(Ce qui suit est une traduction libre, d’un texte en anglais ayant circulé sur Internet il y a quelques semaines de cela… Je ne gagnerais peut-être pas de prix, mais je crois avoir conservé l’essence même du message… Enjoy!...)
« … Il était une fois…
... une Petite Fille assise, esseulée, sur un banc de parc. Les gens passaient, nonchalants, sans s’inquiéter de son regard si triste.
Habillée d’une robe rose usée et sale, sans chaussure, elle se tenait là, sans rien dire, pendant des heures, à regarder passer les gens. Tous allaient devant, sans jamais s’arrêter.
Le jour suivant, je décidai de retourner au parc pour voir si la Petite Fille s’y trouvait toujours.
… Elle y était, à la même place que la veille, avec la même tristesse dans les yeux. J’allai vers elle, car selon moi, un parc plein d’étrangers, n’était pas un endroit pour un enfant seul.
Comme je m’approchais, je remarquai l’effet de la robe dans son dos. C’était grotesque. Je pensai que c’était peut-être la raison pour laquelle les gens ne lui parlaient pas. Règle générale, les gens ayant des difformités ne sont pas bien acceptés dans notre société de perfection, pas plus d’ailleurs, que les gens voulant leur porter assistance.
M’apercevant, la petite fille baissa les yeux pour éviter mon regard. Je vis mieux la forme de son dos. Il y avait une énorme bosse. Je lui souris pour lui faire comprendre que j’étais là pour l’aider. Je m’assis à ses côtés et la saluai d’un simple « Allô »…
photo: "Banc délaissé", Beijing, mai 2011
(suite demain...)
« … Il était une fois…
... une Petite Fille assise, esseulée, sur un banc de parc. Les gens passaient, nonchalants, sans s’inquiéter de son regard si triste.
Habillée d’une robe rose usée et sale, sans chaussure, elle se tenait là, sans rien dire, pendant des heures, à regarder passer les gens. Tous allaient devant, sans jamais s’arrêter.
Le jour suivant, je décidai de retourner au parc pour voir si la Petite Fille s’y trouvait toujours.
… Elle y était, à la même place que la veille, avec la même tristesse dans les yeux. J’allai vers elle, car selon moi, un parc plein d’étrangers, n’était pas un endroit pour un enfant seul.
Comme je m’approchais, je remarquai l’effet de la robe dans son dos. C’était grotesque. Je pensai que c’était peut-être la raison pour laquelle les gens ne lui parlaient pas. Règle générale, les gens ayant des difformités ne sont pas bien acceptés dans notre société de perfection, pas plus d’ailleurs, que les gens voulant leur porter assistance.
M’apercevant, la petite fille baissa les yeux pour éviter mon regard. Je vis mieux la forme de son dos. Il y avait une énorme bosse. Je lui souris pour lui faire comprendre que j’étais là pour l’aider. Je m’assis à ses côtés et la saluai d’un simple « Allô »…
photo: "Banc délaissé", Beijing, mai 2011
(suite demain...)
Commentaires
Que de souvenirs avec ton histoire...Ça me touche vraiment... Je peux te dire qu'il y a beaucoup d'injustice dans la rue et dans les parcs entre les individus...Nous sommes privilégiés...
Tu sais que ce n'était qu'une partie de mon travail auparavant...
Mais à la longue ça use son homme...
Ciao... L'ange du nord du Nord