Passer au contenu principal

Réfléchir encore



Je n’avais aucune idée, absolument aucune… Pour le billet du jour s’entend. J’avais passé les heures, peinarde, à vaquer ici et là, à diverses occupations coupant l’inspiration. J’avais bien pris la marche avec Gros Méo, nous rendant du bureau de poste (infraction municipale numéro un : attacher un animal près d’un édifice public) jusqu’à la salle de cinéma, y voir les films à l’affiche cette semaine. 
 
Devinez ce qui joue?

Sur le chemin du retour, pour la deuxième fois, Méo… (infraction municipale numéro deux…) 

... Il faisait trop froid…

De retour à la maison, je me suis lancée à corps perdu dans le nettoyage du four. Y’avait bien longtemps que je ne m’étais ainsi agenouillée devant cette bouche géante pour lui rendre grâce... 

Une bonne chose de faite.

En début de soirée, je suis retournée à l’extérieur. Avec Méo, bien sûr. Il faisait encore plus froid. On entendait nos pas crissés sur la neige durcie. La fumée s’élevant des maisons, se couchaient sur les toits en un angle de quatre-vingt-dix degrés. La lune brillait dans le ciel étoilé. 

Cliché… mais bien vrai et si beau. 

À mi-chemin, j’ai croisé une ancienne Collègue avec qui j’ai échangé quelques mots. Elle revenait de Montréal, y reconduire sa Grande. Ils avaient eu droit à un bout de tempête et à une nuit sans électricité. Et là ils s’affairaient à déblayer leur entrée noyée sous la neige. 

Réfléchissant à tout cela... je me suis dit que dans le fond, c’était moi la chanceuse. Un petit appart, la meilleure Co-loc qui soit, un chien qui me motive à marcher, un Amical Voisin qui se charge de déblayer l’allée menant au trottoir, un chauffage à l’eau, donc pas de bois à rentrer, ni de poêle à nourrir ou à regarder mourir… Vraiment, vraiment…

La belle vie quoi!...

Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

Acculée au pied d'un mur...

... Vendredi soir: je suis accroupie au bas de cette immense porte de plexiglas refermée sur les secrets d’années de vie d’un commerce devenu fantôme... ... J’ai le visage tourné vers ce soleil, à en gober jusqu’au dernier atome d’énergie qu’il peut me fournir en cette fin d’après-midi automnal... ... Suis en baisse... Heureusement, P’tit Bonheur et Méo se trouvent près de moi... Fidèles amis... Le « Nous vous donnerons une réponse, au plus tard la semaine prochaine. » est maintenant chose du passé... et comme le « temps n’est rien »... alors, ne me reste plus qu’à attendre « LA » bonne semaine prochaine!!!... Mode attente, une fois de plus... Est-ce que le simple fait d’avoir passé l’entrevue téléphonique suffira à m’avoir fouetté suffisamment les sens ( et le sang ) afin que je poursuive ici ma route, dans le quotidien de mon « petit fond de rang »??... ... À suivre... Comme de raison... Mais voilà! Il me semble que ce soir, j’en ai ma claque de me sentir raisonnable. D’être « comme

Eau et écorce: l'affaire est chocolat!

« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau recueillie à même la source.  Pour la san

La rivière-du-Loup...

Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)