d