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« Sur le bord de la côte du radar je me suis assise et…



… je n’ai pas pleuré! » Même si tout en marchant j’avais le cœur lourd des souffrances du monde entier. Les nouvelles du matin m’avaient désenchantée  et recouverte d’un vert-de-gris. Pourtant je n’y pouvais rien, n’avais rien à changer à ma vie pour que celles de centaines, voir de milliers de personnes, ne soient pas ce qu’elles devaient être après tous ces évènements meurtriers des dernières vingt-quatre-heures. 
 
C’est ça qui me désolait…

Faut dire qu’au lever, j’avais déjà un penchant un tantinet tristounet comme il m’arrive parfois. Et ça s’intensifie si je suis brusquement et sans m’y en attendre, transplantée dans mes racines Abitibiennes. Ainsi après les désolantes de TVA, ce furent celles de FB : un chemin qui se lave complètement sous la crue d’une rivière, sur une route me rappelant celle menant au Camp SylÉmi; la rue Principale à Amos submergée par l’Harricana… Deux petites choses à contre-courant pour quelqu’un demeurant dans une région aussi éloignée et sans autre issue que celle de la voie des airs…

Et cet homme de 54 ans, mon âge (presque…) qui a péri, brûlé, dans l’écrasement de son Cessna 185 à Mont-Laurier

Pas juste, c’est vraiment trop injuste…



Commentaires

matin d'automne a dit…
J'ai moi aussi été bouleversée par l'accident du Cessna et le décès du pilote. Et j'avoue avoir été soulagée d'apprendre que ce n'était pas mon fils aux commandes.

N'est-ce pas inconvenant que ces 2 émotions? Mais je compatis avec la famille de ce pilote.

Je ne me rappelais pas que ton fils pilotait... Je ne suis pas mieux: j'ai craint pour mon frère même si c'était peu probable.
Je comprends tes émotions.
Bonne journée!

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