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Messages

Affichage des messages du août, 2013

Prendre la place qui lui revient…

Je fouinais à reculons sur ce blogue quand toute surprise devant, je m’aperçus que le billet qui aurait dû paraître le 19 août n’était pas à sa place. J’ignore ce qui s’est passé. Problème de logistique assurément. J’ai donc remédié dès ce soir à ce manque et ajouté le cinquième sens donnant tout son sens au billet du 20 juillet (!)… Comme quoi «  rien ne se perd quand tout est à créer  »… Bon 19 août!!!... Kuujjuaq, vu du ciel! août 2013  

Je suis là, je suis là…

Travail oblige, j’ai dû quitter Kuujjuaq par un beau dimanche matin, question de bivouaquer à Kangiqsualujjuaq et Tasiujaq pour la semaine. Une activité dénommée « Viens on va jouer à vivre », « Come let’s enjoy life together », « Alianartuq »… à donner vie…   Voyez ce que je veux dire?... J’ai passé des moments fabuleux, avec des Personnes merveilleuses. J’ai vécu mon premier pique-nique « on the land », à bouffer de l’omble de l’Arctique cuit à point sur un non-prétentieux feu de braise; à piquer de tendres morceaux de caribou dans une écuelle de papier d’aluminium posée à même le roc, à cueillir quelques bleuets et sentir la chaleur des gens de Kangiqsualujjuaq… au milieu d’une nuée de moustiques et de paysages magnifiques !!!! J’ai rencontré des tonnes de gens tous plus intéressants et gentils les uns que les autres; piqué des jases avec l’Ami Ed et notre Collègue stagiaire Cath. Me suis faite brasser les fesses dans la boîte d’une camionnette, pour le plaisir de

TOUCHÉ en Floride…

« … Je devais pendant ce tronçon Montréal-Sarasota, faire un arrêt à New-York. Ça m’énervait tellement que je fis précéder le départ d’une nuit blanche.   Pour rien, juste comme ça... » C’était la première fois que je quittais seule le pays. En mettant les pieds au Pierre-Elliot Trudeau , je pris le temps de glisser des lunettes sur mon nez : ainsi équipée, je pus lire à ma guise… Car n’est-ce pas là le secret des passages obligés dans les aérogares? Prendre le temps de… lire les indications ?... À New-York, je trouvai sans problème la porte « D 11 », dernier point de relais ( et source de ma patibulaire insomnie ) de ce qui me séparait d’une semaine de chaleur.  J’ai TOUCHÉ le sol Floridien sous un caniculaire soleil de plomb. Le vent n’osait FRÔLER ma peau dénudée, craignant de me faire regretter la fraîcheur d’un lointain Nord Québécois… Je lui en fus gré, de m’épargner un peu. Car en cet août, là-bas il ne faisait pas chaud, il faisait TRÈS chaud. Trop

SENTI en Abitibi…

FLEURÉ la campagne Abitibienne… Odeurs de champs aux couleurs de soleil en solde;   DEVINÉ les ombres de bonheur errant dans l’isolement d’un chemin… Odeurs de brume flottant dans la nuit; PRESSENTI cette inavouable envie d’aller voir ailleurs, ceux qui s’y trouvent… Odeurs de vieillesse dilapidées dans un corridor sans fin; DEVINÉ la force des liens familiaux sous des dehors sans faux semblant… Odeurs de retrouvailles; HUMÉ les plats de bouffe de ma Bonne Amie G au Lac Davy, entourée des Best-Ex-Collègues du CLSC… Odeurs de repas d’amitié… FLAIRÉ les pelages mouillés des chiens de campagne, la poussière des chemins gravelés … Odeurs de nature, de fleurs colorées, de terre humidifiée; RESPIRÉ les viandes qui l’on grille de partager avec les Amis … Odeurs de déambulance dans les rues Amossoises… p.s. merci à toi, ma Douceur ma Belle, pour ton si précieux amour…