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Messages

Affichage des messages du septembre, 2011

Suis revenue...

Faut que je vous raconte… Jeudi matin, levée à 5 :10, mes bagages étant déjà presque bouclés, j’avais calculé suite aux directives du « Messieu » à la réception de l’hôtel, un bon quinze minutes pour le taxi et un autre bon trente pour atteindre l’aéroport où je devais me présenter une heure et demie avant le décollage prévu à 8 :00am… Je quittai le Travelodge vers 5 :30am… À 6 :09am, découragée, je tenais mon « boarding pass » en main et je venais de passer la sécurité!!! Un peu tôt à mon goût, surtout que la Gentille Préposée avait insisté pour me dire que mon vol était annulé… « Ben voyons » lui dis-je, « je viens à peine de faire mon « check-in » »… « Allez attendre, porte 17 » qu’Elle me dit gentiment ( bien sûr, puisque c’était une Gentille Madame …), « Vous verrez bien »… Mais non, justement, je n’ai rien vu venir puisque personne ne m’a avisée, que le vol vers Kuujjuaq était « détourné » vers... … IQALUIT!!!... QUOI?... IQALUIT?... Ben oui! IQALUIT!... Et j’étais… … HEUREU

Le 25 septembre...

Une Belle Gueule au Quai des Brumes… Nous avions soupé tard la veille et roupillé tout aussi tard en ce dimanche matin. Comme Amie J avait encore quelques emplettes à faire, ce ne fut que vers quinze heures que nous atteignîmes le fameux Plateau. Désireuses de marcher le Mont-Royal, nous embarquâmes dans le bus 11 pour nous rendre jusqu’au sommet. De là, parcourant les sentiers tout en placotant, je découvris la Maison Smith, le lac aux Castors, le Chalet du Mont-Royal et l’imposante Croix. Les sentiers étaient saturés de joggeurs et de marcheurs, de cyclistes et de poussettes. Le soleil étant au rendez-vous, j’ai pu photographier Montréal faisant la Belle à mes pieds. Revenues sur le Plateau, nous descendîmes la St-Denis pour nous arrêter le temps d’une rousse au Quai des Brumes, endroit qui me replongea avec bonheur dans l’ambiance effrénée des boîtes à chansons. Un Jeune Rappeur Français nous y offrit une performance de chant de gorge digne d’un Inuk. Amazing! Un peu plus tard, un p

Montréal, 24 septembre...

La "Magie des Lanternes"... Déjeuner-dîner tardif après une grasse matinée... Puis nous prîmes d’assaut les quelques malheureuses boutiques abandonnées ici et là, au hasard de notre route. De la Place Dupuis au Complexe Desjardins, ce fut un défilement de Polo Rico, d’Archambault, d’Omer DeSerres, d'Aldo et autres de même acabit... Vers dix-sept heures, les bras encombrés de notre magasi-n- ange , nous embarquâmes dans le métro, direction Pie-IX pour rejoindre Méche, Amie de mon Amie. Nous avions rendez-vous pour découvrir ensemble « La magie des lanternes » au jardin de Chine du Jardin botanique. Après une visite à l’Insectarium, où coléoptères et papillons colorés nous charmèrent par leur épinglante quiétude, nous fîmes le tour de l’imposante exposition de lanternes géantes, éblouissantes dans la noirceur de la nuit. Les notes s’élevant des cordes d’un erhu harmonieusement pincées par une jolie et talentueuse Asiatique, contribuèrent à décupler la féérie du moment. Et c

Kuujjuaq, 23 septembre...

Le départ… Dix-sept heures: l’attente, celle qui me tue, qui gruge une partie de mon énergie avant chaque envolée , fait maintenant partie du passé. Passé récent, mais tout de même passé… Passé le ramassage de tout le matériel et bagage dont j’aurai besoin pendant cette semaine de voyage… Passé le temps avant que Collègue Ti ne se pointe le bout du nez pour m'amener à l’aéroport… Passées les minutes qui ont formé l’heure supplémentaire d’attente, comblant ainsi le retard du vol … Passée la sécurité, la séance de déshabillage, de vidage, d’étalage de nos effets personnels aux vues et aux sues de tous… Passée la porte d’embarquement, la marche sur le tarmac, la montée vers l’aigle dessiné sur la queue du 737… Le Présent maintenant : assise confortablement, ne me reste qu’à me laisser porter sur les ailes de First Air… Et dans un Futur pas très lointain, j’aurai atteint la Grande, l’Indomptée Métropole… ... En débarquant du 737, c’est le bus 747 qui m’attendait… En fait, j’ignore « q

Retour au travail...

Mon Amie J a quitté l’hôtel très tôt ce matin pour attraper son vol de huit heures vers Kuujjuaq. Après le casse-tête du remplissage de bagage, je m’armai de courage afin d’arpenter, chargée comme une mule, la St-Catherine en direction ouest jusqu’à la St-Urbain. Comme de raison, j’étais beaucoup trop en avance pour m’enregistrer à mon nouvel hôtel. On accepta gentiment que je me déleste de deux bagages et que je m’installe dans le lobby ( jusqu’à quinze heures …) pour y travailler… Et comme de raison, le lien Internet refusa de se faire… Seigneur !... Alors, par où commencer pour vous mettre aux faits de ces heures passées avec mon Amie J dans les rues de la Métropole? Comment vous raconter les dessous de cette ville, et ses milliers de pieds foulant d’un pas rapide les surfaces bétonnées?… Je crois que je vous ferai traverser les jours, un à un, comme je les ai vécus, sans tambour ni trompette. Je me suis sentie ici, comme une touriste dans un vaste pays, alors que je n’étais que dan

Fausser compagnie...

Désolée, mais hier soir après avoir bouffé légèrement et conversé longuement avec trois Collègues et Amies, il était trop tard pour penser pianoter sur le clavier de mon portable… Je vous ai donc faussé compagnie… Je quitte Kuujjuaq demain en fin d’après-midi, direction Montréal. J’aurai une formation depuis longtemps attendue : « L’art de se déplacer en métro et autobus de ville dans la métropole ». Cette formation, soit dite en passant, ne me donnera aucun crédit, si ce n’est celui d’augmenter celui de ma Visa!... Pas à cause des coûts d’utilisation, mais plutôt à cause de ce que je ferai entre chaque station! De toute façon j’aurai un portable, alors si je le peux je vous tiendrai au courant. Sinon… Comme d’habitude, je prendrai soin d’écrire les anecdotes qui ne devraient pas manquer de m’arriver, et comme d’habitude, je vous raconterai à mon retour à Kuujjuaq, jeudi le 29… Allez hop! Reste la valise à boucler! ( Ciel ! arriverai-je cette fois à voyager léger ?...) (… et ce n’est p

Concours...

Ce midi, discussion sur la définition donnée au mot « cour », indépendamment de la région d’où on vient… Voici ma réflexion… « Va jouer dans la cour… » : commandement qui doit être donné sans faute aux enfants afin qu’ils délaissent leurs jeux informatiques pour aller prendre l’air sur le terrain situé à l’arrière de la maison… « Va pelleter la cour… » : directive donnée habituellement à l’espèce masculine habitant cette même demeure et lui désignant l’entrée située devant la maison, l'hiver… « N’en jeter plus la cour est pleine… » : suggestion faite à un Patron devant les tas de paperasseries à compléter, toutes avec le même damné échéancier… « Passer dans la cour des grands… » : oriente les plus talentueux vers des horizons élargis… « Jouer dans la cour des grands... » : veut dire… la même chose… « Faire la cour… » : signifie « lui laisser payer la note du resto »… « Aller à la cour… » : c’est pas vrai!... Textuellement dans Wiktionnaire : « Cette expression remonte aux temps où

Inspirée par...

… une Tite Puce, qui à la naissance ne pesait pas cinq livres... Pour dire que ce n’est pas le « poids » qui pèse le plus dans la balance!... Parfois spontanément je me laisse emporter par l’enthousiasme des gens qui m’entourent. C’est ce qui m’est arrivée il y a une semaine, lorsque d’une conversation à l’autre, ma Douceur ma Belle m’apprit qu’elle s’entraînait trois fois semaine, à raison de quarante minutes de « cardio » et quarante minutes de « muscu » à chaque séance… Non mais!... Et moi qui n’arrête pas de me plaindre que je suis « serrée » dans mes vêtements depuis mon retour de la Chine et mon passage aux Îles, répétant sans relâche « il faudrait bien que »… (… je sais, je sais… je connais très bien la règle du « il faudrait bien que » …) Et bien sachez que ce sont ma Puce ( et un Courageux Monsieur Inuk rencontré ce matin ), qui m'ont enfin convaincue de passer à l’action et de viser le cap "santé". En fait, la semaine passée, j’avais déjà renouvelé mon abonneme

Peut-être...

Peut-être...

… qu’on peut se demander, comment une « jeune » femme, début cinquantaine, peu meubler un dimanche de septembre un peu gris, dans un petit village Nordique, situé à environ 1230 kilomètres de sa campagne natale... Peut-elle être en pleine lecture du roman « Revenir de loin » de Marie Laberge?… Peut-être… Peut-elle être à jaser au téléphone avec un Papa Fitzsou, une Tante Paula ou encore, à faire le numéro d’une Amie?... Peut-être… Peut-elle être à répondre aux missives reçues dans sa boîte de messagerie?... Peut-être… Et si rien de tout cela, se pourrait-il qu’elle ait décidé de troquer l’entraînement contre l’écoute d’un DVD?... Cela même! Et si je dis « Up », ce n’est pas parce que je me suis précipitée à brides abattues sur mon vélo… … plutôt, j’ai inséré ce film de Walt Disney dans le lecteur DVD, et je me suis laissée aller à pleurer, comme un enfant en réalisant, que parfois la vie ne nous mène pas toujours où on l’aurait voulu ni avec qui on l’aurait souhaité, et pas toujours d

"Bonne Fête...

… à toi, ma Meilleure Amie! Je tairai ton âge, par respect, même si j’aurais aimé t’agacer un peu… Il me semble que c’était hier, qu’assise sur le bout du quai, tu t’amusais à taquiner les barbottes avec une branche de saule, un bout de fil, un hameçon et un gros vers bien dodu, découvert sous une roche… Ton goût pour la pêche, la solitude et les moments passés en forêt est demeuré inchangé malgré les années qui elles, ont passé… Ciel que ça va vite, n’est-ce pas? À croire qu’on a grandi à la vitesse du son !... » Ici au Nunavik, les jours se suivent, parfois se ressemblent, parfois nous assemblent… Comme ce matin par exemple, réunies par un Collègue Inuk, nous sommes allées, faire du nettoyage dans le cours d’eau qui divise le village en deux parties. Nous devions tenir compte de la marée, c’est donc dès huit heures trente ce matin ( je vous ferai remarquer que c’est samedi …), que je quittai la maison et retrouvai trois autres Consoeurs au pont principal. C’est fou ce que l’on a s

Princesse Abitibienne...

Dix-sept heures, un vendredi… Ben voyons, en plein le temps de passer à la poste… Juste pour voir… Je découvre avec effroi ( oui, oui, effroi, car moi je me déplace à pied et quand j’ai des cartes de colis, je ne sais jamais à quoi m’attendre …), deux cartes… pour des colis!... Bon, je passe… c’est mon tour… J’avise Sonia ( la postière ) que s’ils sont trop volumineux ( les colis ), je les ramasserai un autre jour… Elle est d’accord… Deux enveloppes : l’une qui m’est adressée mais qui en fait, désire atteindre ma Bonne Fée… Bon, ça passe… La deuxième : une gigantesque ( j’exagère à peine …) enveloppe dont je me doute du contenu après en avoir lu l’expéditeur… Ça attendra avant d’être ouvert, pas le choix, « happy hour » oblige… Je réussis à la glisser dans mon sac à dos « de trek »… Tiens, tiens… 21heures… de retour à la maison, j’ouvre la fameuse enveloppe. J’y découvre entre autres, un mot sur lequel je lis : « Bonjour Princesse Abitibienne … » Je sais que c’est moi, parce que… c’est

Reprise des soirées cinéma...

J’attends impatiemment mon Amie S, qui a gentiment proposé la sortie cinéma. Yes! Une soirée de Filles pour aller voir un film d’ado… Cool, ça non? Pour le reste, journée grise mais sans vent, pour ce jeudi, somme toute, sympathique à marcher. L’air était pur et frais ( selon la yogini Américaine rencontrée ce midi à la Régie, ce serait extraordinairement pur ici… Toujours ça de pris! ...). On respire bien. Quand on lève le nez en l’air, ça sent presque l’hiver, mais en plus doux. Tout arrive à point à qui sait attendre. Je suis certaine qu’il y a des tas de Kuujjuamiut qui rêvent de monticules blancs, dévorés par des courroies cloutées sur fond bruyant… Vous me suivez?... Pendant ce temps, les chiens de traîneaux hurlent à la lune, attendant de s’engager, eux aussi, sur les sentiers blanchis. Ainsi va la vie, au Nunavik… Par ailleurs, j’ai vu que ma Douceur ma Belle avait glissé quelques unes des nombreuses photos croquées au Nord. J’ai bien peur que certaines d’entre elles se retrouv

"Ma Chère..

… Jeune Sœur Chérie, c’est à ton tour, de te laisser parler d’amour … » ( Wow! J’ai vu sur FB que tu as été inondée de vœux d’anniversaire tous plus chaleureux les uns que les autres…Tant mieux… Dommage que ça n’arrive qu’une fois par année : à ce compte, on accepterait peut-être plus facilement de changer le chiffre des années!… Enfin… ) Pour moi, ce fut un drôle de retour au travail. Comme si les deux journées prises pour profiter à plein de ma Douceur ma Belle et de mon Sympathique Gendre, s’étaient transformées en un retour de vacances, nostalgie incluse. J’avoue que les flocons matinaux et la grisaille n’ont pas aidé… Une fois de plus, j’ai remis sur le « tapis », la question de l’achat d’un véhicule. Le coup de cœur à donner pour circuler sous ces cieux incléments, est de plus en plus ardu. Les vêtements ont beau être chauds et choisis avec soin, le vent s’infiltre dans le moindre interstice laissant espérer un peu de chair à nue… Sacré vent!... Pas toujours évidente la vie ici…

"On se revoit bientôt..."

Avec une heure de retard, Ils sont partis, retournant vers leur Abitibi, mon Abitibi. Mais avant, Ils devront quitter Montréal et sa grande ville, se trouver un endroit confortable pour dormir quelques heures avant de suivre la route vers le… Nord???... Enfin… Comme un grand vide, dans le p’tit appart qui a été si incroyablement vivant pendant quatre jours entiers… Comme si le silence était soudainement trop silencieux, la noirceur trop sombre… Comme un grand vide, dans mon cœur de Mère, comme si le bonheur de partager à nouveau ces moments de la vie quotidienne, ravivait l’absence de mes Précieux… Comme un grand vide aspirant, sans être du tout inspirant, vidant du coup, l’air aux alentours… Mais bon, je suivrai leur vol , coup d’ ailes après coup d’ ailes , et puis je ferai confiance et lâcherai prise sur les choses dont je n’ai point le contrôle… « Voilà, ce sera comme ça… » pour les sept prochaines semaines… photo : « On the land again », Kuujjuaq, septembre 2011

Here they are...

Deux jours déjà, que nous sommes ensemble, à explorer les environs, à partager nos émotions et nos futurs souvenirs. Nous avons eu de la chance car malgré le mauvais temps, nous avons pu accéder aux endroits les plus éloignés, en voiture, grâce à la générosité d’un Collègue de travail qui nous a laissé libre utilisation de son véhicule. Sans cela, ça aurait été bien différent et plus essoufflant! Merci à vous, Mr B! Après un samedi relativement tranquille, car mes voyageurs étaient en manque de sommeil suite à la longue route depuis l’Abitibi et l’énervement face au vol à venir, nous nous sommes repris hier en visitant à fond (!), le « land » au nord de Kuujjuaq et vers l’ouest, le lac Stewart et sa base d’ hydravions ( où sommeillaient soit dit en passant, deux Beavers et un Turbo-Otter …). Un peu de « magasin- ange » au Tivi Gallery, où mes deux Visiteurs se trouvèrent quelques souvenirs à rapporter et une virée à la deuxième épicerie du village, le Northern, pour quelque boustifa

By the way...

J’adore cette expression. Elle était utilisée en quantité phénoménale par un confrère de travail, maintenant déménagé à Umiujaq. C’est la première que j’ai adopté d’emblée à mon arrivée, en ne l’utilisant toutefois qu’avec parcimonie… Par gêne… Bizarre non? By the way… ce matin en est un bien spécial… Je me prépare à recevoir de la « visite »… Non, pas de la « visite » : de la « grande visite »! Vous ne devinerez jamais qui!... Ou peut-être que si… D’après vous?... Première fois que j’aurai dans mon petit appart, quelqu’un de ma Famille… Quelqu’un qui aura osé venir voir à quoi ressemble mon Kuujjuaq. J’ai planifié quelques activités, les trucs à visiter, les routes à pédaler. Par chance, j’ai des Collègues généreuses qui ont accepté de me prêter leurs vélos. C’est de cette façon que je leur ferai faire le « tour du propriétaire ». J’aurais bien aimé les entraîner sur l’eau de la Koksoak mais jusqu’à date, ça ne fonctionne pas… J’ai essuyé un refus, une non disponibilité, un bris m

Pardonnez-moi...

… mais j’en aurais encore un que j’aimerais bien partager avec vous… Promis, c’est vraiment, vraiment le dernier, celui rédigé le 21 août, et que j’avais intitulé : « Suite et fin… » « … j’ai pris congé pour les quatre derniers jours. Je voulais juste « être »… Respirer mes Enfants, suivre mon Rang, compter mes Amours… Je voulais retrouver mon Méo et mon P’tit Bonheur, déguster au soleil levant, un café au bout du quai… Je suis allée rire avec Papa Fitzsou, l’ai promené jusqu’à Rouyn chez ma Chum G, à qui je devais un câlin, le jour de son anniversaire… J’ai vu ma Capillicultrice et mon Esthé, mon Amie Marie et son Mari, Sœurs et Beau-frère, mon Bon Cousin qui n’a rien perdu de son rire contagieux, revu ma Précieuse Jenn… Je me suis permise d’accueillir quelques plaisanciers, quelques aviateurs en quête de vols… Et me voilà chargée à bloc pour les onze prochaines semaines. Ma Douceur ma Belle est venue me reconduire à l’aérogare de Val-d’Or après avoir partagé un dernier repas au Paci

Encore juste une petite fois...

Pendant les quatre journées où j’ai traversé une partie du Québec et du Canada ( ben quoi !...), j’ai continué à prendre des notes dans mon carnet de voyage… Je ne vous retranscrirai pas tout, mais je tiens absolument à vous raconter deux moments en particulier. Le premier me ramène à l’Islet-sur-Mer, où j’ai passé la nuit du 15 août. Je fus, comme les trois étés précédents, accueillie à bras ouverts par les propriétaires du gîte de l’ Anse aux Oies. Après que j'eus profité du gargantuesque souper cinq services à l' Auberge la Marguerite située juste en face, M. Arcand, mon Joaillier ( ça fait aristocratique …), avait organisé une veillée sur le bord du Fleuve. C’est à la lueur du feu, en compagnie de deux de leurs Bonnes Amies, que je chargeai mon cœur de P’tits Bonheurs… Que de beaux et bons souvenirs… Le 16 août, ayant roulé sur la 132 jusqu’à St-Pierre les Becquets, puis sur la 138 jusqu’à Pointe-aux-Trembles, je dus poursuivre encore plus loin mon chemin, car la Tante ch

Maison à vendre

Fini les histoires de voyages, de vacances… J’ai le goût de passer à autres choses comme… vous raconter… … C’était peu après le tout petit, mais charmant village, de St-André de Kamouraska. La 132 se déroulait sous mes yeux avec son lot de virages, de pics montagneux et les rigolos « coucous » intermittents du Fleuve. Soudain, Elle m’apparut, toute fin seule sur le bord de la route… Comme si la foudre m’était tombée dessus, d’un coup… Je poursuivis sans m’arrêter. Dans ma tête, je me mis à entendre ces ritournelles : « Retournes-y, c’est un signe … » « Ben voyons, ça n’a aucun bon sens… » « Allez, fais demi-tour, je te dis, je sens que c’est un signe … » « Voir si je vais faire ça… » « Tant pis pour toi, tu vas le regretter tout le reste du voyage … » « Tant pis alors… » ... quelques temps plus tard... … « Je te l’avais dit … » « Ben oui, tu me l’avais dit; regarde ce que ça a donné… » « Oui mais là au moins, tu le sais … » Et c'était vrai. Je n’ai jamais su Qui des voix étaient Qu

La route du 14 août...

... Vers huit heures ce matin, j’ai quitté Cap-aux-Meules pour reprendre le large. La traversée en mer a duré cinq heures. Le soleil, pour me narguer, était au rendez-vous. C’est donc le nez au vent que j’ai navigué sur le Golfe St-Laurent. Et c’était bien correct… J’ai ensuite roulé pendant des heures. De Souris à Fredericton, les kilomètres ont défilé, les uns après les autres. Pour atteindre l’hôtel où j’avais préalablement réservé une chambre, j’ai dû passer par un petit chemin de campagne où j’ai aperçu un très beau ranch. Superbes planches de verdure à perte de vue, piquées de clôtures de bois blanchi… De toute beauté… Chemin faisant, je repensais à toutes les places que j’avais pu visiter depuis le début de l’année. Ainsi, si le premier janvier je dormais à Kuujjuaq, le 17 du même mois, j’étais à Montréal. Et à partir de ce moment, j’ai refermé mes ailes pour dormir à Edmonton, Inuvik, Yellowknife, Quaqtaq, Winnipeg, Québec, St-Mathieu d’Harricana… J’ai foulé le sol à LG-4, St-

Carnet de voyage du 13 août...

Le mot de la fin… Journée mollo, un peu tristounette. La dernière avec les Madelinots. Je sais bien que toute bonne chose doit avoir une fin… Je comprends… Plein de questions surgissent en moi. Est-ce que je reviendrai aux Îles un jour? Si oui, irai-je à Grande-Entrée? Ailleurs? Y reverrai-je la Sympathique Famille C-D? Retournerai-je fainéanter sur la terrasse du Bistro Plongée Alpha? Énigme… En fin de journée, j’ai reçu un super cadeau de Mme C : un plein pot de homard. Comment refuser? Trésor des mers inestimable… Demain matin, très tôt, je quitterai Grande-Entrée vers Cap-aux-Meules. J’ai rendez-vous avec le traversier… Allons, les vacances ne sont pas finies. Après tout, le voyage de retour s’annonce également comme une longue aventure. "À tes marques, prête, pars!..." p.s. je vous partage textuellement ce qui suivait ce billet dans mon cahier de bord : « Route 2 – Dégelis - Notre Dame du Lac - sortie 37? - Cabano - stop à droite - stop à gauche - Down town - 4 stops à

(BONNE FÊTE À TOI...

... Jeune Frère!... Que s’envolent vers toi tous les bonheurs du ciel !... xoxoxo ) Carnet de voyage du 12 août… Ce que je ressens? Relaxation? Recueillement? Reconnaissance? Accomplissement?... Probablement un peu de tout ça… et plus encore… Ce fut une belle journée, à l’image de toutes les autres où lecture, sieste et marche au bord de la mer, se sont succédées suivant le rythme lent des vacances. J’ai savouré chaque seconde, comme si c’était la dernière. J’aime cette sensation d’avoir à m’occuper que de moi. Sans égoïsme ni narcissisme... Mais en même temps, surtout en cette deuxième semaine, l’absence d’un Compagnon de vie à mes côtés, me laisse un arrière goût de manque… Je réalise que découvrir, observer, admirer, seule c’est bien, mais à deux, serait mieux! Mais bon : pour cette vacance, il n’y eut aucun Prince « Charmeur » à l’horizon. Je ne fus « charmée » que par le chant langoureux de la mer et la valse des nuages flottant, et interrompant par le fait même, l

Carnet de voyage du 11 août...

Le chant des galets… Il y avait dans ce matin, une certaine clarté dans l’air, laissant présager que la pluie, ne se montrerait pas tout de suite. J’enfilai chandail et coupe-vent, et une écharpe enroulée autour du cou, je pris la poudre d’escampette avec Snoopy, mon nouvel Ami. Nous marchâmes jusqu’au bout du chemin Pealey, puis nous tournâmes à gauche sur la plage désertée et abandonnée par les touristes. Au bout d’un moment, un sentier se dessinait, sinuant le bord de la falaise. Nous le suivîmes, profitant du vacarme des vagues se brisant contre ces rocs « roussaillons »… Chargée à bloc de l’air marin, je revins vers mon gîte le temps d’un repas léger, d’un peu de lecture et bien sûr, d’une longue sieste. À mon réveil, l’horloge indiquait quinze heures. Il était temps que je ressorte prendre l’air. Snoopy me suivit jusqu’à la plage où là, me voyant perdre mon temps à ramasser Pierres à Vœux et Pierres tout court, il finit par me fausser compagnie. Ça ne m’empêch

Carnet de voyage du 10 août...

Enfin le retour du soleil! Toujours accompagné de son Ami le Vent, mais quand même! J’ai pris une longue marche sur la plage de la Dune du Nord ou peut-être était-ce celle de la Pointe-aux-Loups? Après tout, qu’importe! À peu de choses près, il y avait le sable et la mer, les deux à perte de vue! J’ai poussé ma chance jusqu’à Havre-aux-Maisons. J’ai refait le chemin de la Pointe-Basse jusqu’au phare du Cap Alright où j’ai mangé mon sandwich provenant de la Fromagerie Pied-de-Vent, située non loin de là. Auparavant, j’avais été zieuter du côté de l’aéroport et pris quelques bouchées au Fumoir d’Antan faute de m’être rivée le nez à l’Auberge de la P’tite Baie, fermée un jour par semaine, bien entendu, le mercredi... Je n’ai pu m’empêcher de poursuivre la route du Chemin des Montants, et même deux fois plutôt qu’une, pour y croquer l’imposant « Gîte de la Falaise », référence future que je transmettrai à ma Bonne Amie G. À Pointe-aux-Loups, sur le chemin du retour, je me suis

Carnet de voyage du 9 août...

Il pleut encore, Bergère… En ouvrant les yeux, c’est le gris des nuages qui m’attendait. Ça et le livre débuté hier soir avant d’aller au lit. Il y a belle lurette que je n’ai eu, ni pris autant de temps pour lire! Cool les vacances! Je me suis quand même extirpée de la maison en fin d’avant-midi pour jouer à la touriste malgré la bruine et la fraîcheur du temps. J’ai marché vers l’Île Boudreau, visité la Maison du Potier à Grosse-Île ( où j’ai acheté de jolies chandeliers ); vu la plage de la Grande Échouerie*, me suis recueillie quelques instants à l’église Holy Trinity à Grosse-Île… Retour à la maison, le temps de m’empiffrer de tartiflette, mélange de pommes de terre, oignons, bacon et fromage Pied-de-Vent… Re-lecture, re-sieste et re-souper au Bistro Plongée Alpha : rouleau printanier au homard et salade fraises, chèvre, pacanes et coppa**. Un brownie avec ça? Décidément, je deviens une habituée… p.s. Juste avant souper, je suis entrée dans la boutique de Mar