… dans ma mémoire et que les
flocons se déposent tranquillement sur le sol abitibien, je ré-ouvre
l’ordinateur pour battre les touches pendant qu’elles sont chaudes! Nous sommes
jeudi soir…
Je reviens du cinéma. Ce
soir, j’y suis allée pour voir « Guibord*. Un bon film, non… Un excellent film
de Philippe Falardeau, avec Patrick Huard dans le rôle principal. J’ai beaucoup
aimé. J’ai ri, pas aux éclats "là-là"… mais j’ai ri.
... Bien de la difficulté à me
laisser aller…
Plusieurs scènes nous
rappellent la région. Je souligne l’excellente performance de Joyce et Richard Kistabish. J’ai aussi reconnu quelques autres personnes de
Pikogan dont André Mowatt. C’est ben-ben le fun de voir jouer des gens bien de
chez-nous.
Bravo la gang de Pikogan! Je
vous ai trouvé super bons et bonnes! ;-)
Dommage, les sièges n’étaient
occupés que par une dizaine de personnes (dont un Homme, juste
derrière moi qui n’arrêtait pas de « zigonner » avec le dossier de
mon siège. Fatiguant!...Comme s’il n’avait pas pu s’asseoir
ailleurs…)
Et pendant que j’alignais
ces mots, Ici-Radio-Canada diffusait l’émission « Enquête ». Reportage
sur les sordides réalités vécues par des jeunes femmes de Vald’Or…
Triste…
* Guibord
s’en va-t’en-guerre
« Reliquat »,
Amos, octobre 2015
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Commentaires
Quant à l'émission Enquête d'hier soir, et ce qui avait éclaté dans les médias à l'approche de la diffusion, même si rien de tout cela ne m'étonne, c'était encore bien plus grave que je ne le croyais, j'en suis outrée et fort peinée. J'admire les journalistes d'enquête aguerries qui font bouger les choses et ces femmes autochtones courageuses qui ont dénoncé à visage découvert des réalités vécues trop souvent et depuis trop longtemps, que ce soit à Val-d'Or ou ailleurs. Parce que ça se passe ailleurs aussi, n'en doutons pas... Ce n'est que la pointe de l'iceberg à mon avis et souhaitons que la lumière soit faite, que justice soit rendue et surtout surtout surtout que les gens des Premières Nations, femmes hommes et enfants, soient entendus, écoutés, supportés et aidés dans toutes les sphères de leur vie.
Je me suis souvent sentie démunie face à la réalité autochtone et au comment, la petite Moi, pouvait arriver à changer un peu les choses.
Difficile, très difficile et je n'en parlerai pas sur ce réseau. En privé, un jour, oui.
Décidément, nous sommes dus pour nous retrouver, Zoreilles, vous (votre conjointe) et moi pour en placoter autour d'un bon repas...