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Messages

Affichage des messages du juin, 2014

« Ma Tante »

Il y avait bien plus d’une année que nous tentions tant bien que mal de faire adonner nos vies volantes. Quand j’y étais, Elle n’y passait pas. Quand je n’y étais pas, Elle y venait… Peine anticipée et perdue…    Mais arriva CE moment où… Il y a quelques jours, je reçus de sa part quelques mots : « Passage à Kuujjuaq, en fin de journée le 26 juin, vol 353, Air Inuit… »  Je note, parce que j’espère… La veille de ce jour J, j’en parle à l’Amie F. Elle m’offre de me conduire à l’aéroport dans un délai raisonnable. De m’attendre s’il le faut. Car ici, les distances ont de l’importance…  Tout comme nos visiteurs… 16 :30- Je suis à l’aéroport. Deux fois plutôt qu’une je vais m’informer au comptoir d’Air Inuit. « Le vol… Un charter… »  «  Il arrive bientôt M’dame.  » me répond la gentille agente.  Je reprends ma place afin de reprendre mon mal en patience… Attendant un p’tit Dash-8, je ne sourcille pas quand arrive l’immense Boeing 737 aux couleurs d

Prendre la clé des gens

… Je pars en vacances. Encore une fois, je vous fausserai compagnie. Mais pour de bonnes raisons. Premièrement, j’ai besoin de bains de foule (!), d’aventures et de voyage, de repos et de ressourcement, de retrouver mon Vieux Méo et Papa Fitzsou, de rouler ma bosse vers d’autres horizons que ceux du Nunavik. Vous m’excuserez, mais je me le dois bien. À venir, un mois d’explorations, de découvertes, de retrouvailles, d’amour et d’eau fraîche en option, qui me permettront de recharger mes batteries amoindries par le long et dur hiver. Si l’inspiration ne décide pas elle aussi, de prendre des vacances, fort probable que j’en aurai un brin à vous raconter à mon retour. D’ici là, à vous, chers membres de mon lectorat, je souhaite, un très beau mois de juillet. Gens de l’Abitibi-Témiscamingue, n’oubliez pas les Fêtes du 100 e d’Amos… Gens des Laurentides, profitez de l’air pur de votre Nord… Gens de l’Estrie, laissez-vous emballer par vos campagnes… Gens de la G

Deux têtes valent mieux qu’une…

J’avais le goût d’écrire sur ce… Comparer la nature et la nature… humaine . Comme si le parallèle était évident… Comme si … Lorsque j’ai pris la première photo, j’étais seule. C’était à la fin d’une journée de travail. Je ne pus me souvenir si cela avait été l’une de celles que l’on se dépêche d’oublier ou si au contraire, ça en avait été une qui m’avait faite sourire et   grandir …  Peu importe…  Ce que je me souviens par contre, c’est que sur ce trajet, j’avais fortement ressenti l’odeur et l’appel du boisé, j’avais senti se poser sur moi, l’essence même de l’important, ce qui nous reste fidèle à jamais, ce qui perdure dans l’espace et dans le temps. Cette fois là, un court instant,   j’avais eu la nostalgie des escapades familiales dans un camp du P’tit Nord Abitibien… En ce qui concerne l’autre photo, prise alors que je déroulais Kuujjuaq sous mes pieds ( et ceux de Vérolo ), l’invitation à l’immuabilité tenait plus de la provocation que d’un rappel. Comme si c