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Messages

Affichage des messages du septembre, 2013

Désolée...

Je ne serai pas en mesure de publier d'autres billets d'ici le 10 octobre. Demeurez fidèles... je vous reviendrai et vous expliquerai ce départ précipité. Je serai en Abitibi jusqu'au 12 septembre... Aujourd'hui, je n'ai que ces mots en tête " ... Et la vie, est si fragile.. Est si fragile..." (De LaRochelière) Fitzsou

Lettre blanche à l’aveuglette

… J’ai «  découvertes » (sic) que si dans les veines du Nunavik coulaient des métaux valant de l’or,   le Nunavik lui, coulait dans mes veines!   En écoutant un reportage, j’en ai pleuré de rage et de désillusion. D’incompréhension et d’inanition… D’impuissance et de révolte…  Pour Vous… J’aimerais pouvoir crier bien au-delà de ces glaciers qui fondent subrepticement: «  Prenez garde! Les envahisseurs Vous attaquent  ! » Ceux qui bouleverseront Votre territoire et fort probablement Vos vies, laisseront derrière eux, pour Vous, montagnes déformées, tas géants d’immondices non puants mais combien polluants… Je ne peux pas croire que l’expérience passée des habitants de l’autre Nord ne peut servir de leçon, d’aucune façon...  S’il vous plaît, demandez à Vos gens instruits et impliqués dans la politique, d’avoir leurs yeux grands ouverts. Que le focus des traditionnelles lunettes qui Vous protègent depuis des lunes des brûlures de la blanche neige, Vous permette

Succinctement abordé…

… le 19 août…  Elle m’a fait de l’œil, tellement que j’en ai tourné… pour elle!   Elle se dressait, belle et fière, un peu comme celle des Vallières qui siégeait dans le rang.  Dans le temps… J’ai toujours eu un faible pour les « grandes carrées ». Celles qui s’imposent sans façon, qui narguent le vent et le temps. Celles qui exposent à l’horizon leur galerie étourdie. Celles qui sans gêne proposent leurs cuisines immenses aux rigolades ou aux soirées sans fin. Celles qui de tout temps, se foutent des modes, des fioritures, des dorures. Celles qui sont vraies, qui respirent la joie de vivre, qui vivent…   Toujours eu un faible pour rêvasser… Toujours eu un faible pour fabuler… Toujours eu un faible pour ces Belles d’autrefois, aux robes dépassées, aux camaïeux détrempés par le temps… À elle, et à elle seule, j’ai piqué un clin d’œil. Elle m’a souri le temps d’un vingt-quatre heures. Juste assez long pour me faire comprendre que mon coup de cœu

L’art de tuer le temps…

… quand le temps est triste…   Drôle de titre, un peu noir ou plutôt gris, comme le ciel. Toute la journée fut une fausse ritournelle de passages ensoleillés entrecoupés de pluie plate tombant à averse l’espace de quelques minutes à toutes les… quelques minutes!!!… Je n’avais pas d’autre plan que celui de ne rien faire de tout le week-end. Je m’étais votée le repos complet, histoire de me donner une pause après les envolées des derniers jours passés. J’en profitai pour faire quelques appels, semant des messages ici et là, voulant donner des nouvelles. Le long week-end de congé avait dû faire fuir vers d’autres ailleurs mes contacts. Seul un Papa Fitzsou, sorti abruptement de sa sieste, réussit à me jaser comme au bon vieux temps, en termes de « temps », mais ses propos étaient tristes à mourir… Lourds de sens et de non-dits… dits… Après l’avoir raccroché à la vie, le soleil a pointé quelques rayons au-travers de la grisaille. Ça me rappelait que même si on ne le

Bien pris qui croyait prendre…

C’était un plein milieu de semaine, là où le temps s’arrête un court instant, hésitant entre faire vivre le plaisir du congé à venir où l’effort à fournir pour y parvenir…   Mercredi … Assise sur la petite causeuse trônant dans la salle à manger de la Co-op Hotel à Tasiujaq, j’attendais sans attendre vraiment, que quelque chose ne vienne me sortir de ma léthargie postprandiale… Jamais je n’aurais osé espérer que cela survienne de façon si impromptue ni qu’il vienne à moi si facilement... car depuis plusieurs mois déjà, j’avais adopté l’attitude de celle qui n’attend plus rien pour ne pas avoir à vivre de déceptions.   Un peu cruel mais très efficace quand on demeure dans une région un tant soit peu, éloignée… Tout en attendant le «  je ne savais trop quoi  », je tentais de faire connaissance avec Androïd , mon nouvel Ami. J’étais complètement obnubilée par lui, lorsque l’ Autre s’amena auprès de moi, mine de rien et insouciant du bouleversement qu’il entraînerai