Passer au contenu principal

« The place beyond the pines »



J’avais ramassé l’affiche qui traînait sur le dessus du photocopieur et l’avait épinglée, comme d’habitude sur le tableau de liège dans la salle à café. C’était le film annoncé pour le cinéma du jeudi soir. 

Ce ne fut pas le fait d’y voir le nom de ma nouvelle idole Ryan Gosling en vedette qui fit que je me décidai, nonobstant le fait que peut-être j’aurais à me taper par après, la marche de quarante minutes pour gravir les montées menant jusque chez-moi. Non, c’est le titre… Parce que ça parlait d’arbres…

N’importe quoi…

La marche… Ça c’était si je manquais de toupet pour me quêter un aller sans retour avec quelqu’un d’autre que Collègue W qui avait habituellement la charge (!) de me ramener, aussi à bon port après les séances que moi je rapportais à la poubelle, les détritus de toutes sortes traînant entre les rangées de bancs abandonnés par des gens insouciants quittant trop rapidement les lieux post projection… 

M’enfin

J’ai adoré ce film. Il m’est apparu dans les premières minutes, comme un ébouriffant « film de gars », avec des bang-bang, des poursuites et des batailles à n’en plus finir. Mais finalement, les vicissitudes furent plus liées aux courants de prise en charge consentante de responsabilités ou de culpabilité latente, que ce soit de part ou d’autre…

Comme d’habitude, j’ai compris par le langage des signes, l’essence même du filon. Assez pour raconter le lendemain, le pourquoi du comment j’avais aimé. Assez pour dire que j’avais tellement aimé, que j’en étais ressortie le cœur un peu attristé, un peu lourd de peine… 

Si vous en avez l’occasion, allez le voir… Et on s’en reparle ok?...

Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

Acculée au pied d'un mur...

... Vendredi soir: je suis accroupie au bas de cette immense porte de plexiglas refermée sur les secrets d’années de vie d’un commerce devenu fantôme... ... J’ai le visage tourné vers ce soleil, à en gober jusqu’au dernier atome d’énergie qu’il peut me fournir en cette fin d’après-midi automnal... ... Suis en baisse... Heureusement, P’tit Bonheur et Méo se trouvent près de moi... Fidèles amis... Le « Nous vous donnerons une réponse, au plus tard la semaine prochaine. » est maintenant chose du passé... et comme le « temps n’est rien »... alors, ne me reste plus qu’à attendre « LA » bonne semaine prochaine!!!... Mode attente, une fois de plus... Est-ce que le simple fait d’avoir passé l’entrevue téléphonique suffira à m’avoir fouetté suffisamment les sens ( et le sang ) afin que je poursuive ici ma route, dans le quotidien de mon « petit fond de rang »??... ... À suivre... Comme de raison... Mais voilà! Il me semble que ce soir, j’en ai ma claque de me sentir raisonnable. D’être « comme

Eau et écorce: l'affaire est chocolat!

« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau recueillie à même la source.  Pour la san

La rivière-du-Loup...

Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)