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Messages

Affichage des messages du mai, 2014

Nunavimiut Expedition

« … Tôt matin, y’avait les fameuses corneilles-corbeaux qui vrillaient juste en avant de chez-moi. Je pris le temps, tout en sirotant mon latté, d’admirer, béate, leurs lentes ascensions, leurs descentes en piqué et leurs glissades sur l’aile. Ballet magique, dans un ciel sans ligne de poudre nuageuse… »   C’était hier. Planté au sommet de l’escarpement rocheux, l’arbre esseulé se laissait balancer par un vent du Nord. Le printemps se pointait à la seule et unique manière du Nunavik : clair, beau et frais. Quand Collègue D actionna la sonnette d’entrée, je sursautai. Je réagis à retardement à ce bruit inhabituel. Quelques secondes plus tard je me précipitais pour accueillir mon visiteur. Il arrivait « on time » pour la marche, pratique de filmographie, qui nous aiderait, Collègue Das et moi, à réaliser le prochain DVD pour l’activité « Viens on va jouer à vivre ». Du moins, c’est ce que nous avions prévu à l’agenda de ce timide après-midi de printemps. Sur recommandation

Invitation licite

Quand j’ouvre mon portable, c’est comme si je vous ouvrais la porte de mon petit appart… « Entrez, entrez, je n’ai rien à cacher, tout à partager » que je vous dirais d’emblée. J’exagère à peine…   J’ai lu qu’il était sain psychologiquement, de s’ouvrir aux gens, on appelle ça l ’extimité* . J’ai lu ça dans l’éditorial de Crystelle Crépeau, rédactrice en chef de Châtelaine.  « Ce besoin d’intéresser les autres pour se sentir vivre pleinement est très humain. » écrit-elle. Et de citer Mariette Julien, professeure à l’École supérieure de mode de Montréal : « Les gens ont besoin d’attirer les regards pour exister.   C’est ce que font les gens sur Facebook : ils se mettent continuellement en scène, comme s’ils étaient la vedette du film dont ils sont le réalisateur. Ça les renforce dans la construction de leur identité. » Fiou! Ainsi, je suis « normale » de continuer à ressentir ce besoin viscéral à partager ces mots, qu’ils soient quotidiens ou non. Vous comprendrez mai

Y’a de ces matins

Je me suis levée avec la vague souvenance que le 7 mai était l’anniversaire d’une de mes connaissances … Vague j’écris …    J’ai déjeuné avec pamplemousse et rôtie-beurre-d’arachides, comme bien des matins finalement. De ce temps-là, les cellules graisseuses ayant élu domicile au niveau de mon abdomen me narguent sans arrêt, matin, midi et soir. Vivant seule, j’ai décidé que ce serait à elles que je ferais la gueule … Pour l’instant, ça me fait encore du bien… Pendant que   « Salut, Bonjour » se placotait ça tout seul, je me suis dit que l’inspiration nordique serait peut-être partante pour quelques mots lancés au hasard, histoire de profiter de ce mercredi matin, nombril de semaine. Avec mon latté bien en mains, j’ai commencé les tentatives d’ouverture de mon blogue… de Facebook… de MSN… La petite roue ne s’arrêtait plus de tourner en rond sur elle-même… Un peu découragée ( pour une fois depuis longtemps, que j’étais motivée tôt le matin ) mais non désespérée, je me