Je pourrais vous conter l’incommensurable
joie que m’a faite un Très Cher Ami en m’invitant à un spectacle d’Ingrid
St-Pierre lors de mon dernier court passage à Montréal. Mais le mot « incommensurable »
ne serait qu’un pâle adjectif pour décrire comment je me suis sentie en-dedans, d’être
ainsi gâtée…
Je pourrais vous conter
que j’ai connu Lynda Thalie, en passant devant, comme ça, dans un quartier où
ne poussent pour un temps, que des spectacles. Mais peut-être ne la
connaissez-vous guère?...
Je pourrais vous conter
que j’ai littéralement capoté quand Cousine L m’a offert, il y a deux jours,
d’habiter la maison de l’Oncle P quand je prendrai ma retraite… histoire de
chercher à mon aise, un pied à terre dans les Laurentides. Pourquoi j’ai capoté? Parce que la maison de l’Oncle P se situe
justement… dans les Laurentides!!!!
Je pourrais vous conter
que la rue devant chez-moi est maintenant asphaltée. Mais quel intérêt ce
serait pour vous?…
Je pourrais vous conter
que le Nunavik défile sur tout son territoire sa vague de clarté. Pas évident
de voir cette demie-obscurité nous quitter à peine quelques heures pour revenir
en force vers 3 :30 du mat! Mais qu’est-ce que ça changerait à votre verte
vie de Sudiste?...
Qu’à cela ne tienne! Je
vous aurai tout raconté d’un bloc, faisant fi des « qu’en-direz-vous »!...
photo: "Kuujjuaq vu d'en-haut", juin 2013
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