Passer au contenu principal

Parfum de crabe...

Je tenais absolument à aller à mon P’tit Camp de Filles dans le P’tit Nord lors de mon séjour Abitibien. J’avais besoin de me replonger dans la quiétude de la forêt hivernale, allumer un feu de bois, brasser ma cage de confort par les diverses tâches qu’implique la vie sans électricité ni eau courante…

Avant même que je ne quitte Kuujjuaq, « nous » avions projeté un après-midi plein air, tire sur la neige et souper à « leur » camp, puis un raccompagnement en fin de soirée à « mon » camp. Étant donné que le chemin du P’tit Nord n’avait pas été ouvert cet hiver, ça m’obligeait à quêter cette occasion pour m’y rendre.

Ainsi avais-je planifié ma dernière fin de semaine en Abitibi.

Mais il en fut tout autrement…

Une grosse compagnie employant plusieurs Castors, a profité de l’hiver pour construire un barrage provoquant ainsi l’inondation du chemin. Ceci a eu pour effet d’entraîner le matériel de remplissage, creusant une irrémédiable et profonde ride naturelle, rendant inaccessible l’accès à mon camp.

Bien sûr, « nous » aurions pu "nous" y rendre en véhicule tout terrain, moyennant le transport de quelques pièces de bois qui auraient fait office de pont portatif. Mais lorsque le sujet devint notre point de discussion, l’après-midi avait déjà lourdement traîné ses savates dans « notre » vie… Un peu trop tard pour moi, si vaillamment organisée dans les derniers jours…

« Nous » troquâmes donc expédition contre vin de bleuet et pattes de crabe! Le changement ne fut pas malheureux bien au contraire. N’ayant jamais eu l’occasion de déguster ces mollusques rigides, j’eus quelques surprises dont celle de me faire asperger du jus de la cuisson…

Quand on dit que ça « revole », ça « revole »! Mais ciel que c’est bon! Merci à toi Ami Agent de la Faune Retraité pour ces beaux et bons moments!... (et en route vers l'hôpital, j'ai réalisé que "nous" avions oublié de sortir du four les deux coquilles St-Jacques... ce sera pour une autre fois!)

Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

Acculée au pied d'un mur...

... Vendredi soir: je suis accroupie au bas de cette immense porte de plexiglas refermée sur les secrets d’années de vie d’un commerce devenu fantôme... ... J’ai le visage tourné vers ce soleil, à en gober jusqu’au dernier atome d’énergie qu’il peut me fournir en cette fin d’après-midi automnal... ... Suis en baisse... Heureusement, P’tit Bonheur et Méo se trouvent près de moi... Fidèles amis... Le « Nous vous donnerons une réponse, au plus tard la semaine prochaine. » est maintenant chose du passé... et comme le « temps n’est rien »... alors, ne me reste plus qu’à attendre « LA » bonne semaine prochaine!!!... Mode attente, une fois de plus... Est-ce que le simple fait d’avoir passé l’entrevue téléphonique suffira à m’avoir fouetté suffisamment les sens ( et le sang ) afin que je poursuive ici ma route, dans le quotidien de mon « petit fond de rang »??... ... À suivre... Comme de raison... Mais voilà! Il me semble que ce soir, j’en ai ma claque de me sentir raisonnable. D’être « comme

Eau et écorce: l'affaire est chocolat!

« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau recueillie à même la source.  Pour la san

La rivière-du-Loup...

Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)