Passer au contenu principal

Messages

Affichage des messages du février, 2013

Quand ça tombe presque du ciel…

Février, mars, avril : une période abrutissante au bureau. C’est la fin de l’année financière avec sa ribambelle d’étapes passant de la reddition de comptes à l’équilibre budgétaire, jusqu’aux achats de dernière minute… Parfois j’ai l’impression de gérer une petite entreprise… captive à l’intérieur d’une grosse! Ça me demande de la concentration, beaucoup de concentration…    Malheureusement, l’environnement physique se prête plus ou moins à cela. Nous travaillons à plusieurs dans le même cubicule, et tous sont ouverts « au grand public ». J’ai eu beau tout essayer : les bouchons dans les oreilles enfoncés jusque dans le gorgoton ; les écouteurs avec mon répertoire i-pod « musique pour rêver » ( c’est assez mollo …) ou encore rien du tout, des p’tits bouts…  Malgré tout... ça reste difficile. Depuis le début de la semaine, que je m’affaire à relancer mes collaborateurs, que je cours après les factures, que je calcule…  Hier après-midi, alors que je me trouvais dans u

À la croisée des « chiens »…

J’avais passé la journée à travailler chez Tivi Galleries . J’y avais même appris ce jour-là, l’étymologie du nom du magasin. « Tivi » c’est « David » en Inuktitut. Le prénom du proprio… Moi qui pensais que c’était en l’honneur de Tivi Etook *! Je m’étais gourée pas à peu près!...   Peu après seize heures, je m’étais retrouvée assise à l’arrière de la camionnette du proprio alors qu’il s’apprêtait à porter secours à deux gentes dames ayant eu la curieuse envie d’aller se promener à la Base d’hydravions ( fermée pour l’hiver !). Mal leur en avait pris car du coup, la voiture s’était enlisée dans un moult de neige d’une impeccable blancheur. «  À l’aide !... » Chemin faisant, quelle ne fut pas notre surprise de croiser un attelage de chiens à l’entraînement. Du moins c’est ce que j’en pensai. Après tout, la course Ivakkak s’en venait à grands pas du côté de l’Hudson et cette année, ce serait de Kuujjuaraapik à Puvirnituq que ça se passerait. Six cent kilomètres... 

J’étais…

… un peu stressée. Pour la première fois depuis le 28 janvier, je n’avais aucun billet prévu à l’avance. Les mots avaient désertés un à un mon cahier d’écriture pour s’envoler vers les jours de février.  Pour mal faire depuis mon retour du travail, j’avais fait comme la cigale, et passé le Temps en écoutant le «  Billy Elliot  » qu’avait abandonné l’Amie Sue sur mon bureau ce même après-midi, lors d’une brève apparition en compagnie de sa Belle Grande Fille venue pour le week-end, lui rendre visite. Comme si c’était insuffisant, j’avais ensuite pris le Temps de jaser tout près de deux heures avec mon Grand Frère à qui je n’avais parlé depuis… novembre?... Laisser-aller … Pour me mettre dans l’ambiance, j’ai laissé la musique de «  Life of Pi  », grand gagnant de dimanche soir, envahir le p’tit appartement. Je l’avais ramassé dans un Renaud-Bray de la Métropole un certain samedi de janvier, bien avant qu’ il ne devienne une célébrité. J’ai illuminé le petit ange reçu de

Hey Taxi!

J’étais chez l’Amie Sue, ce beau vendredi soir, de retour à Kuujjuaq après un deux semaines de cavale nordique. Nous étions à digérer la pizza aux crevettes tout en sirotant le thé, quand je réalisai qu’une fois de plus, le Temps s’était enfui par un quelconque interstice de Vie. Je pensais à la marche de retour quand, sans réfléchir plus avant, je décidai que ce soir-là, je ne remonterais pas les deux côtes. Ce serait ma gâterie de la semaine, mon cadeau d’Amour à Moi de Moi… Sans hésitation, j’osai signaler le nouveau numéro que j’avais mémorisé (!) le midi même ( allez savoir pourquoi! ) alors que je me trouvais devant les téléphones publiques à l’aérogare… Pour la deuxième fois de ma vie de Kuujjuamiut, je prendrais LE taxi…    … 7253 … À peine après avoir baragouiné l’adresse de Sue, et sans savoir pourquoi,   je m’empressai de m’habiller. Comme si j’avais oublié où je me trouvais et que le taxi allait apparaître à la porte aussitôt le combiné déposé… Cré moi !