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Jour qui brille n’annonce pas neige



« … J’émerge à peine de ma retraite fermée. En fait j’ai triché un peu hier. Mais samedi, je vous jure, j’ai respecté mon mystique vœu de silence. 

Ce jour-là, j’ai lu. J’ai avalé, chapitre après chapitre, deux cent pages des sages instructions de David Bernard* pour « me préparer à l’amour».

Pardon; pas à l’amour…; à l’Amour!!! Nuance…

Parce que ça en était le week-end et qui valait mieux pour moi, aller de l’avant plutôt que de rester plantée là, sans bouger…
Question de choix…

Ça a porté fruit. J’ai réfléchi. 
À ce que j’attendais des années de la fin cinquantaine…
À ce que je pouvais changer en mode perso…
À ce que je ne pouvais malheureusement (ou heureusement, c’est selon…), aucunement contrôler…
À ce que je pouvais espérer… Réalistement…

Je me suis emmurée dans ce silence bienfaisant, jusqu’en début de soirée, où je me suis permis un bout de veillée avec Kevin et Whitney**…
Un vrai film de filles…

Ça vous remplace une boîte de chocolats assez vite ça M’ssieus-Dames!... »
* « Prêt pour l’amour », Bernard, David, Un monde différent, 2016-286 pages


** « Le garde du corps », drame sentimental réalisé par Mick Jackson en 1992
« Un nouveau jour se lève… », Amos, février 2016

Commentaires

Zoreilles a dit…
Ton livre est bien intriguant... Tu sembles y avoir plongé de tout ton être au cours de la fin de semaine.

De mon côté, en fin de semaine dernière, moi qui ai maintenant tant de difficulté à me plonger dans des bouquins (conséquence dramatique d'avoir été trop d'années à lire de l'inintéressant et de l'obligatoire dans mon travail) j'étais plongée dans la lecture d'un roman qui m'a été offert par une grande amie qui habite maintenant la région des Laurentides. Elle avait pris la peine de me le poster pour que je le lise au plus vite. « Petite mort à Venise » de Francine Ruel, malgré son titre, parle bien plus de la vie que de la mort. J'ai adoré ce roman qui nous fait voyager du Québec jusqu'à Venise, par l'entremise de trois femmes au destin qui n'a rien de commun mais que l'amitié soude délicieusement, au gré des pages et des événements qu'elles vivent.

J'ai souvent pensé à toi, Fitzsou, au cours de ma lecture. Il me semble que tu aurais beaucoup aimé ce roman.
Nanou La Terre a dit…
Fitzsou,
j'ai commencé à lire quelques-uns de tes billets. D'un tel réconfort pour l'âme et je trouve que tu as une très belle plume. Toujours vraiment surprenant et agréable à lire!
Une retraite c'est merveilleux et, une façon tout à fait originale de fêter la St-Valentin pour se faire plaisir à soi pour soi. Et ton livre semble vraiment intéressant.
Je suis souvent allée en retraite pour le week-end. J'allais chez les Jésuites à St-Jérôme. Malheureusement, Monserrat n'appartient plus aux Jésuites et a perdu un peu de son cachet. J'aimais bien le côté religieux de la chose. IL y avait même un tout petit oratoire dans le quel on pouvait se recueillir même en robe de chambre. Ces retraites font parties de moments heureux de mon passé.
Zoreilles, je prends note du titre. J'aime beaucoup Francine Ruel. Elle m'avait tellement transporté avec sa trilogie du "Et si c'était ça le bonheur".
Par ailleurs, le livre "Prêt pour l'amour" renferme les trucs vieux comme la lune pour augmenter l'estime de soi et la confiance.
Je vais tout de même aller jusqu'au bout, curiosité et TOC oblige! ;-)
Merci Nanou pour ton commentaire.
Un jour, je me permettrai peut-être une vraie de vraie retraite où je pourrai et "yogater" et méditer.
À ce jour, celles que j'ai faites étaient dans le camp en plein bois, camp que nous possédons ma fille et moi depuis 2003.
Un bijou de lieu zen!

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