Passer au contenu principal

La fable de la poudrière



« … Il était une fois, un jeune roi Abitibien, noble et fier. Il siégeait dans une humble chaumière, à l’orée d’un bois où se dressaient altiers et droits, des chevaliers sylvestres, gardiens de son étrange domaine. 


Tout autour de la vieille poudrière lui servant d’abri, s’étendaient ses terres recouvertes de pierrailles qu’un vieux glacier grincheux avait dû laisser s’échapper. 

Des épines de sapin et des écorces de bouleau blanc rendaient les chemins spongieux. Plus loin, de vaillants castors avaient érigés une escalade de barrages complexes agissant comme de faux pont-levis.
Sa fidèle Amie Mouffe, compagne de toujours, arpentait sans relâche les sentiers avoisinants. 
Protection exigeait…

Devant l’antre de notre roi, s’étirait un vaste étang qui, bon an, mal an, lissait ses eaux lorsque le Temps le figeait dans le froid. 


Quand l’un de ses sujets osait entrouvrir les lourdes portes de son château, c’était pour y laisser pénétrer des trésors d’aventures imaginaires. Un trône esseulé meublait l’espace, attendant impatiemment le retour du souverain Abitibien.

La Vie du roi était remplie de rêves éphémères et de feux d’artifice éclairant les voyages d’un Père Noël égaré.
Lorsque parfois, au crépuscule, la pleine lune jetait son œil sur le territoire, le roi ne pouvait que constater l’étendue de sa richesse.

Tous ces petits riens qui lui faisaient tant de bien…

Et comme pour confirmer ses pensées, lors de ces nuits blanches on
pouvait entendre au loin, Mouffe hurler leur bonheur… »

Addenda : à mon Ami Ray, pour son humour, son excentricité, son amitié…

Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

Acculée au pied d'un mur...

... Vendredi soir: je suis accroupie au bas de cette immense porte de plexiglas refermée sur les secrets d’années de vie d’un commerce devenu fantôme... ... J’ai le visage tourné vers ce soleil, à en gober jusqu’au dernier atome d’énergie qu’il peut me fournir en cette fin d’après-midi automnal... ... Suis en baisse... Heureusement, P’tit Bonheur et Méo se trouvent près de moi... Fidèles amis... Le « Nous vous donnerons une réponse, au plus tard la semaine prochaine. » est maintenant chose du passé... et comme le « temps n’est rien »... alors, ne me reste plus qu’à attendre « LA » bonne semaine prochaine!!!... Mode attente, une fois de plus... Est-ce que le simple fait d’avoir passé l’entrevue téléphonique suffira à m’avoir fouetté suffisamment les sens ( et le sang ) afin que je poursuive ici ma route, dans le quotidien de mon « petit fond de rang »??... ... À suivre... Comme de raison... Mais voilà! Il me semble que ce soir, j’en ai ma claque de me sentir raisonnable. D’être « comme

Eau et écorce: l'affaire est chocolat!

« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau recueillie à même la source.  Pour la san

La rivière-du-Loup...

Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)