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Messages

Affichage des messages du mars, 2014

Le nez dedans…

Le ciel un peu maussade en début de journée, s’était ravisé et s’était éteint en toute bleuté. Au bureau, ça avait été. Correct, sans plus. Les tonnes de notes « à faire » parsemaient l’espace que j’avais envahi, le temps de prendre une pause de « bouchons », espèces de petits trucs en caoutchouc, qu’en temps de « guerre », je glisse subrepticement tous les matins, dans mes conduits auditifs pour me couper des éclats de voix ambiants.   Il faut ce qu’il faut pour s’isoler un brin!... Lorsque seize heures arriva, sans me presser je revêtis le Quartz Nature marine qui me rappela que ça ne pouvait qu’être son dernier hiver. Il méritait une retraite. Après cinq ans, l’usure avait surpris le temps …  Arrivée à la maison, je déroulai le tapis caoutchouté d’un beau rose fuchsia, et vêtue d’un pantalon extensible et d’un chandail MEC 100-%-recyclé-polyester-orangé, je débutai l’exorcisme des tensions de la journée.  La musique allait bon train, les exercices se succédaie

Me repends…

Le Nunavik est la plus déboussolante région ensoleillée que j’ai pu connaître à vie. Je ne sais pas ce qu’ elle a mangé cet hiver, mais le beau temps ne nous lâche pas. Probablement qu’ elle cherche ainsi à nous rallier, nous faire sentir les plus chanceux, les plus importants. Ça marche … Alors ce matin j’ai le goût de lui écrire… «…  Ok, ok, ça va Nunavik. J’ai compris. Je vais délaisser mon petit nombril le temps de voir partir Mars, et vais me recentrer sur le tien, ton ventre au cœur de pierres précieuses, envié par tant de gens inconscients de ta véritable beauté. J’irai admirer la blancheur que tu as à offrir, me faire fouetter les sangs par ta froidure de printemps absent. Je glisserai jusqu’à toi, mes sombres sentiments et laisserai voir le jour à cette lueur qui brille dans ton ciel, lui permettrai de toucher mon esprit, de bercer mes désirs inassouvis, d’ébranler mes rêves secrets qui tardent à se réaliser. Je m’abandonnerai à ta rigueur. J’admirer

Frapper le mur…

… du manque d’inspiration… Depuis des jours, ça me tourmente, me hante, me désenchante… et je me répète tout bas :     «  La compétence coûte cher, mais l’incompétence coûte encore plus cher!  » Je ne crois pas déjà avoir utilisé cette maxime. Si oui, je ne me gêne pas pour la réutiliser. J’en ai bavé toute la semaine de celle-là…  Tout s’enchaîne, se déchaîne. Si je déchante, je ne suis pas inspirée. Si je ne suis pas inspirée, je n’écris pas. Si je n’écris pas, je ne mets pas de lien sur FB. Si je ne mets pas de lien sur FB, je n’ai pas de commentaires… sur FB. Si je n’ai pas de commentaires sur FB, j’en ai encore moins dans ma boîte de messagerie.  Ni de FB, ni du Factotum qui n’a pas à me corriger puisque je n’ai rien publié… Et je recommence… Je perds tranquillement le goût d’ouvrir ce gentil portable qui me tient compagnie depuis mon arrivée au Nunavik. Comme si j’avais déjà tout raconté, tout vu, tout dit. Comme si j’en étais arrivée à ce point où je n

Indubitablement, ça aide!

J’ai eu une journée épouvantable! À la pause de l’après-midi, j’avais la vague impression d’avoir couru un demi-marathon tant j’avais dû travailler sous pression.   Pression d'un pair subissant la pression de pairs… Histoire sans fin… Très tôt, j’avais conditionné mon cerveau que la journée se terminerait au gym. Loin de rechigner, je crois qu’il y fut avant moi. Il ressentait ce besoin pressant de sa dose d’hormones apaisantes pour clore une fois pour toutes, les dernières heures mardiques … Même routine : j’ai enfourché le vélo, celui tourné vers la fenêtre donnant sur le stationnement du forum, mais aussi orienté sur la foutue télé que je n’ai jamais réussi à mettre en marche…  Comme de raison… Puis je suis allée me secouer sur le tapis, d’la musique plein la tête, les pas cadencés, en équilibre extatique. Une fois rendue à la « maison »* de Phillip Phillips, je n’ai pu me résoudre à la couper en deux donc j’ai couru jusqu’au bout. Résultat : 23 minute