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J’étais…




… un peu stressée. Pour la première fois depuis le 28 janvier, je n’avais aucun billet prévu à l’avance. Les mots avaient désertés un à un mon cahier d’écriture pour s’envoler vers les jours de février. 
Pour mal faire depuis mon retour du travail, j’avais fait comme la cigale, et passé le Temps en écoutant le « Billy Elliot » qu’avait abandonné l’Amie Sue sur mon bureau ce même après-midi, lors d’une brève apparition en compagnie de sa Belle Grande Fille venue pour le week-end, lui rendre visite.
Comme si c’était insuffisant, j’avais ensuite pris le Temps de jaser tout près de deux heures avec mon Grand Frère à qui je n’avais parlé depuis… novembre?...
Laisser-aller
Pour me mettre dans l’ambiance, j’ai laissé la musique de « Life of Pi », grand gagnant de dimanche soir, envahir le p’tit appartement. Je l’avais ramassé dans un Renaud-Bray de la Métropole un certain samedi de janvier, bien avant qu’il ne devienne une célébrité. J’ai illuminé le petit ange reçu de défunte Tante P, tiré vers moi la petite chaise droite aux barreaux de métal et siège de cuirette beige, pris place devant mon portable, qui m’attendait, la bouche grande ouverte, prêt à gober tout ce que je lui donnerais… J’ai placé mes doigts sur les touches, comme l’aurait fait une amoureuse des notes, j’ai pris une grande inspiration et j’ai jeté la pensée du 25 février qu’affichait mon calendrier perpétuel…
 
« Les choses s’épanouissent, une à une, puis retournent à la Source…, à ce qui est et à ce qui sera. » Dr Wayne Dyer




J’avais pris la photo le samedi… Ou était-ce le dimanche? Peu importe… Pour la deuxième fois depuis décembre 2011, mon cactus de Noël délaissait son côté piquant pour qu’on puisse le voir sous son plus beau jour, son vrai jour… Il avait étalé ses couleurs pour la première fois, à mon retour, le 28 janvier… 

Coïncidence?... Peu m'importe… 

Je sais maintenant que sous son air rébarbatif, se cachait un cœur d’or…
 


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