Sur
quel terrain glissant vais-je encore
vous entraîner? Au moment même où je lance ces mots, je n’en ai aucune espèce d’idée.
Juste que je sens que…
... Je
me dois de donner quelques nouvelles et tenter de vous expliquer ce qui se
passe avec moi, moi la Fitzsou aux mots si faciles, si fragiles. L’ange dé-ailé
prenant le temps de prendre de votre temps presque quotidiennement depuis cinq
ans… J’ai l’impression qu’en moi, un ressort depuis janvier, s’est cassé.
Mais
je patine, je patine pour extérioriser
cet état cabalistique…
Je
ne peux l’expliquer, m’expliquer. Comme si j’avais voulu inconsciemment récupérer
du temps. Sans gloire, je n’ai troqué qu’un écran pour un autre. Je suis
maintenant une assidue à toutes sortes de rendez-vous avec TVA. J’apprends à
connaître ceux qui jouent dans l’O,
ceux qui se malaisent, qui mentent,
qui chantent...
Sans
remords…
Je
me retrouve dans une impasse, une rue sans issue, une sortie non indiquée. Est-ce
le facteur temps? L’éloignement? La solitude? Le froid? Le vent?...
Je
dérape…
J’aurais
aimé vous raconter cette immense glissade qu’utilisent les jeunes Inuits, juste
devant chez-moi. Je les espionne de ma fenêtre, les envie. Le titre… c’était
pour eux… Mais je ne trouve plus les mots, ils ne viennent plus s’entrechoquer
dans mes pensées. Je les ai perdus en ciel, quelque part sur un quelconque
nuage...
Dommage…
J’aimais bien écrire…
« Le
jour où la lumière reviendra », Kuujjuaq, mars 2014
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Commentaires
Est-ce une passade ou une impasse? En tout cas, ça comble la solitude...pour le moment.
Je suis contente de te lire amie Fitzsou
Ne pas trop s'en faire en se disant hier j'aimais ça et aujourd'hui ça ne me dit rien. On s'ajuste au quotidien et c'est merveilleux.
Votre tour viendra.
Bon dimanche! xoxoxo
;-)