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Messages

Affichage des messages du avril, 2010

Bannick et ...

… phoque fumé! Incompatible? Oh que non!!... C’est le Confrère Oubedon qui nous a offert le phoque fumé, et une Dame Inuk les petits pains frits. Vous auriez dû nous voir, pendus aux lèvres de notre Dégustatrice Officielle, attendant curieusement son opinion… … et… … quand ses yeux se sont ouverts tout grand, que son sourire s’est élargi pour illuminer son visage, et qu’un solennel « HUUUMMM… » accompagné d’un dodelinement de la tête, alors là, et seulement là, on a su que c’était très booonnn!... Verdict Inuk oblige!... C’est alors, réuni dans la salle à café, autour d’un Oubedon tout fier de nous faire partager son dernier achat provenant des Iles de la Madeleine ( eh oui !...), que nous avons poursuivi le goûter… La bannick fut un extra pour moi et quelques autres, qui avons acheté directement de la Dame qui attendait patiemment à la réception… ... Pardon? Si j’ai aimé ça? En fait… … c’est juste pendant qu’il dépeçait le petit morceau de muscle… y’a juste fallu que je ne m’arrê

J'ai fermé les yeux...

… un court instant… Je me suis demandé quels avaient été mes bons moments de la journée ( car inconsciemment, je venais de décider qu’il y en avait eu plusieurs )… Je me suis tout d’abord rappelé l’un de mes rêves de la nuit : j’ai vu ma mère qui m’accompagnait… mais je ne me souviens plus vers où on allait… ni ce que l’on allait y faire… ... Dommage… La journée s’est poursuivie avec l’amicale salutation de Kuujju, ma muse, et sa présence, le temps de quelques pas avec moi… … Puis il y eut la vision de ce petit lièvre blanc, assis sagement aux côtés du bâtiment de la Régie ce matin, ce qui a dessiné un sourire amusé sur mes lèvres… … Ou se pourrait-il que ce soit lors de la pause-santé, alors qu’installée précairement sur une boîte de carton, j’ai avec Consœur L et Oubedon, échangé sur… l’achat de maisons???... … Ou serait-ce simplement, le retour des éclats de rire d’Oubedon qui fusent à nouveau, spontanément à tout moment, allégeant du coup, les tâches les plus ardues… … À moins qu

Clair-obscur...

La soirée est déjà bien entamée…Dehors, mon Kuujjuaq me présente ses points lumineux, oranges suspendues, ici et là. Le ciel a la même couleur que la neige qui persiste, sur le dessus de la montagne. Les voitures circulent lentement dans les rues. C’est comme un clair-obscur… Les gens dans l’appartement voisin, semblent écouter la partie de hockey…En tout cas, je « mange mes bas » si les Canadiens n’ont pas compté un but, juste un peu plus tôt… Il y a de l’allégresse dans le « 290 » ! Un peu plus tôt, j'ai dégarni de quelques légumes, les tablettes déjà « dégarnies » du Newviq’vi, et c’est une omelette aux épinards qui fut mon plat de résistance ce soir. J’avais pris la peine de me tailler plein de petits légumes, trempette Tzatziki… Tout ça parce que je tente le tout pour le tout pour éloigner cette lancinante petite douleur aux hanches… ( Tiens, un autre but des Canadiens!!!... Zut! Paraît qu’il est refusé… je ne vois pas la partie, je la suis avec les cris des voisins …) Pour t

Ce matin...

… ma Bonne Amie G a porté à mon attention le mot « stoïcisme »… Curieuse de nature, aussitôt que j’en ai eu la possibilité ( c’est-à-dire à peine quelques secondes plus tard …), j’ai demandé à mon petit Robert ce qu’il pensait de ça… C’est alors que j’appris l’existence d’un philosophe dénommé Zénon, dont la doctrine stipule que le « courage nous fait supporter la douleur, le malheur, les privations, avec les apparences de l’indifférence… » Bon, ça c’est de Robert… euh, du Petit Robert… Mon ami virtuel lui, m’a soufflé que « Zénon de Citium est né en l’an 335 avant J.-C… » Pour ce soir, je n’élaborerai pas plus. Après avoir parlé à mon Énigmatique Frérot qui est toujours hospitalisé, je dirais qu’il laisse filer les jours stoïquement… Et je ne doute pas un seul instant, que lorsque ses yeux se tournent vers la fenêtre et qu’il y regarde le ciel ou les nuages, invariablement il doit rêver au moment où, enfin libre, il pourra déployer ses ailes et reprendre son vol … En attendant je re

"Élisapie Isaac...

… prête pour un vol solo ! » ( Le Soleil, 20 février 2010 ) Allez fureter pour lire ce court article écrit par Nicolas Houde… Puis revenez me voir… Je ne la connaissais pas… ou plutôt… si… J’avais entendu son nom ou l’avait lu. Et en quelque part, dans une profondeur insoupçonnée de mon cerveau, je savais… Je savais qu’elle existait, qu’elle venait du Nord… D’où exactement, je l’ignorais… Quand je me mets à me questionner comme ça, je saute sur mon cheval virtuel et je cours à la recherche d’information… Ce que je fis, là… Et je suis tombée en amour… De sa douce voix, de ces paroles écrites par Richard Desjardins, des notes mélancoliques du piano de Pierre Lapointe… Je vous offre de la rencontrer, ce soir… Écoutez-la , regardez-la… Rendez-vous jusqu’à la fin de sa chanson, laissez-vous imprégner de son « Nakurmiik », son mot de la fin… Son merci traditionnel… Elle est Inuk, de la belle et grande région du Nunavik… La région dans laquelle je me trouve présentement… Peut-être plusieurs d

Cette fois, c'est vrai!

Il était une fois, une gentille petite Princesse, qui habitait seule dans son royaume, une jolie maisonnette à la devanture aux allures alsaciennes. Chaque matin, elle débutait sa journée en saluant avec vénération le soleil, qu’il daigne ou non baigner de ses rayons, le plancher de bois de son salon. Son rituel avait la grâce d’une danse et l’efficacité d’un entraînement et précédait invariablement, un pantagruélique petit déjeuner à base de fruits, de noix, de céréales et de produits laitiers. Même ses nombreux Sujets l’enviaient, jusqu’à quémander leur pitance sans attendre. Cette Princesse n’était pas à court de talents. Jour après jour, patiemment, elle enfilait aiguilles et fils sur de drôles de machines, qui lorsqu’en fonction, transformaient un simple bout de chiffon en merveilleuses créations. Et comme si cet état de créativité ne suffisait pas, elle sortait parfois pinceaux et pots de couleur, pour laisser courir sa féconde imagination sur fond de carton. Elle avait de plus,

Journée mollo...

J’ai passé la journée comme cette harde de chiens de traîneaux, à Puvirnituq. À me demander si je devais me secouer ou continuer ma sieste… Heureusement, je recevais un collègue de travail à souper. Il a donc fallu que je vole jusqu’à l’épicerie, y chercher les aliments manquants pour compléter l’élaboration du repas… Et là je vous avoue bien honnêtement, que je ressens à nouveau cette fatigue. Elle m’envahit jusqu’à me fermer les yeux… Je vais replier mes ailes et aller m’étendre… Au moins vous aurez pu avoir un aperçu de cette Baie d’Hudson, à la hauteur de Puvirnituq. La photo a été prise lors de mon voyage Kuujjuaq-Kuujjuaraapik-Puvirnituq-Kuujjuaq, en février dernier. Entre vous et moi, quelle vie de chiens!...

Vétuste vénusté...

Dialogue étrange et inusité… Échanges sur l’essence même de l’essentiel… celui que l’on souhaiterait voir se métamorphoser d’un coup de baguette, si une Bonne Fée nous en offrait la possibilité… Nous avons discuté longuement, tout d’abord d’un tout et puis d’un rien. Bafouillage sur la beauté, parfois exquise toujours éphémère… Peu importe pour qui, ou encore pourquoi… Incongrues spéculations sur des perspectives de vie… Vie entière à attendre qu’on remarque ce qui naît plutôt que ce qui est… S’attarder sur ce qui nous habite et passer outre sur ce qui l’abrite… Que les rides tissent nos visages de cette peur de vieillir, que notre peau refuse de tenir le cou… Que des proéminences poussent jusqu’à l’implosion du cœur de la vie… ou que d’autres se relâchent, fatiguées… Si les gestes se raidissent, l’esprit s’assouplit. Le corps se blesse, la tête se redresse… La couleur de la calotte se pâlit… parfois même la calotte disparaît, à jamais… Mais une chose demeure toujours, c’est cet essen

Jeff et/ou Willy...

Je reviens du cinéma. J’y ai vu «Crazy heart » avec Jeff Bridges… En fait je n’étais pas vraiment avec Jeff… j’étais avec ma Consoeur F et sa Mère avec qui d’ailleurs, j’ai passé une agréable soirée… en plus de comprendre environ 50% de l’histoire! C’est déjà pas mal pour une fille aux oreilles bouchées! Mais ce soir ce n’est pas tant sur le film que je désire écrire comme sur l’histoire d’un pilote de brousse ayant couvert les Territoires du Nord-Ouest de 1957 à 2007 : Mr Adolph William (Willy) Laserich. Je vous explique… Le matin, je reçois automatiquement à mon adresse courriel de la Régie, des nouvelles en bref de ce qui se passe dans le grand Nord. Aujourd’hui, l’une d’entre elles a attiré mon attention. Il était question d’un homme qui serait accueilli au sein de l’« Aviation Hall of Fame », localisé dans le hangar du Musée Reynolds-Alberta à Wetaskiwin, au sud d’Edmonton. De tout cela, je n’avais jamais entendu parler… En lisant l’entrefilet, j’apprends que ce Mr Laserich a f

"Dust in the wind...

… all we are is dust in the wind ”... C’est la chanson que j’ai eu en tête immédiatement en quittant la Régie! L’image était forte, le lien facile à faire : les rues se présentaient comme un immense voile sablonneux. Pour les accalmies, j’avais le choix entre les sillons de boue, les rigoles de liquide brunâtre ou la neige. Réjouissant à souhait! Les camionnettes, voitures, utilitaires et véhicules tout terrain se faufilaient à fière allure… et moi j’ai forcé la mienne jusqu’au Centre de santé pour une première visite en sol Kuujjuaquien. Ma surdité m’y a obligée … Aussitôt à l’intérieur, j’ai été surprise par la forte odeur flottant dans l’air. Comme lorsqu’on pénètre dans un bureau de dentiste… Sinon j’ai eu droit à un accueil chaleureux… Bien sûr, ce n’était pas le sourire que décroche ma Bonne Amie G à ses clients, c’était différent, voilà tout… … et moins d’une heure plus tard, je repartais les poches pleines de tout ce qu’il me faudra pour traiter une double otite… Au moins là,

Quand je suis en manque...

… d’inspiration pour l’écriture de mon billet, je jette un œil furtif à mon horoscope… Ce que je viens tout juste de faire! Je fus surprise d’y lire quelque chose du genre : « Allons! Il est temps de secouer tes plumes ( d’accord ça c’est pour la forme, ce n’était pas écrit dans le paragraphe !). Ce n’est pas un Capricorne qui va se laisser aller comme ça. » C’est tout à fait par hasard, mais en concordance avec ces écrits, que j’ai demandé ce matin, un « boost » à mon Confrère R, histoire de réaligner mes flûtes après la déconnexion quasi-totale du travail lors des trois dernières semaines. Et c’est après cette rencontre que j’ai reconsidéré ce que j’avais accompli dans les cinq derniers mois. J’ai regardé objectivement d’où j’étais partie et où j’en étais rendue, et franchement, franchement, je suis finalement assez fière de moi! Bien sûr, je n’ai point escaladé les Monts Torngat ou quelque autre petit mont du genre… … encore moins sauvé quelqu’un de la noyade dans le cratère Pingu

Recrudescence...

Ma congestion s’est transformée en une toux agressante en pleine nuit. Elle m’a secouée, comme l’aurait fait un mini tremblement de terre. Elle a transformé mes poumons en boules de feu… Une inspiration, une quinte… J’ai tenté le miel. Il me semblait que ça marchait toujours quand enfant, ma mère se levait la nuit pour nous en donner… Rien à faire. J’ai dû encore une fois, gober un comprimé « Rhume bleu» ( le bleu pour la nuit, le jaune pour le jour )… C’est tellement « extra fort », que maintenant c’est mon estomac qui fulmine… J’ai encore la tête prisonnière dans un cocon de ouate imaginaire. Je parle et je m’entends… J’ai les narines rougies. La peau desquame. Mon oreille gauche refuse obstinément de revenir à l’écoute du monde… En fait, j’ai l’impression de vivre dans un monde, où n’habite que moi et mon rhume. Je préfèrerais bien d’autre cohabitation que celle-là, mais on dirait bien que pour encore quelques jours, je n’aie le choix… Aussi ce soir, ce court billet vous excusere

Kuujjuaq...

… fond et se morfond… Elle dénude ses collines, exposant ses rochers. Le sable apparaît, triste et brun, souillures dans cet univers habituellement si pur… Kuujjuaq fond et se morfond, se languit d’un printemps. Le soleil gêné, ose à peine étirer ses rayons jusqu’à elle, laissant à son air, l’aigreur d’une évidente froideur… Kuujjuaq fond et se morfond, abandonnant multitudes de flaques d’eau, larmes géantes ne pouvant pénétrer le pergélisol… Kuujjuaq fond et se morfond, et dans un état second, tente de rester à flots, le temps que le temps fasse son temps… Et moi je la regarde fondre et se morfondre, en espérant que les couleurs de la mousse raviveront rapidement sa grisaille et que les rayons de Galarneau viendront à bout de toute cette eau qui dégouline dans les rues… … sinon je devrai me transformer en ange -naval!...

Renard Peinard...

« Il » apparut subitement dans mon champ de vision, lors d’un coup d’œil distrait jeté au-dehors alors que je parlais au téléphone avec ma Chum G de Rouyn. Son pelage roux m’avait tout d’abord fait croire qu’il était un canin. Mais sa longue queue touffue me détrompa… Méo le vit presqu’en même temps. Il se mit à japper tout en courant sur le bord du lac. La glace se détachait nettement des rives et flottait telle une immense plaque perdue au milieu de nulle part. « Il » s’approchait des bords découpés, sentait, puis rebroussait chemin. Il hésitait, ne sachant s’il devait se lancer ou non à l’eau. Il n’avait pourtant que peu de distance à parcourir. Il s’était laissé prendre au piège d’une manière inexorable. Il était maintenant à la merci du temps… Inquiète, j’appelai l’un des responsables du Refuge Pageau . Je lui expliquai la situation et il m’expliqua qu’un sauvetage serait difficile car « il » chercherait à fuir par peur et finirait par se jeter à l’eau probablement à un endroit pl

Un clin d'oeil...

… à vous, Monsieur Sobieraj , je ne veux en rien vous voler la vedette, mais à voir vos photos de la Belle Lyon, j’ai pensé partager avec vous un coin de la Belle Amos! Oh bien sûr, notre Cathédrale ne possède pas le charisme de vos immeubles, parvis et ponts anciens, mais pour avoir été érigée dans le fin fond de l’Abitibi, c’est déjà une belle et grande réalisation en soi! Alors que mon âme en peine hantait cette ville, j’avais organisé mon trajet de marche pour aller au devant d’Elle. Chaque matin, je grimpais la petite colline, et je priais silencieusement, demandant que mes paroles et mes gestes apportent soulagement et réconfort aux gens que je rencontrerais, à qui je parlerais… Sorte de mini-pèlerinages quotidiens… Je ne sais pas si au fil du temps, c’est ce qui m’a permis de maintenir le cap pendant ces dix années, sans jamais me dire que le soleil s’était levé trop tôt ou la lune couchée trop tard… Simplement, j’étais, j’allais et je donnais 100% de moi-même, jour après jour

Roupillon...

Il était une fois un long, long quai qui avait poussé là, non par hasard, entre deux bras de croûtes de bois, abandonnées par un ancien moulin à scie. Tout l’été, il trônait fièrement, en plein centre de la Baie, tel un Roi parmi ses sujets. Une douzaine d’ hydravions y accostaient l’été durant. Et des mois de mai à octobre, ces « bébés » se laissaient bercer par les vagues au gré du temps. L’automne venu, il se laissait remorquer dans la Baie voisine pour s’y endormir, comme la Belle au Bois Dormant, le temps que vivent et meurent les longs mois glacials. Replié sur lui-même, il se faisait tout petit pour ne pas que les motoneiges circulant sur le lac, ne viennent le heurter et l’abîmer. L’heure du réveil sonnera bientôt pour ce quai. Les glaces se poussent, plus tôt que d’habitude. La saison débutera sous peu. Il devra reprendre sa place, non sans aide, et accueillir ses pensionnaires pour une autre saison. Ce sera ma Précieuse Bru qui agira à titre de pompiste cet été. Parions qu’e

"Live"... 8:00 du mat!

Je suis assise dans l’ aérogare , aéroport de Montréal. J’observe, encore une fois, cette étrange et mouvante vie. Tous ces décollages , destination monde, ces arrimages à des rêves en voie de concrétisation, ou simplement le va-et-vient d’un travail exigeant ces déplacements… J’ai encore l’oreille droite bloquée par l’addition descente-congestion nasale ou congestion nasale-descente. Depuis hier, un mal de gorge me nargue, ça pique, ça gratte. J’ai eu tellement mal aux oreilles durant l’ approche , je croyais que la tête allait m’éclater… Ni bâillements, ni déglutitions ne furent efficaces… J’ai peu dormi : l’énervement, le malaise, le mal être… Je rêve déjà à mon lit... Au départ du vol Vald'Or-Montréal , malgré le fait que j’avais la place près du hublot, un géant « testostéronéen » occupait déjà le siège, ceinture bouclée. Il m’a jeté un regard et un « tu veux-tu ta place? » tellement convaincant, que je lui ai répondu « non, ça ira »… Menteuse va! Je n’ai toujours pas compr

Ça sonne comme un départ...

J'avais vraiment l'impression que je n'y arriverais pas... ... et c'est effectivement ce qui est arrivé!... J'ai dû bourrer "à bloc" ma valise... J'espère que je ne serai pas en "excess luggage" demain matin... Je vous en reparle... en direct de Kuujjuaq! Comme quoi toutes bonnes choses ( incluant les vacances ) doivent avoir une fin!

Recette secrète...

Selon vous, est-ce qu’un ange aurait le pouvoir de provoquer le bonheur? Aurait-il assez d’audace pour oser divulguer les ingrédients composant la recette infaillible pour vivre heureux… en couple? Bien sûr! Surtout si cet ange l’a astucieusement noté… ne se fiant pas à sa mémoire! Lu dans le Journal de Montréal ce matin ( mais c’était l’édition d’hier ) : selon une étude qui a été faite auprès de 3,000 couples au Royaume Uni ( source Zigonet, 4 mars 2009 ), voici la recette secrète d’une relation parfaite et durable… Ça prend : - 2 partenaires avec une différence d’âge de deux ans - 4 « vrais » baisers / jour - 1 « je t’aime » / jour - 2 activités partagées ensemble - 2 repas romantiques / mois - 3 relations sexuelles / semaine Mélanger le tout en respectant profondément les vœux de fidélité échangés lors de l’officialisation de la première rencontre. Faire lever au fil des ans, jusqu’à l’obtention d’une idylle immortelle… ( N’essayez pas de retrouver ce dernier paragraphe dans l’ar

Sprint du dimanche!

J’avais eu l’impression de me laisser suffisamment de bon temps pour ce dernier dimanche, enfin, je dis bien « j’avais eu »… … bien sûr j’en ai prévu pour un déjeuner avec mes Amis au Papa Pizzaria… et puis encore quelques heures pour des cafés avec d’autres Amis au A & W… … euh… aussi du temps… … pour une visite chez ma Précieuse Esthé, y déposer quelques câlins pour Mathis et Elliot, et dorloter le Petit Charlie, à peine âgé d’un mois… … encore du temps… … pour un déplacement vers la Polyvalente, retrouver ma Meilleure Amie, ma Jeune Sœur Chérie, mon Tendre Neveu et mon Énergique Filleule, ces deux derniers, participant à une rencontre du Club des Ingénieux… Génial moment! … et pourquoi pas du temps… … pour une course afin de ramasser une bouteille pour accompagner le souper auquel j’avais été conviée… … après, j’ai trouvé un peu de temps… … pour une visite à mon Énigmatique Frérot à l’hôpital, juste avant… … l’ atterrissage de précision chez les Amis LemPom pour un morceau de l

Parfum de crabe...

Je tenais absolument à aller à mon P’tit Camp de Filles dans le P’tit Nord lors de mon séjour Abitibien. J’avais besoin de me replonger dans la quiétude de la forêt hivernale, allumer un feu de bois, brasser ma cage de confort par les diverses tâches qu’implique la vie sans électricité ni eau courante… Avant même que je ne quitte Kuujjuaq, « nous » avions projeté un après-midi plein air, tire sur la neige et souper à « leur » camp, puis un raccompagnement en fin de soirée à « mon » camp. Étant donné que le chemin du P’tit Nord n’avait pas été ouvert cet hiver, ça m’obligeait à quêter cette occasion pour m’y rendre. Ainsi avais-je planifié ma dernière fin de semaine en Abitibi. Mais il en fut tout autrement… Une grosse compagnie employant plusieurs Castors, a profité de l’hiver pour construire un barrage provoquant ainsi l’inondation du chemin. Ceci a eu pour effet d’entraîner le matériel de remplissage, creusant une irrémédiable et profonde ride naturelle, rendant inaccessible l’accès

Lac Davy

Toute une organisation pour arriver à réunir onze amies dans un même et seul souper après une journée d’ouvrage pour la plupart d’entre elles! Ma Bonne Amie G a réussi le tour de force! Mission accomplie ce soir! Les « boulettes de porc et jambon », recette de ma regrettée Maman Fitzsou (!) ont fait des palais heureux! Et vous auriez dû goûter l’entrée de saumon fumé que le Chéri de ma Bonne Amie G nous avait concocté! Légumes et salades, baguette et mousses, nous n’avons fait que manger et jaser… Imaginez onze filles autour d’une table : simplement « amazing »! En fait le partage des tâches fut si bien réparti que nulle n’eut l’impression d’avoir travaillé beaucoup (si ce n’est peut-être M-C qui a mis un bon deux heures à préparer son exquise salade de fruits !). Même l’amie MF, absente, avait pris soin de nous envoyer des galettes à la mélasse saupoudrées de diamants de sucre… Hum! un délice! Le bourdonnement des conversations, les sourires et les éclats de rire ont parsemé cette co

Elle a...

… recouvert le sol, comme le crémage sur les gâteaux de mon enfance… Chemin vierge, blancheur extrême, j’ai lentement glissé sur elle… Sa froideur ne m’effraie plus, me rassure même… Au moins, je sais ce qu’elle a à m’offrir… En fait elle poursuit ce qu’elle a commencé il y a de longs mois, assidûment, réalistement… Je conçois qu’elle sera éphémère, qu’elle disparaîtra aussi vite qu’elle est réapparue… Mais je compte en profiter au maximum d’ici là, en abuser même s’il le faut… De toute façon, j’ai décidé de vivre au jour le jour, et demain en sera un nouveau… Et c’est là que je déciderai de la conduite future à tenir. Soit je volerai bas, soit je ne décollerai pas… Une chose est sûre, c’est moi qui choisirai… et peut-être que j’opterai finalement pour prendre mon envol en m’élançant de très haut… Aurez-vous deviné que je parlais ainsi de la neige? Ou aurais-je eu l’audace d’inventer une histoire à double sens où vous pourriez remplacer les « elle » par des « il » et que ça en cha

Je suis installée...

... à une table du Châto, une Rickard’s red devant moi… J’ai avalé les kilomètres depuis St-Sauveur jusqu’à Vald’Or avec seulement trois minuscules arrêts, dont un au Lac Morin, dans le Parc La Vérendrye… J’y ai foulé le sable de la plage désertée, me suis appuyée sur un tremble, immense, qui semblait vouloir toucher le ciel de ses branches… J’ai caressé sensuellement son écorce rugueuse du bout de mes doigts… J’ai offert mon visage au soleil pour qu’il réchauffe mon âme… Puis j’ai mélangé tout ce qui me trottait dans la tête : ce que j’avais fait et ce qui me restait à faire… J’ai laissé l’empreinte de mon cœur sur le sable et j’ai souri en pensant qu’il était aussi fragile qu’une bouteille lancée à la mer… Mais, je m’en fous… Le tremble m’a prêtée quelques racines. Elles devraient m’aider à résister au vent et marées et me tenir debout, pour un autre petit bout… Enfin je l’espère! À Vald’Or, j’ai marché bras dessus bras dessous avec Papa Fitzsou ( dites M. Sobieraj, vous permettez

Quand le rêve devient réalité...

Je reprendrai la route demain, dès les premières heures... Si tout va comme prévu, je devrais être à Vald'Or pour 15:00 heures... Plan de vol oblige...

La 117...

J’ai retrouvé la 117 avec délice malgré la pluie. J’avais chargé le lecteur CD de mes musiques préférées. Ainsi les Boulay, Duffault, Kelly, Blunt en plus de la romantique Sherazade, m’ont accompagnée et ont accepté que je turlute à tue-tête avec eux… … jusqu’à l’Annonciation, la nouvelle Rivière-Rouge… À partir de là mon voyage a été plus triste… Un évènement concernant l’un des membres de ma famille, a étendu un voile plus épais encore que ne le faisaient les nuages… Lorsque les nouvelles me confirmèrent que tout était sous un relatif contrôle, j’ai décidé de poursuivre mon escapade comme prévu jusqu’à mercredi… Inutile de vous dire que mon vol de retour se fera dans la hâte de constater de visu, si effectivement, tout est sous contrôle…

Aujourd'hui: Berry!

Je pourrais commencer ces lignes par quelque chose du genre : « J’étais là à me tourner les pouces, à me demander comment occuper ma journée, lorsque … » … mais ça aurait été vous mentir, car à trois heures quarante cette nuit, quand mon réveil a sonné l’alarme après trois petites heures de sommeil, j’en connaissais déjà une bonne partie! L’introduction s’est voulu la quête de l’eau de Pâques et de morceaux d’écorce de bouleau avec mes Amis Les Roses… J’ai petit-déjeuner avec de joyeux lurons qui ont mis du baume sur mon cœur… une fois de plus! Le développement s’est étiré sur la majeure partie de la journée : brève apparition de Matis et Elliot ( qui ont maintenant un petit frère prénommé Charlie ), visite à mon Énigmatique Frérot et ballade vers Berry, y rencontrer deux Nouveaux Amis… Nous avons poussé l’expédition jusqu’à leur magnifique chalet situé en plein bois… et si vous regardez comme il faut, il y a une pierre à vœu devant… Ça vous tente d’en essayer un? Tout d’un coup ça mar

L'oiseau

Je me sens comme un oiseau pris au piège, prisonnière d’un espace d’où je ne peux m’évader. Du moins, c’est ce que je crois… Je tente de m’ envoler vers d’autres ailleurs, mais sans cesse je me retrouve le bec contre le mur devant… Lorsqu’un peu étourdie je redresse ma petite tête emplumée , j’envisage de prendre une autre direction, je tente le vol … Il dure quelques secondes à peine… Bang! Me revoilà contre le mur… Je vois bien cette lumière ensoleillée, là, derrière le carreau transparent… Pourquoi ne puis-je dénicher le petit espace qui me permettrait de retrouver ma liberté? Paniquée, je m’agite… Je vole dans tous les sens pour engourdir mon mal de vivre. Je ne rencontre toujours que cette dure réalité, qui me frappe de plein fouet, avec une inlassable insistance… Je ne sais si c’est à cause de toute cette adrénaline issue de mon horaire de vie effréné des derniers jours, mais alors que la nuit se tarit, je suis assise sur ce canapé de cuir, à ressasser d’éphémères souvenirs, qu

"Terrine au cerf...

… et cerises noires étagée avec mousse de Pintade et romarin»... Tel était le joli nom du pâté qui différait de beaucoup de celui habituel au foie… Délicieux! Accompagné d’une baguette, de raisins, fromage et sushi, ce fut le repas tardif partagé avec Tendre So. Nous étions littéralement exténuées lorsque nous nous sommes attablées vers les vingt heures. Nous avions en quelques heures, empoté simultanément, gelée de piments forts et pots de caramel, coulé plusieurs cornets sucrés ( tradition pascale chez-moi …) et sorti du four quelques quatre douzaines de boulettes de porc et jambon ( voir la recette plus bas …). Le défi avait été relevé avec brio. Il avait été aisé en après-midi, de choisir l’errance sur la 1ère Avenue plutôt que la chaleur du four. J’ai pu finaliser toutes les commissions pour le retour vers le Nord tout en profitant du beau temps. Quelques câlins et bisous, jetés ici et là aux quatre-vents, jases écourtées, sourires spontanés, ont secoué mes plumes et m’ont donnée

Renoué...

J’ai pris le lien dans chacune de mes mains, puis j’ai tiré… Il s’est resserré, pas trop, juste un peu… Rien pour étouffer, rien pour retenir… juste pour faire penser que nous étions encore tous là, les coudes bien soudés… J’ai revu ma gang du CLSC… Un 5 à 7 « allongé » bien simple et sobre, à leur image… Un 5 à 7 rempli d’amitiés, d’affectueux câlins. La vie poursuit son vol pour elles comme pour moi… Plans de vol différents, c’est tout… J’ai hameçonné mes deux Amies de Santé au travail… J’ai fait un deux pour un : profiter d’elles, de leur présence, échanger les nouvelles et les mener subtilement à leur party de départ… Bonne « nouvelle » route les Filles! J’ai revu le Grand L, celui qui me gavait de ses grains de café frais moulus, frais venus d’une maison de torréfaction quelconque… Il m’a avoué me lire. Quel bonheur! Ce clin d’œil est pour toi, Cher Grand L, en souvenir de tous ces beaux vendredis matins… J’ai volé quelques minutes à mon Amie les deux LL… pas assez à mon goût…