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Le camp...


Ma Douceur ma Belle et moi, possédons dans le fin fond des bois, ce charmant petit camp.

Refuge idéal contre les tempêtes de la vie, il y fait toujours chaud, car la chaleur humaine y règne en reine et maître.

À l’intérieur, entre en permanence, une lumière brillante, car seule la transparence est admise…

De ce temps-là, je m’en ennuie.

Je m'ennuie du crépitement du feu dans le poêle à bois, du léger suintement de vapeur de la bouilloire poser sur son dessus… De la musique du 99,5 de Radio-Canada qui égrène par intermittence et en sourdine, ces notes classiques…

L’odeur de pourriture automnale… les arbres dénudés… la rivière qui s’étire aussi loin que mon regard se porte…

Je ne garde que de bons souvenirs de tous ces moments passés en forêt…

Spécialement pour toi Zoreilles qui est présentement en vacances dans un environnement semblable, comme promis voici à quoi ressemble le camp de l’ange-aérien, ni plus ni moins…

… Quoi que si tu souhaites en voir plus que moins, j’avais déjà publié pour ma Bonne Fée, du 25 au 28 octobre 2009, quelques photos…

À chacune nos repaires…

Commentaires

Sally Fée a dit…
Ah... ce camp de filles; il me fait rêver depuis si longtemps.

Peut-être pourrais-je un jour t'y accompagner... maintenant que tu connais ma capacité à marcher en forêt!!!

;O)
Wow! Parlons-en de tes capacités! Tu m'impressionnes! Je suis certaine qu'il arrivera un jour ce "bon moment" au "bon timing"...
Zoreilles a dit…
À chacune nos repaires... et nos repères!

Quelle merveille, ce camp de filles. Tu partages cet endroit magnifique avec ta fille? Comme c'est inspirant, calme, dégagé, éclairé, serein. Ça dit beaucoup de votre relation qui ne peut qu'être transparente et bienfaisante, je trouve.

Oui, ça doit beaucoup te manquer ces temps-ci. Un refuge, un abri, un morceau de « land » sur la rivière, une oasis de paix.
Un vrai camp de filles, avec plancher teint et vernis... Un camp où on retire nos bottes boueuses sur le pas de la porte... Si tu savais tous les bons moments que j'ai passé avec ma fille en forêt...
Anonyme a dit…
Cela me fait penser à la célèbre chanson qu'interprétait Line Renaud dans les années 50 :
Ma cabane au Canada
Est blotie au fond des bois
On y voit des écureils
Sur le seuil
Si la porte n'a pas de clé
C'est qu'il n'y a rien a voler
Sous le toît de ma cabane au Canada
...

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