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Fallait y penser



« …SI LA MATIÈRE GRISE ÉTAIT PLUS ROSE, LE MONDE AURAIT MOINS LES IDÉES NOIRES… »
 
Vendredi soir – L’agenda affiche une note : « Vernissage à la Maison de la culture ». Courte recherche pour au moins avoir en tête les peintres exposant. Tiens, tiens! Renée Carrier et Debby Talbot. Connais pas… Sauf la première, de renom.

Invitation lancée à l’Amie Lil. On en profitera pour marcher notre mille en plus d’aller péter de la broue… On est de même Nous!... (joke, bien sûr…)

Comme il faisait un froid à geler un pet * (respect du thème), on marcha rapidement. Arrivées, on fit comme les autres et l’on se dégraya, laissant manteaux et foulards au vestiaire. Puis, on se fraya un chemin parmi les gens agglutinés près de la première œuvre. Rapidement, un Hôte nous offrit une coupe de blanc, que l’on accepta, auriculaire en l’air!

On fit le tour en sirotant notre verre, croquant ici une bouchée, laissant s’échapper là un commentaire que l’on espérait en lien avec les œuvres qui s’étendaient sous nos yeux de néophytes. 

On découvrit une Mme Talbot s’amusant à découper dans des amoncellements de peinture séchée. Une Mme Carrier laissant s’envoler les formes jusqu’à mi-plafond. Inspirant…

Chacune des œuvres était titrée en lettres indélébiles. Près de celle où s’alignaient trois grands carrés, dont le noir s’allongeait en grisaille pour devenir rosée, était inscrit , couleurs en moins :

« …SI LA MATIÈRE GRISE ÉTAIT PLUS ROSE, LE MONDE AURAIT MOINS LES IDÉES NOIRES… » 

On tique. Exercice de mémorisation en cours. De retour à la maison, je fouille pour en connaître l’auteur. Je découvre  Pierre Dac .  
Connaissais pas lui non plus… 
Maintenant si.

Morale : je comprends que ça doit être comme ça qu’on en arrive à... cultiver sa culture!… »
* traduction d’une expression en gallois du Pays de Galles : « Mae’n ddigon oer i rewi rhech » 
« Ah si Carrier et Talbot m’étaient montrées! », Amos, janvier 2017

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