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J'ai fait...

… la connaissance de CK, Inuk et anglophone…

Nos vies se sont croisées dans la salle à manger du Kangiqsujuaq Inn.

Nous sommes allées marcher, moi pratiquant mon Shakespeare, elle son Molière…

Nous avons contourné ensemble une barrière de roches et de langues… Cinquante minutes plus tard, nous rentrions à l’hôtel…

Et quel hôtel! Neuf, décoré avec beaucoup de goût, sauna, salle d’exercices…

Amazing ! J’ai l’impression d’être en vacance dans un autre pays, ce qui est aussi l’avis de CK… avec qui je viens de tricoter, les premières mailles d’une amitié…



26 mai 2010

La journée fut harassante parce que passée à rencontrer plusieurs personnes différentes en autant d’endroits différents !

Le soleil brillait et rendait étincelante la neige juchée sur le toit des montagnes. « Nursing station », CNV (hôtel de ville), Père Dion, le Musée Pingaluit, la Résidence pour étudiants et enfin l’école et son fameux mur d’escalade… sur lequel j’ai levé le nez, ne sentant pas que je pouvais me fier à mes hanches… alors j’ai fait ma « vieille » et suis demeurée, sagement, seulement pour les photos…

Après une marche du côté est du village, jusqu’au pied de la montagne, je m’installe pour la nuit…

L’ange que je suis est fatigué…

27 mai, Quaqtaq

… La pierre sera blanche et me rappellera la première montagne rocheuse escaladée !

(à suivre…)

Commentaires

Anonyme a dit…
Brrrr... Ils donnent froid les paysages dans lesquels vous évoluez.
Je vous envoie donc un peu de chaleur au cas où...
Zoreilles a dit…
Ah que j'ai aimé ce billet encore... Et l'autre caché dessous qui nous amène sur un texte écrit en 2009, une tranche de vie à Quaqtaq, le Père Dion, le contraste entre tradition et modernité, la chaleur humaine en ce pays qu'on dit froid.

Un beau moment passé en ta compagnie, étirant mon café du dimanche matin.
M.Sobieraj: incroyable la magie des mots... j'ai senti le vent chaud chargé de parfums printaniers effleurer mon visage... Merci pour votre attention, j'apprécie...
Chère Zoreilles: je suis contente que mes écrits et leurs références te tiennent compagnie... j'ai la même manie le matin, de siroter mon café en gambadant d'un blog à l'autre dont le tien... et oui il y a de la chaleur humaine ici, mais aussi autre chose, comme un mal être... comme si leurs igloo avaient fondu trop vite... J'essaierai un jour, d'une façon très délicate d'exprimer plus avant ma pensée... Bon dimanche!

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