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Mardi, 5ième jour d'expédition




Nous sommes le 24 mai, six heures du matin : je suis plantée là, debout dans un « no where » près du village de Daweihao, le visage tourné vers le soleil, mon cahier d’écriture à la main. Le camp s’éveille lentement, les conversations se font discrètes et le babillage chinois est entrecoupé du cri des coucous.

Une autre journée qui commence!

Spécial aujourd’hui : nous sommes cinq à avoir opté pour la visite de deux villages traditionnels au lieu de l’ascension du Mont Simatai qui se voulait encore plus ardue que celles des jours précédents.

Après à peine quelques kilomètres de route, on nous débarquait en plein cœur d’une petite rue bordée de maisons de briques rouges. Impossible pour moi de vous dire où nous étions : le « no where » avait juste changé de place!

Un couple Chinois nous a accueilli et a accepté avec plaisir de nous faire visiter les lieux. J’ai réalisé combien nous étions bien au Canada, avec nos salles de bain complètes, nos salons, cuisines, chambres à coucher.

Nous sommes bien en tout, tout court!

J’ai croisé chemin faisant, une jeune femme qui, pelle à la main, s’esquintait à bâtir sa propre maison; des hommes qui travaillaient à une fondation, un coq fier de ses « poules » (!) et pour finir, nous avons escaladé une montagne de ronces!

Chum de Trek Jo s’en rappellera sûrement ainsi que Chum de Trek Mar, car l’une portait des bermudas courts et l’autre des sandales. C’est qu’on ne devait rien escalader du tout nous ce jour!

Au retour, une marche avec Chum de Trek Ju vers un « parc d’amour », quelques clichés, tirés ici et là, une fois de plus, un agréable souper, et enfin, une soirée à déconner…

« Voilà! C’est comme ça. » Nous voilà fin prêts à nous envoler vers la sixième journée… de trek!

photos:
"Rustique mais fonctionnelle", Chine, mai 2011
"Tiens: une Fitzsou Chinoise!", Chine, mai 2011

"Time in China", Chine, mai 2011

Commentaires

Le factotum a dit…
Tout un dépaysement ...

C'est vrai qu'on a des maisonnettes tout confort ici.

"une jeune femme qui, pelle à la main, s’esquintait à bâtir sa propre maison"

J'en connais qui en ont fait autant ici.
M. Le Factotum: je sais qu'il en existe partout dans le monde, de ces femmes courageuses qui n'ont pas peur à leurs ongles!!!

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