Passer au contenu principal

Par manque de temps



 

J’avais passé la journée à écouter. Encore. Des trucs tous plus intéressants les uns que les autres, mais le soir venu, n’en subsistaient que très peu dans ma mémoire. Comme de raison. Comme d’habitude…


La soirée s’était écoulée de découvertes en découvertes, histoire de plastiques polluant les mers, et de nage euphorique avec des baleines. Puis vint le temps d’en parler avec tout le monde. Mon lendemain était déjà préparé, le café coulerait à temps, au bon moment, celui que je déciderais. Mon dîner était enfoui dans son p’tit sac rose bonbon mais…

… Mais, mon billet lui, n’était toujours pas écrit…

Entre chaque annonce, j’essayais de trouver en vitesse sur la lenteur du réseau Internet Nordique, quelques poèmes d’un Roland Giguère méconnu, ramené à la vie un trop court instant hier après-midi par son « Pôle Noir » écrit en 1969 et conté par un éminent médecin littéralement tombé sous le charme de ce poète…

Quelques-uns plus tard…

Je décidais qu’il était trop tard et que je manquais de temps, mais que j’avais le temps d’écrire que je n’aurais pas le temps pour coucher quoi que ce soit ce soir si ce n’est moi, à l’heure que je m’impose pour terminer cette semaine débutée il y a de cela déjà sept jours…

Vraiment pas rigolo, de manquer de temps!... 


Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

Acculée au pied d'un mur...

... Vendredi soir: je suis accroupie au bas de cette immense porte de plexiglas refermée sur les secrets d’années de vie d’un commerce devenu fantôme... ... J’ai le visage tourné vers ce soleil, à en gober jusqu’au dernier atome d’énergie qu’il peut me fournir en cette fin d’après-midi automnal... ... Suis en baisse... Heureusement, P’tit Bonheur et Méo se trouvent près de moi... Fidèles amis... Le « Nous vous donnerons une réponse, au plus tard la semaine prochaine. » est maintenant chose du passé... et comme le « temps n’est rien »... alors, ne me reste plus qu’à attendre « LA » bonne semaine prochaine!!!... Mode attente, une fois de plus... Est-ce que le simple fait d’avoir passé l’entrevue téléphonique suffira à m’avoir fouetté suffisamment les sens ( et le sang ) afin que je poursuive ici ma route, dans le quotidien de mon « petit fond de rang »??... ... À suivre... Comme de raison... Mais voilà! Il me semble que ce soir, j’en ai ma claque de me sentir raisonnable. D’être « comme

Eau et écorce: l'affaire est chocolat!

« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau recueillie à même la source.  Pour la san

La rivière-du-Loup...

Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)