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Messages

Affichage des messages du octobre, 2014

Écrire juste pour rire

Tôt le matin, Gros Méo et moi arpentons les ruelles de la petite ville d’Amos. Premièrement pour soulager nos besoins (!). Gros Méo, vous l’aurez deviné, est un chien. Alors… En ce qui me concerne, je vise à soulager le besoin d’avoir à ramasser « le besoin » de Gros Méo en pleine rue. Vous comprenez?   Un peu incommodante cette vie citadine. Pour cela en tout cas. Grosse différence aussi de garder un chien à l’intérieur plutôt qu’à l’extérieur. Surtout l’automne. Surtout un Vieux Gros Méo à poils longs, de type vadrouille-vadrouillant-le-dehors-pour-mieux-me-faire-vadrouiller-le-dedans... Adaptation à un nouveau milieu… Ça prend tout son sens… Mais je ne déblatèrerai pas sur toute une page 8 ½ X 11 sur ces incontournables réalités de propriétaire de chien. Je veux plutôt vous écrire un peu de ce que j’entends, de ce que je vois, pendant ces marches matinales. Intéressant! « … Comme dans cette maison sur la 4 ième Avenue où des notes jouées sur un orgue s

Ai-je à dire?...

Oui… J’ai entendu une cliente du « Signet » ce midi, clamer qu’il « mouillait depuis le printemps »! Le pire c’est que ça semble vrai…   Ouin … Encourageant… Ah oui… Pis j’ai classé pour la première fois, des bouquins ( des biographies plein-plein pour mon Jeune Frérot …), pis des histoires vécues, de A à Z. J’ai adoré. Je pense déjà à augmenter mes présences à deux fois par semaine.  «  Fitzsou, la petite libraire  »… Ça sonne bien, non?... Sous la pluie, j’ai récupéré à l’entrepôt, un autre bac de déco de Noël et un de souvenirs de « bébé »… Ciel que j’ai de la misère à jeter, donner, récupérer! Je termine mes tâches avec presque autant de trucs qu’avant de débuter le travail.  «  Concentre-toi Fitzsou, ne garde que l’ESSENTIEL … » que je me répète sans relâche… Pour terminer, bien sûr, je n’ai pas oublié Papa Fitzsou. Lui non plus m’a-t-il semblé, ne m’avait pas oubliée!  « Oh! Tu es revenue? » J’ai failli fondre sur place… Pour le reste

Se contenter de peu

… ou quand un rien nous contente … Leçon de vie…   «  J’étais là, assise devant Papa Fitzsou. Ce n’était pas une bonne journée pour lui. À mon arrivée, ses yeux étaient éteints, presque tristes. Son sourire semblait s’être envolé vers un ailleurs que lui seul connaissait. Allez savoir où, dans quels étranges et lointains méandres de son cerveau… Il disait avoir mal à la gorge. Il faisait de drôles de bruits comme si la nausée allait le submerger. On fit quelques allers-retours, entre sa chambre et le salon, pour finir par nous poser dans « son » appartement pour le dîner.  J’allai chercher son cabaret après qu’il m’eut affirmé qu’il filait mieux. Installé sur le bout de sa chaise, il plongea sa cuillère dans le bol de potage.  «  C’est à quoi Papa, ta soupe ? » « Crème de champignons. » «  C’est drôle, on dirait que ça ressemble plus à une crème de céleri . » « Oui, une crème de céleri. Hey que c’est bon! » «  T’avais faim ? » « J’avais faim pis

Livre de la jungle (french) Il en faut peu pour être heureux

Faire le premier pas

J’ai bien fait rire mon Tendre Neveu et mon Énergique Filleule lorsque j’ai fait allusion à mon désir de devenir nomade.    «  Être nomade c’est … » «  Je sais très bien ce que signifie le mot nomade » de me répondre du tac au tac mon ÉF du haut de ses dix ans. «  Ah oui, euh bon, bien sûr que tu sais… Alors, qu’en penses-tu ? » «  C’est toi qui le sait … » Oui, encore là, bien sûr que c’est moi qui DEVRAIT le savoir! Débuta alors un long palabre sur le comment je voyais ça et surtout, sur ce que j’aurais à faire pour y parvenir. J’expliquai comment je comptais alléger ma vie de tous ces trucs matériels qui l’encombraient, et qui de ce fait, congestionnaient également l’entrepôt qui avait grandement besoin de respirer un peu… Pour finir de m’en convaincre, dès le lendemain, j’étais dans l’espace contenant ma vie antérieure et je remuais meubles et boîtes, d’un bord à l’autre, espérant du coup, que quelques-uns disparaîtraient comme par enchantement.