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Messages

Affichage des messages du août, 2017

Mes Chers Amis…

«  … Je pars. Je vous aime mais je repars ... Vous n’aurez plus d’ange-aérien… ce soir…  Comprenez bien je m’envole, sans fumée sans alcool…  Je m’envole…   Ne pas me retourner, m’éloigner un peu plus… Je ne m’enfuis pas… Je m’envole…  Je me demande si Papa Fitzsou se doute que mes larmes coulent… Mon envie de découvrir… Croire en la Vie…ma Vie… Pourquoi, où et comment, dans ce bus qui s’éloigne… C’est bizarre ce poids, qui me bloque la poitrine…  Difficulté à respirer… »    Inspiré des paroles de Michel Sardou, « Je vole » « As usual » … Je vous raconterai au retour... 

Enlisement

« … Jeu de mots matinal sur une maison que j’adore ... Située sur la route 109, entre les villages de La Motte et Rivière-Héva, elle représente à mes yeux, ce qu’est la résilience. Un mélange de capacité à vivre en surmontant l’adversité.   Celle du Temps qui passe…   Si on lui porte le moindrement attention, on constate qu’elle s’enfonce lentement dans le ventre de sa terre. Droite comme un piquet. Austère et fière. Seules une horde de fleurs sauvages osent encore lui chatouiller le nez. La bouche close sur ses souvenirs passés, elle laisse libre d’imaginer ses belles journées d’antan. Les cris d’enfants courant dans les champs… Silence. Elle coule… À l’équerre, ses yeux grands ouverts sur les passants de la 109, laissent entrevoir son vide intérieur. Comme si sa Vie n’avait jamais été que décrépitude et solitude.   Triste à s’écrouler … Je me suis approchée. Pour l’apprivoiser. La consoler. L’aimer un peu. J’ai vu quelques tracas détachés du faîte,

Ce n’est qu’un aurevoir

« … En ce lundi matin, début de semaine, j’ai le motton. Un quelque chose d’inexplicable de coincé dans le fond de la gorge qui court-circuite tous les autres canaux, dont ceux menant à mes yeux, sans que rien ne s’écoule… Sentiments diffus, de peine, de colère, d’incompréhension face à la Vie. Ou serait-ce plutôt, face à la mort?...   On ne devrait pas mourir à 58 ans. Ni à 13. Ni à 22. Ni à 71. On devrait tous fermer nos yeux cent ans après notre première inspiration. Cent ans après avoir profité de tous les moments offerts gracieusement par la Vie. Pas la maladie… Ce matin, j’ai mal à ma Foi. Celle des croyances inexpliquées et inexplicables. Je crie à l’injustice. Au nom de Ceux et Celles qui voudraient tant quitter cette terre et qui sont condamnés à y rester jusqu’à… Jusqu’à ce que quoi?... Qu’une quelconque force surnaturelle ne vienne les en libérer?  De l’autre côté y’a Ceux et Celles, qui, des rêves pleins les bras, espèrent. Croient. Se battent.