En Abitibi, j’avais un pont qui s’offrait à moi tous les matins de la semaine. C’était simple : malgré le fait que je demeurais à 10 kilomètres de la ville, j’arrivais plus tôt et je me stationnais à environ 10 à 15 minutes de marche du CLSC.
En optant pour la direction Est, je profitais des éclaboussures de soleil… La ville s’étendait calmement à mes pieds, telle un sujet devant sa Reine (le rôle de la Reine étant tenu par nulle autre que moi-même…)
Mais tout ça, j’ai déjà conté…
Ici à Kuujjuaq, lorsque je traverse le petit pont qui mène à la Régie, j’ai toujours une pensée pour le pont d’Amos, quoiqu’aucune comparaison ne soit à ce point, possible.
Vous en conviendrez…
L’autre jour, j’arrivai sur les abords du pont et remarquai d’immenses blocs de ciment. Des travailleurs préparaient le terrain pour la réfection de son tablier. Enfin, il me semble que c’est comme ça que l’on dit.
Imaginez : un jeu de blocs de construction géant, comme ceux de notre enfance (enfin de la mienne…).
J’étais subjuguée et évidemment, la fois suivante, mon appareil en main, je photographiai discrètement ces matériaux pour vous en faire profiter.
Peut-être est-ce ainsi que l’on fait pour tous les ponts, qu’ils soient Nordiques ou pas… Je l’ignore…
Mais je vous assure que je vous tiens au courant de ce « dossier », parole d’ange-reporteur-aérien!...
Commentaires
Bonne nuit !
xox
à part servir à ralentir la circulation ou à diriger les voitures dans une seule voie ... je ne voie.
Wow, quel jeu de mots !
Je ne crois qu'ils puissent servir d'accises à de nouvelles fondations.
J'aime beaucoup votre nouveau titre empirique de ange - reporteur - aérien
M. Le Factotum: Joli jeu de mots en effet, mais... j'ai comme un malin plaisir à vous faire remarquer que "je ne vois" s'écrit avec un "s" et non un "e"...
Sans rancune, évidemment!