Je ne l’ai jamais fait auparavant, peu importe où je vivais…
Ici, parce qu’une « légende » (qui n’en est pas vraiment une) dit qu’à tout moment, quelqu’un peut entrer, se diriger vers le frigo et se servir à manger, j’en ai pris l’habitude…
Bon, je ne crois pas que ce soit déjà arrivé chez un « qallunaak »* mais sait-on jamais… et je n’aimerais pas devenir « la » légende…
Ainsi donc…
Dès que j’arrive chez-moi, je tourne derrière moi, le loquet de la porte extérieure . Façon de me sentir en sécurité.
« Voilà. C’est comme ça… » Et ne me demandez pas pourquoi…
Ce matin, un peu en retard, je commence à chercher frénétiquement ma clé, car on doit l’avoir pour barrer derrière nous. De là probablement, l’expression : « Fermer à clé »…
Mais voilà qu'elle a disparu! Intriguée, car je ne m’en sépare jamais, j’ouvre la porte, à tout hasard…
Devinez ce que j’y ai trouvé?
Morale de l’histoire : dans mon quartier, les gens n’ont pas encore très faim!...
L’Ange A...mnésique!…
*homme blanc
photo:"Éloquence", Kuujjuaq, juillet 2011
Commentaires
mon copain, compagnon de travail, recevait toujours la visite de la belle-famille la journée de l'épicerie...
Maintenant, on se rend au frigo municipal lorsqu'on veut manger "gratos".
On se modernise, même à Kuujjuaq!!!
Plus que 9! Yéééé!
:O)