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Messages

Affichage des messages du mai, 2012

Les jours passent...

 … et entraînent dans leur sillage, les mois, les années, avec leur lot de bonheur, de joies mais aussi de peines. Si le temps gris désole, la perte d’un être cher, elle, afflige. La maladie ne regarde pas s’il pleut ou s’il neige dehors. Elle survient et détruit  les corps laissés entre ses mains. La maladie ne se dit pas : «  Je vais attendre, ce n’est pas le bon moment  » ou encore «  Je repasserai demain  »…  Quoique ça… La maladie frappe, éteint les rêves. Ceux de voyages longtemps planifiés, longtemps désirés... Ceux de retraite bien méritée… Ceux de lectures inachevées… La maladie retire en quelques semaines tout espoir, coupe les jambes à la vie et s’enfuit… La maladie ne laisse parfois aucun répit, flageole, fragilise le souffle, le bloque jusqu’à exténuation … Jusqu’à abdication, jusqu’à extinction … La maladie ne saurait être heureuse sans rendre malheureux. Elle ne peut se contenter d’un survol sans se poser, ou encore simplement, aller plus loin, épa

Photo à la-pluie

En fait, il n'y en a pas... de photo. Parce que? Il pleut tous les jours, ou il fait gris, ou il neige, ou il fait froid, ou on a les deux pieds dans l'eau, ou, dans la boue. Alors dans ces cas, qui à part les enfants, peuvent trouver plaisir à ce genre de température? Dites-me le! Et en plus d'avoir de la difficulté à trouver du "plaisir" dans l'environnement immédiat, parlons donc alors de cette inspirante inspiration... De ce temps-là, la seule qui m'habite, c'est celle que je fais entrer dans mes poumons sous forme d'air et qui ressort aussitôt en une longue plainte d'ennui. Temps gris... Mais je sais que derrière le rideau de brume et de bruine, brille le soleil et que dans quatre jours, si je tiens compte d'aujourd'hui, je serai en vol vers Québec. Peut-être que là, les fleurs seront moins gênées de se montrer le bout du nez!... photo: "Bottes à l'eau", Kuujjuaq, mai 2012

L'art... de dépenser pour rien!

Mardi : je remarque que mon billet d’avion pour la prochaine sortie annuelle est « anormalement » peu élevée pour la portion Vald’Or-Montréal. J’interroge Oubedon qui me répond : «  On va aller voir sur le site d’Air Jazz ». C’est avec surprise, que nous réalisons qu’il y a encore  bien meilleur prix, cela juste en changeant l’heure pour partir sur le dernier vol de la journée. En moins de deux, c’était décidé. J’allais profiter pour une fois d’un vol, aller simple Vald’or-Montréal à $99.00 au lieu des $800.00 habituel ( vous avez bien lu, aucune faute de frappe ou de zéro de trop !)… « Profiter » que je croyais…  Quelques heures plus tard, je reçois le changement avec un supplément de $60.00. Intriguée j’appelle l’agence de voyages qui, après que j’eusse expliqué que le changement désiré ne concernait pas tant l’heure que le prix, l’agente me laisse en me disant qu’elle appellerait  la compagnie aérienne pour annuler ces frais et prendre le billet le moins cher… Malh

Si une image vaut mille mots...

… alors je me déclare parfaitement bilingue! Imaginez le nombre de films ou de DVD que j’ai visionné depuis maintenant deux ans et demi : je devrais donc à l’heure actuelle posséder un incroyable vocabulaire en langue anglaise. Mais, parce qu’il y a un mais… Le problème c’est que je ne comprends toujours pas la moitié des mots prononcés, et ça, c’est quand je les entends! Ce soir par exemple, ayant un taux d’énergie à moins de zéro à mon retour du bureau, et le sac plein de DVD à écouter, il ne m’en fallut pas plus pour réchauffer rapidement un reste de pâtes et m’installer devant le minuscule téléviseur rouge tout en ayant préalablement glissé dans le lecteur, le film « Blue Valentine » avec Ryan Gosling ( vous vous rappelez, celui qui jouait dans le film « Drive » ?). Quelle belle histoire! Quelle triste histoire! Celle d’un couple dont le temps a prématurément usé leur relation, à moins que ce ne fût le début qui n’était pas tout à fait « assez »…  À voir, si ce

L'or thérapie

  J’avais décidé de descendre à pied, les trois butons pour atteindre l’épicerie la plus proche, projetant d’avance l’achat d’un énorme sac de gras et de sel, que je dégusterais lentement pensant calmer ma « légère » déprime printanière.  Comme juste avant de sortir je dus me vêtir (!)… et comme juste je me vêtais, je réalisai encore une fois que le surplus emmagasiné depuis un an n’avait pas baissé d’un gramme, ce fut remplie de bonnes intentions et de détermination, qu’arrivée à l’épicerie, je remplis mon cabas de courgettes, céleri, champignons et fromage « pas trop gras »… ( faut dire que la rencontre de ma « Nutri Préférée par intérim » au détour d’une allée, m’y aida grandement …) Me dirigeant vers le logis de l’Amie Sue, je pensais à ce plat de « croustillant au saumon » que nous pourrions déguster d’ici quelques heures, car d’ores et déjà, j’avais décidé que je souperais là… Me restait à le lui annoncer… Arrivée chez-elle, je la trouvai attablée devant une mosaïq

Fred Pellerin / C'est un monde (album C'est un monde)

Enfin, c'est samedi!

Entre le silence et le monde de Fred Pellerin, me voilà, si petite dans cet univers de Grands. J’ai paressé hier, sans donner de nouvelles, sans aucun remords. Ça me prend comme ça, parfois… Ce matin, j’épluche les messages venus se poser dans ma boîte aux lettres virtuelle. Parmi eux, les Nouvelles, celles qui pressent, celles de la Presse. J’y apprends que la maison de Céline ( Dion… pour M. Sobieraj ) sur l’Île Gagnon, est à vendre. Oh, seulement un peu plus de 29 millions… et entre vous et moi ( et n’allez surtout pas lui dire …), rien à l’extérieur ne laissait présager l’indicible intérieur. Pardon : ce n’est pas laid, je n’aime pas, point. Juste à regarder les photos, ça me donnait envie de tousser tellement j’avais l’impression de me retrouver dans un vieux château des temps anciens où l’opulence ne laissait aucune place à la légèreté du moment présent…  Mais bon… En même temps, je me disais que je m’offrirais bien un verre de Château Margaux 1949 ou d’un Haut-Bri

Tenir debout - Fred Pellerin

Tenir debout

(ce matin je partage les mots de cette chanson, qui je le sens, va me trotter dans la tête une partie de la journée...) Ma tête soliloque sous la semelle de mes bottes Quand elles se frappent au pavé des ruelles On m'a dit que le doute, c'est le bon Dieu qui clignote Mais ma foi est fébrile comme une chandelle La foule est ventriloque, à couvert on chuchote C'est dans la pénombre que la lumière est belle. Une nuit, une vie cerne mes yeux déjà flous Aux reflets vert-de-gris et cruels Le sel des glaciers sur la couleur de mes joues Même si personne ne nous cherche querelle Et la gorge qui rit, et les mains dans la boue C'est dans le brouillard qu'une rencontre est belle. Alors j'apprends à me tenir debout J'apprends à me tenir debout Je n'ai rien contre personne et je tendrai l'autre joue Mais j'apprends à me tenir debout. Et puis une défaite qui vaut toutes les victoires Quand nos propres désirs nous ensorcèlent Parfois l

Imaginez...

... que du coup, vous perdiez vos repères; que ce qu’hier était clair, soit aujourd’hui moins sûr, voir obscur… Imaginez… … que du coup, la passion qui brûlait en vous, se soit fait souffler du revers de la main; que ce qu’hier vous faisait voler, aujourd’hui vous garde « groundé »… Imaginez… … que du coup,   vos illusions se soient envolées en fumée; que ce qu’hier vous tenait debout, aujourd’hui vous jette par terre… Imaginez… … que du coup, vous soyez submergés par une vague impression d’incompréhension; que ce qu’hier vous semblait acceptable, aujourd’hui soit insupportable… Oui, essayez seulement d’imaginer…

Quand tout s'allonge...

… les journées, les soirées… Même l’inspiration fuit, devenue insipide, et se noie dans l’ennui… Cafard… … depuis trois jours maintenant. Oh, pas à la même intensité, ni la même durée. Cafard quand même…  Cafard d’un dimanche avant-midi un peu gris que seule une longue promenade en auto avec l’Amie Sue, a su rompre quelques heures… Longueur de Temps pour un lundi, coupée en fin de soirée par l’appel de l’Ami Pat… Moins plate…  Je pense que c’est l’effet du printemps, les beaux jours qui reviennent et mon envie subite de verdure, d’odeurs de bouffe qui s’élèvent dans l’air, de chants de grenouilles, de cris d’outardes, de couleurs de fleurs… Tiens : tout ça sonne comme le cri ancien d’une Bonne Fée de St-Sauveur… Je dois encore avoir une hormone qui fait défaut… Faut croire… Un creux de vague à l’âme, une baisse d’énergie. Pourtant le Temps est là, qui n’attend que moi. La pseudo-surfeuse semble fatiguée et pourtant ne vient que d’arriver… Mystère et bo

Comme un clin d'oeil venu du "Sud"...

Je ne savais pas trop où me mèneraient les mots, quand je m’installai à la petite table de travail brune, devenue par la force des choses au fil des soirées, ma Compagne de Vie Nordique. Comme d’habitude je commençai par regarder les photos. Aucune d’entre elles ne réussit à éveiller quelques élucubrations. Alors comme depuis peu, je suis abonnée à la cyberpresse pour me garder aux faits au niveau littéraire, musical, et tous ces trucs qui se rapportent à la maison, c’est donc sur les quelques liens que j’avais reçus dans le courant de la journée que je suis allée surfer. Quelle ne fut pas ma surprise de revoir cet article sur les plus beaux villages du Québec et de constater qu’en fin de course restaient, Ville-Marie et Kamouraska. J’ai été honnête : j’ai d’abord regardé les photos de Kamouraska, village niché sur les bords du St-Laurent. Puis celles de Ville-Marie, « la plus ancienne localité en Abitibi-Témiscamingue »… Et j’ai voté… Je vous invite à faire de même s

“Não é minha praia…”*

...”It's not my cup of tea...”*   “Non é il mio forte... » * Je lève ma tasse de latté à toutes les Femmes, parce que toutes, nous sommes à notre manière, Mère de quelqu’un, de quelqu’animal ou de quelque chose… Par le fait même, j’en profite pour lever ma tasse, à tous les Hommes, qui sans eux, toutes ces Mères n’existeraient pas… Et je n’oublierai pas de faire descendre quelques gorgées pour tous les Enfants du monde, qui, s’ils n’étaient là, ferait qu’il n’y aurait pas non plus, de Mamans… Alors pourquoi ne pas nous souhaiter à nous tous, Humains de cette Terre, la plus belle soirée d’amour et de paix que la planète ait pu connaître à ce jour?... ( et par le fait même, en profiter pour se dire combien on s'aime fort ...) * plus ou moins… en Portugais, Anglais et Italien : « Ce n’est pas ma tasse de thé (!) » Photo : « Ce n’est pas « une » tasse de thé! », Kuujjuaq, mai 2012

Ma Meilleure Amie et Moi...

De ce temps-là, je reçois en copie conforme avec les autres membres de la famille, des photos, vestiges de souvenances d’une vie passée.  Plusieurs d’entre elles me sont familières et me font dire : «  Oh oui! Je me rappelle ! ».  D’autres présentent des visages d’autrefois, sourires éphémères, figés dans l’immortalité en un bref instant... Ces photos proviennent de mon Parrain. Pas « le » Parrain… « mon » Parrain!...  Secrète contribution en l’honneur de ce Grand Frère, dont il est le plus grand admirateur : Papa Fitzsou. Je le soupçonne ( mon Parrain ) d’être à réaliser ce projet que je caresse depuis longtemps et qui hélas, je ne cesse de reporter, année après année, étant incapable de m’imaginer couchant en mots les pas d'une vie au-travers du quotidien du marché du travail… Comme si le fait de crier « ciseau » arrivait à couper le temps!... Parmi les clichés, cette photo de deux enfants et la Marraine de l’une d’elles… Devinez laquelle es

Quand les contrastes s'attirent...

Qui peut penser que les fleurs ne poussent pas au Nord? Avez-vous déjà vu floraison plus grandiose et plus contrastante que celle sur cette photo? Imaginez : nous avons la chance d’assister, chaque printemps à ce spectacle d’une incroyable munificence, grâce au talent d’horticultrice de notre assistante-adjointe à la direction. Le pot repose sur le rebord de la fenêtre de son bureau, qui lui, fait face au long corridor menant à la salle à café. Tout l’hiver, la longue tige est tournée vers l’est, mine de rien, imitant le repos du juste, par un semblant de sommeil profond.  En réalité …  Un jour, sans rien annoncer de spécial, on voit poindre une feuille, puis une autre. Enveloppe de verdure cachant son trésor… En finale, un matin quelconque, on entre au travail et la Belle a laissé tomber son voile de timidité et s’est déployée. Oh ! Gauchement d’abord mais les jours se succèdent laissant place à sa grâce et à sa perfection. C’est le signe pour nous que le pire de la sa

Simple et sage réflexion

Y a-t-il déjà eu, pour vous aussi, moment dans votre vie, où vous êtes demeurés en arrêt devant un chemin qui semblait ne mener nulle part jusqu’à ce que vous vous décidiez à laisser s’ envoler vos doutes et du coup, pressentir ce qui se cachait au détour?... Y a-t-il déjà eu, pour vous aussi, période où tout semblait suspendu dans un Univers Infini, où l’air était pesant sans être lourd et le prochain tournant loin sans être éloigné?... Y a-t-il déjà eu, pour vous aussi, cet instant d’incertitude planant au-dessus de vos têtes, comme un sombre oiseau de malheur qui ne voulait finalement que votre bonheur?... Y a-t-il déjà eu, pour vous aussi, un temps où vous sentiez que le Temps prenait son temps ( je sais, je sais, je prends souvent le temps de parler du Temps ) pour courir rapidement après la vie?... Y a-t-il déjà eu, pour vous aussi,  cette seconde d’illusion, de rêver éveillés à quelque chose sur le point de se réaliser?... Vraiment?... À vous aussi tout ç

Sol gelé, neige qui fond...

… ainsi se créent ces étendues d’eau, présences incongrues aux couleurs troubles, au milieu d’un nulle part… Les enfants eux, s’en donnent à cœur joie. J’observais cette scène par la fenêtre de ma chambre hier. Ils étaient trois, à tenter de soulever un panneau de quatre pieds par huit pieds, recouvert d’une neige, qui, je l’imaginais sans peine, devait considérablement alourdir la plaque. Lorsque levée à mi-chemin ils manquaient de force, ils la relâchaient et elle retombait lourdement à quelques pas d’eux.  Ils en riaient… Partout sur le village, la neige a une fois de plus, recouvert le sol. Du moins en bonne partie. Les arbres prennent des allures fantomatiques. Ils s’élèvent ici et là, tant bien que mal, au-travers des rochers qui le leur permettent. Sous leur couverture blanche, ils font le guet et attendent patiemment… un temps plus clément.  Et moi marcheuse, j’attends également, même si je me souviens très bien qu’ici, après la neige, les incontournables se