« … Lu dans la revue Virage. J’ai trouvé ça charmant.
Je partage… »
Pas
loin du bonheur*
Je serais un
matin chaud d’été tu serais la brise apaisante
Détacher un
bouton de mon chemisier peut-être deux
M’asseoir
nonchalante à tes pieds
Sentir le dur
de tes genoux dans mon dos fatigué
Et le doux de
tes mains se poser sur mes épaules
Vois
Je laisse tomber
ma tête en arrière j’abandonne ma peur
Tu peux
laisser descendre tes mains lentement sur mes seins
Détacher un
bouton de mon cœur peut-être deux
M’ouvrir à ta
caresse
Reconnaître
la couleur du bonheur
Devenir un
matin où le jour s’installe chaud et nonchalant jusqu’à la nuit
Vois
Je dépose ma
peur à tes côtés
Détache les
derniers boutons de mon chemisier…
* Michèle Constantineau, Montréal (1er
Prix au Concours national de poésie pour les aînés 2016), Revue Virage, hiver 2017
« Et si c'était ça... », Amos, novembre 2016
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