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Messages

Affichage des messages du février, 2011

Un autre monde...

Samedi, 26 février 13:15 pm , Hôtel Clarion, Québec "... le plancher est en céramique ébène glacé. Les trois canapés disposés en U, se causent dans un coin discret de l'immense hall d'entrée... La musique s'envole, langoureuse. Je peine à tenir les yeux grands ouverts sur ce monde de conversations à mots feutrés, fusant ici et là... Pourtant dehors offre un soleil magnifique même si le vent tiraille fort pour avoir le dernier mot..." Je suis arrivée dans la capitale, MA capitale (!) hier soir ( vendredi ), juste à temps pour aller avec l'Amie LouP, descendre quelques bières dans un pub de l'avenue Cartier avant de déménager nos pénates au Graffiti, pour y déguster des plats de pâtes. C'est humide à Québec. Le froid me transit et en profite pour réveiller d'anciennes douleurs à la hanche... Traître!... Samedi, 11:30 am ... Amie LouP avait organisé pour moi, une séance de massage à l'hôtel Clarion. Maude fut un ange de douceur et s'efforça de

Palace Royal...

... ou inspiration médiévale pour un Ange dans une chambre de Princesse!... ( photos suivront aussitôt que je me serai procurée des piles pour ma caméra qui a décidé de bouder la splendeur des lustres, l'opulence des espaces et l'originalité des balcons s'ouvrant sur les dix étages du Palace Royal ...) Wow! Je suis à Québec depuis vendredi soir. J'ai atterri chez mon Amie LouP chez qui j'ai séjourné jusqu'à cet après-midi... Et chez-elle, mon portable a définitivement refusé de se brancher sur son réseau sans fil... ce qui explique mon silence des derniers jours... Mais j'ai lancé quelques mots que je vous lancerai à mon tour demain, dans des paragraphes qui se voudront plus ordonnés et organisés... Tout ce que je peux vous dire, c'est que j'ai vécu de merveilleux moments, que j'ai fait de belles rencontres ( dont celle de mon Ami Jeannot le Madelinot! ...)

Trop tard pour être vrai!

Ben voilà! J’ai encore une fois exagéré sur le pain béni, comme aurait dit ma mère!... Il est très tard moins le quart, ma valise n’est pas bouclée, et je suis à pianoter sur ce clavier… Il faut croire que j’ai de bien drôles de priorités… Mais en même temps, je me dis, quant à être réveillée dans deux-trois heures… autant être déjà debout!!!...( insomnies obligent …) Non, farce à part, je vous laisse ce coucou avant de fermer, et ma valise et mes yeux, sur ce jeudi qui m’aura apporté finalement de belles surprises : tout d’abord, une volée de « ptarmigan », ces jolies perdrix blanches à queues noires, qui ont pris leur envol sous mes yeux ( et ceux de Stella espèce de caniche blanchâtre qui m’accompagnait dans ma marche ) ce matin!… Drôle le cacassement qu’elles font… Puis ce soir, je quitte mon appartement pour un souper avec M. Le Factotum quand, rendue à l’Auberge, j’aperçois le profil trop bien connu de mon Ex-Bof… Incroyable! Nous cumulons à ce jour, un trois dans trois!... Troi

Et si je n'avais rien à dire...

… parce que j’ai partagé souper et photos avec Oubedon ( parce qu’il revenait de vacances ) et qu’après lecture de mes courriels… il serait maintenant trop tard pour une quelconque ponte de billet? Et si, parce que par hasard, j’aurais trop tardé, et que malheureusement, la fatigue, telle une glu, aurait envahi mon cerveau, et que je ne pourrais plus aligner deux mots l’un à la suite de l’autre? Mais alors, je devrais humblement vous demander d’excuser mon absence… Vous croyez que je peux faire ça… Encore une autre fois?... Ce soir, l’ Ange en moi se le permet… Photo: Winnipeg, Portage Avenue, février 2011

Soleil de faux printemps...

Ce matin il avait l’air de rien. Le temps était un brin frisquet, sans excès… J’ai marché jusqu’à l’établissement, pas très loin de la Régie, où était prévu la deuxième partie de la formation donnée par Diabète Québec. Jusque là, rien de spécial… Midi ( et trente …) sonna. Je rebroussai chemin pour retourner au bureau… Et c’est là, là… Là qu’il m’attendait… Il était d’une douceur sucrée (!) à souhait… D’une chaleur pénétrante… D’un éclat aveuglant… Il était là, comme un seul homme, petit soldat, au garde-à-vous dans l’immensité bleutée du Nunavik… Ciel que ça a fait du bien! Comme une odeur de printemps à -22 degrés celsius… Le soleil a dégivré du coup mes angoisses de l'hiver et m’a piqué un de ces clins d’œil à faire rougir une tomate… C’est là, là, que j’ai su… que j’ai compris… Peu importe le temps… le printemps n’est plus très loin!... photo: un coin que je croyais touristique, Winnipeg, février 2011

Smudge*

« Celle qui semblait la plus âgée des Sages, Velma, se leva soudain de table. Son Voisin avait sorti d’une sorte de besace perlée, une immense coquille d’ormeau, une tresse de foin d’odeur, et un carré de coton rouge enrubanné de jaune… Avec précaution, il défit le lien, pinça quelque chose à l’intérieur du carré de coton, brisa quelques brins de foin dans la coquille et Velma ramassa le tout et s’avança près de la scène… Elle craqua l’allumette qui enflamma immédiatement les herbes. Une odoriférante fumée s’éleva dans l’air… ... Comme un parfum de marijuana ou d’un feu de foin de printemps … » Gary, le Sage assis à mes côtés, m’explique… C’est une forme de méditation… Au début de la journée, on lave notre esprit afin que nos yeux voient plus clairs, que notre bouche et nos oreilles soient exempts de médisance, que notre cœur s’ouvre… Velma la Sage, tient une plume blanche dont l’extrémité noire semble pointer le ciel … Les gens se lèvent et se présentent devant elle. La file est imm

Premier Défi...

Nous sommes mardi, 15 février, il n’est pas 9 :00am… J’ai les mains moites, et Looee, cette belle et douce Inuk assise à mes côtés, presse la paume de sa main entre mes deux omoplates en signe d’apaisement… « You will be ok!... » me dit-elle. Les gens arrivent par petits groupes. J’ai conscience que la salle se remplit de visages inconnus mais amicaux. Je me concentre sur ma respiration… Les présentations débutent. J’entends mon nom… Je me lève et me dirige lentement vers le podium et prends place derrière le lutrin. Je me sens tellement nerveuse, que je décide d’abandonner ma feuille sur le dessus et j’abaisse mes bras le long de mon corps en joignant mes mains… Je prends une grande inspiration… «Excuse my terrible English!... Greetings to NADA… » blablabla, blablabla, blablabla… L’ Ange était lancé! Je me suis adressée en anglais, à environ 400 délégués venus des quatre coins du Canada. C’était ça mon premier grand Défi de la semaine… En tant que présidente d’IDN ( Inuit Diabetes Ne

Tranche de vie

( toujours le 14 février …) « … je ne peux m’en empêcher… Comme ça, en plein souper quatre services, un soir comme les autres (!)… … euh… … j’alterne les bouchées avec les pages du bouquin « Dear John » de Nicholas Spark, roman débuté il y a un peu moins de cent ans… … potage et verdures appartiennent déjà au passé… Le basmati attend sagement aux côtés d’un saumon délicieux, baignant dans sa sauce tomatée à la « je ne sais quoi » car je n’ai ce soir, ni goût ni oreille (!) pour le dire ( ou le répéter )… … le Tiramisu a atterri comme un seul homme, à la toute fin, au moment même où, après avoir siroté du shiraz pendant trois heures, je signifiais au magicien qui faisait mélodier sa guitare, que j’avais apprécié sa musique en sourdine… … le resto nargue Winnipeg du haut de ses douze étages. Ambiance de flammes d’amour, musique jazzée, fleur rose sur nappe blanche, conversations feutrées et service impeccable par une impeccable Filipino aux longs cheveux et tablier sombres… … « Everyth

Désolée...

… d’avoir manqué autant de rendez-vous avec vous! Cette semaine, je serai plus assidue, promesse d’ Ange-aérien ! Je partage les écrits du 14 février, jour de la fête de l’amitié (!)… « … suis attablée pour le petit-déjeuner, au « Je n’arrive pas à lire le nom apparaissant à l’envers dans la vitrine », petit resto simplet sur St-Mary Ave, Winnipeg, Manitoba… … c’est le genre resto-aquarium, avec les tables installées en bordure de grandes vitrines un peu sales, dont la vue plongeante surplombe le downtown… … Winnipeg s’est révélé à moi, calme et abandonnée, tard hier ou tôt ce matin ( le 13… ). Pour une ville de 700 000 âmes, les rues étaient désertes mais joyeusement éclairées. Une fine couche de neige recouvrait les voies de circulation comme on en aurait tenté d’enrubanner la ville… … pour expliquer, le chauffeur de taxi me lança qu’il était 1 :00am, un dimanche… ... je veux bien… … l’architecture de la ville est très belle. Beaucoup d’immeubles spectaculaires avec des façades de

Ouf!

J'ai presque peur d'écrire... tout d'un coup je perds le contact encore une sainte fois?? Depuis deux jours que je tente de me brancher sur mon blog, sans succès... Je dois avoir quelques 4 billets, jetés en mots pêle-mêle, en attendant d'avoir un seul petit espoir de vous glisser quelques nouvelles... ... Je vais bien... Le rhume de "femme" évolue normalement et j'espère une fin d'ici quelques jours... Je suis pour une dernière nuit, à Winnipeg. Je quitte demain après-midi pour Montréal. Les conférences auxquelles j'ai participé, étaient hyper intéressantes. Et j'adore ce contact avec les communautés autochtones à ce niveau national. J'ai passé beaucoup de temps avec les "Sages", invités pour partager quelque partie de leur philosophie de vie en rapport avec ce problème bien réel, de sang sucré coulant dans leurs veines... En lien avec ces conférences, je fus interviewée ce matin ( imaginez, on cherchait une personne francophone.

Voyager léger...

Ça y est, je l’essaie… Je pars avec la plus petite de mes valises et mon sac à dos… Pour la première fois en 15 mois, j’expérimente le « voyager léger »… J’ai hésité longuement… J’avais placé vêtements et autres sur mon lit pour estimer le contenant… J’avais le choix entre une grosse valise à moitié vide ou une petite très pleine… Étant donné mon peu d’entrain à faire ce voyage, j’ai opté finalement pour la deuxième… Est-ce que je le regretterai? Est-ce que j’ai oublié quelque chose qui deviendra flagrant une fois sur place? Je révise… Vêtements pour demain… Ceux de mardi et mercredi sont dans mon sac à dos, au cas où… on perdrait ma « tite » valise… Jeudi, ça va, vendredi aussi… J’ai mon dossier, mon portable, ma trousse de maquillage (!), mes livres, ma caméra, mon cellulaire, ma carte de crédit, mes lunettes et du papier bulle… Euh!... Du papier bulle?... Oui, plein de papier bulle, ayant déjà voyagé Montréal-Kuujjuaq et qui fera maintenant Kuujjuaq-Montréal-Winnipeg-Montréal où il

Salut M'man!

" Aujourd’hui, Tu aurais eu, si telle avait dû être Ta vie, 84 ans… Mais bon, je sais qu’il faut arrêter de compter, quand le cœur cesse de battre … Juste comme ça, par curiosité, en souvenir… C’est fou, comment malgré tout, les êtres nous imprègnent de leur absence après nous avoir baignés de leur présence… Comme si jamais rien ne disparaissait vraiment… " Aujourd’hui, j’aimerais bien me coller contre ma Mère… J’ai un de ces rhumes d’enfant, vous savez, le genre où on rêve de la soupe "Lipton" poulet et nouilles, d’une moelleuse couverture, une boîte de « Kleenex » à nos côtés, et la poubelle pas très loin… Et bien… … Je me suis prise en main, et j’ai réalisé quelques uns de ces rêves cet après-midi! Après avoir été reconduire à l’aérogare, la Greffière du village et son conjoint, je me suis arrêtée au Newviq’vi* pour y faire quelques achats. J’ai glissé dans mon sac du Vicks*, de la vraie glace à la vanille Coaticook, de la Lipton et des croustilles!... Avec t

Cinéma...

J'en reviens à peine: Unstoppable (je crois!), film d'action tiré d'un fait vécu... C'est pourquoi je ne serai pas longue ce soir... La fatigue me nargue... Je suis allée m'entraîner après le travail. Yé! Je me suis trouvée une deuxième motivatrice. J'aurai donc l'Amie V et maintenant la Grande C... S'il y a des intéressés parmi vous, don't be shy! Il s'agit juste de me faire penser quatre fois par semaine, à prendre la direction du gym... Pas trop forçant quand même... Tout ça dans le but que votre Ange soit le plus en forme possible pour marcher une toute petite partie de la Grande Muraille de Chine ... Bon, à part ça, la congestion et l'écoulement nasal sont au rendez-vous... la toux sèche aussi! Je me demande bien quelle sorte de nuit on a prévu pour moi... Tourlou!

Divagation...

« Quand tu reviendras de là-bas, quand tu auras fait le vide du plein de ta vie, dis-moi… Promets-moi… Quand de ces longs jours, ne restera plus que les souvenirs, les effluves, les rires, dis-moi… Promets-moi… Quand les mois d’hiver se seront enfin tassés, qu’ils auront fait place au soleil jaunasse du printemps, dis-moi… Promets-moi… Promets que de tes sens tu me feras revivre ces instants… …que tu sauras me décrire avec exactitude la couleur orangée-bleutée des flammes dans le poêle à bois… … que tu sauras me partager l’odeur de boucane qui aura flotté dans l’air… … que tu sauras me faire goûter un peu de cette nourriture, celle qui nourrit et le corps et l’esprit… … que tu sauras me faire ressentir la rugosité de l’écorce en caressant mon corps de tes doigts crevassés… Quand le temps n’aura plus autant d’importance que l’ici… Quand nous aurons le présent rien qu’à nous et que pour nous… Jure-moi alors de me rappeler, que l’ange ne s’était pas envolé pour rien… »

Hum!

« … Il ( Elle...) avait besoin des ailes. Elles nous montrent les horizons infinis de l’imagination, nous portent jusqu’à nos rêves, nous conduisent dans des endroits lointains. Ce sont les ailes qui nous permettent de connaître les racines de nos semblables, et d’apprendre d’eux. » Paulo Coelho, « La solitude du vainqueur » Bon alors c’est pour toi ce soir, ma Bonne Fée… J’espère que tout s’est bien déroulé…

Rencontrés sur mon chemin...

… Je n’ai jamais aimé les grands secs, le genre « grande échalote »… Je les préfère élancés, bien garnis, sans toutefois qu’ils soient trop dodus… Je les aime grands, très grands… Mais quand même, il y a une limite là!... Disons juste, beaucoup plus grands que moi ( pas vraiment difficile quand on fait 157cm ou si vous préférez, 5 pieds 2 pouces !). La grandeur, c’est pour répondre à mon sentiment d’insécurité, ou à mon besoin de sécurité… ... Pareil!... Au moins quand la tête me dépasse, je me sens protégée, en confiance. Je peux m’imaginer des bras, me sentir entourée, comme dans un cocon. Je peux m’appuyer, comme sur une épaule… De toute ma vie, j’ai toujours préféré les plutôt blancs aux plutôt noirs, et ce, sans contredit… Et bien que la majorité ait le teint vert, surtout tous, je les choisis sans maladie!... Et n’eut égard à leur culture, qui me touche particulièrement, je dois me dire en bon Ange, que les regarder, c’est déjà plus qu’assez!!!... photo: Kuujjuaq... par le rac

Travaux lourds..

Lundi dernier : je reviens du bureau, empruntant le nouveau raccourci qui rallonge ma vie (!). Soudain, j’entends une espèce de claquement sec derrière mon dos… Il fait sombre, seule la lueur du Nord éclaire le sinueux sentier, tout à coup un éclair de génie traverse mon cerveau... Ciel ! Mon message!… Celui apposé sur mon sac à dos depuis novembre, annonçant le Défi de la Grande Muraille de Chine pour ramasser des fonds pour Diabète Québec du 17 au 27 mai 2011 prochain ( assez discret comme rappel non ?)... J’étirai rapidement le bras vers l’arrière juste à temps pour capturer l’insolent qui voulait suivre le vent et prendre le large sans un au-revoir… Hum!... Arrivée à la maison, j’examine la situation. La colle sous le velcro utilisé pour fixer l’annonce sur le sac, est complètement figée et inopérante… Je devrai trouver une autre façon d’afficher... Alors toute la semaine, dans mon sac, il y avait : un marteau, des boutons pressions, l’affiche… Et toute la semaine, je me disais

Les Voilées du Nord...

La plupart déambulent à pas pressés, poussées par cette hâte de se trouver au chaud… Derrière elles suivent les petits, pas pressés… Couleurs et formes les habillent au même titre que les cultures qui s’entrechoquent sans se toucher… Tuques bien calées sur les paupières, cache-nez relevés jusqu’à ce qu’il n’y est plus qu’une mince fente d’yeux, ne laissant visible, qu’une minorité... Fente se refermant encore plus sous les bises*… Le froid attaque… Chacune s’engouffre dans son quotidien sans lendemain... Les Voilées du Nord… Ce ne sont pas tant les Inuits que les Blancs, qui se cachent ainsi, du froid, de leur vie, de leurs envies… Certains Braves, eux, découvrent leurs visages et l’offrent, avec leur âme, au Nord dur et glacé! C’est ma Chum Gar qui m’a sorti cette appellation cet après-midi, alors que nous faisions nos emplettes au Centre d’Achat… euh… au Newviq’vi*! Et comme ce soir, nous nous étions votées à l’unanimité, un souper de filles, non seulement en ai-je profité pour « me

Sortie

J’ai soupé avec mes Amies… Désolée, Ami Er, mais tu étais en minorité! Le lounge du Kuujjuaq Inn était plein à craquer ( j’exagère à peine …) pour le « Happy Hour »… Après quelques bières, nous sommes montées nous installer dans la partie resto. Ronde des menus, des commandes. « Qu’est-ce que tu manges? » entendait-on à la volée. En attendant nos repas, nous nous mîmes à partager notre « bon moment de la journée »… Vous vous rappelez le principe? À tour de rôle, on exprime ce qui nous a marqué, fait sourire, ou tout simplement rendu heureux… Ce petit bonheur qui ne ressemblait à rien du tout avant qu’on en parle et qui devient tout à coup, si important… « L’essentiel dans la vie est de savoir attraper le bonheur au vol , au jour le jour, même par brides. » ( pensée reçue de mon Jeune Notaire Retraité, il y a déjà quelques semaines …) Tiens celle-là je te l’offre Ed… pour ton deuxième anniversaire au Nord du Nord!... Suis bien contente que tu croises mon Vol de Vie… xo

Pensée du Nouvel An Chinois...

... sans rapport ... vraiment! Reçue de mon Amie Zoreilles il y a deux jours… « Ce qu’il faut pour écrire : l’hiver, la solitude, un grenier ou de la peine… » Félix Leclerc … J’ai l’hiver… la solitude… la peine… … mais pas le grenier!... C’est sûrement ça qui me manque pour faire jaillir l’inspiration ces derniers temps!!!! Je vais croiser les doigts pour que ça revienne, parce que je ne suis vraiment pas certaine de pouvoir dégoter un grenier ici, à Kuujjuaq!!! Quoique… quand un ange vole bas, il peut découvrir bien des choses…

Quand c'est blanc, c'est blanc...

J’ai regardé dans le blanc de l’œil ce blanc de poulet… Payé avec un chèque en blanc, j’en ai profité pour le chauffer à blanc, et l’offrir à mon col blanc de voisin… Sans en faire un examen blanc, je savais qu’il l’apprécierait plus que le blanc de baleine qu’il avait reçu en cadeau. C’était mieux que du blanc d’œuf ou que du boudin blanc, qu’on aurait oublié sur le comptoir et qui se serait retrouvé avec un ver blanc… Bien que sa femme eut porté du blanc cassé lors de leur mariage en blanc, cela passa totalement inaperçu, et ne l’empêcha pas de tirer à blanc quand ce fut le temps… Et de tous ces vers blancs ne restera qu’écrit noir sur blanc : « Ce soir, j’ai le syndrome de la page blanche, et plutôt que d’aller me coucher, je m’obstine à vouloir lancer quelques mots en l’ air , comme si on pouvait me tenir rigueur, qu’un autre soir, je n’aie plus assez d’imagination pour…»

09 - Jim et Bertrand - Miroir d'hiver

3h00am

Nuit d’insomnie… Une de plus, une de moins… Maintenant, n’en ai plus rien à foutre… Je me perds dans l’encre de ce Nord… J’attendrai que passe le Temps, sagement… Je suis patiente… « Dehors, c’est la nuit, froidure et poudrerie. Côte à côte, comme de bons vieux amis. Se racontent des histoires de vie, bougie s’allume, et poème s’écrit. Soudain, à la fenêtre, un visage d’innocence, apeuré par la noirceur de la nuit. Un enfant tremble, il se cherche un abri. Sa tête vacille, ses jambes sont engourdies. À bout de force, il s’évanouit. Inerte, docile, la neige l’ensevelit. Fantôme d’espérance, recouvert de souffrances, murmure de poème vieillot et humide… Un étrange silence chargé de nostalgie, pèse sur enfance tantôt ensevelie. Un visage en détresse sombre dans l’oubli. Les rides s’accumulent, les frissons se multiplient… Un vieillard à la fenêtre, des yeux qu’on croit connaître, couleur de souvenances imprégnées de vie. Sagesse se retire en instance d’un départ, et paupières closes, s’av