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N'ayons pas peur des mots...



Un samedi, fin d’avant-midi : l’époussetage est fait, la balayeuse a aspiré tout ce qu’elle pouvait trouver sur son passage, les draps sont propres, le linge lavé et rangé, les comptes payés (mon compte vidé!)…

Déjà…

Onze heures : j’attends les Amies pour le « Chinese Tea Party » prévu vers quinze heures… D’ici là…

Je vois bien ces mots, « tous ces mots, ce ne sont que des mots »* tracés sur les murs il y a déjà plusieurs semaines...

Histoire d’amour en six mots, découverte par hasard dans le commentaire d’une bloggeuse laissé à un bloggeur

Je sors la boîte de plastique transparente, contenant une partie des couleurs du monde… Je farfouille dans le tas de pinceaux tout usage, en choisit trois, avec trois couleurs… Brun, noir, rouge…

C’est que j’hésite…

Puis à main levée, je m’élance à l’assaut de ce mur, s’offrant à moi, pur et beige…

Quelque temps plus tard…

Les mots sont nés et ressortent sobrement de la toile improvisée…

Dorénavant, ils s’ancreront et contribueront à faire naître, le plaisir de « jouer à vivre » dans l’âme de l’Ange

*Nicola Ciccone, « J’t’aime tout court »

photos: "Au pied de la lettre", Kuujjuaq, juin 2011

Commentaires

Zoreilles a dit…
T'as de la suite dans les idées, toi...

Tu peins sur tes murs ce que tu voudrais intégrer dans ta vie, c'est efficace. Moi, j'affiche sur mon frigo ce dont je voudrais m'imprégner pour toujours. Des fois, la feuille a le temps de jaunir avant que je commence à mettre en pratique ce que je veux!!!
Anonyme a dit…
Bonjour madame Fitzsou,
Je ne vous connaissais pas encore des talents de peintre en lettres. "Viens, on va jouer à vivre", c'est formidable. je connaissais jusqu'à présent "Viens on va jouer dehors" de Mademoiselle K, et ça n'a rien à voir...
Sur une des photos de votre intérieur, j'ai flashé sur un vase anthropomorphe très original. C'est de l'art local ?
Bien à vous.
Tu sais Zoreilles, j'avais usé du même stratège au Camp de Filles dans le P'tit Nord. Sur deux des poutres j'y avais inscrit:
"Si tu es capable de le rêver, tu es capable de le réaliser" de Walt Disney et
"Les grandes oeuvres jaillissent non de la force mais de la persévérance" de Samuel Johnson.

M. Sobieraj:...anthropomorphe... "qui a la forme, l'apparence d'un homme"...Bon alors non, ce n'est pas de l'art local... Je l'avais acheté dans un centre de jardinage... parce qu'il me faisait sourire quand je le regardais!... Presque aussi efficace qu'un vrai homme... ;-)

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