Passer au contenu principal

C'est l'histoire...

… d’un arbrisseau, qui n’avait pas demandé à être implanté dans ce récipient cartonné, brun, biodégradable, un peu dégradant… On l’y avait enfoui rapidement sans autre attention…

Il rêvait, depuis son doux temps de petite cocotte, de donner sa vie pour ombrer une maisonnette qui porterait de verts volets…

Ou encore il aurait aimé pouvoir s’épivarder sous les rayons du soleil dans l’un de ces immenses champs qui fleurissent du printemps jusqu’au rougissement des feuilles…

Mais bon, c’était fait maintenant, et ce contenant lui servirait de transit. Un jour, il irait plonger ses racines dans un terreau plus fertile, dans un espace moins restrictif… Il le sentait, dans le fin fond de son cœur, il savait…

Quelqu’un passa, un matin frisquet de décembre et tomba amoureux de notre arbrisseau. Il le prit sous son aile et le transporta très loin, dans une nouvelle contrée.

Les premiers mois furent difficiles, et ce malgré tous les bons soins qu’il reçut de la part des membres de sa famille d’adoption. Chaque jour on lui parlait, on se penchait vers lui pour l’examiner, pour l’étudier… Et notre ami s’efforçait, nuit après nuit, d’être à la hauteur…

Le temps s’écoula très rapidement. Aussi rapidement que l’eau d’une ravine…

Beaucoup plus tard dans sa vie, notre arbrisseau s’était transformé en un bel arbre solide. Sous le vent, il balançait ses branches et l’été venu, il se parait de feuilles bordées de fine dentelle.

C’est alors qu’il comprit que plus rien ne pourrait le déraciner. Il s’était ancré aussi solidement que le roc s’attache à la terre et ....

... derrière lui, se trouvait une petite maisonnette et droit devant, un grand champ de marguerites...

« La continuité nous donne des racines, le changement nous donne des branches pour nous développer afin que nous puissions atteindre de nouveaux sommets » Pauline R. Kezer

Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

Acculée au pied d'un mur...

... Vendredi soir: je suis accroupie au bas de cette immense porte de plexiglas refermée sur les secrets d’années de vie d’un commerce devenu fantôme... ... J’ai le visage tourné vers ce soleil, à en gober jusqu’au dernier atome d’énergie qu’il peut me fournir en cette fin d’après-midi automnal... ... Suis en baisse... Heureusement, P’tit Bonheur et Méo se trouvent près de moi... Fidèles amis... Le « Nous vous donnerons une réponse, au plus tard la semaine prochaine. » est maintenant chose du passé... et comme le « temps n’est rien »... alors, ne me reste plus qu’à attendre « LA » bonne semaine prochaine!!!... Mode attente, une fois de plus... Est-ce que le simple fait d’avoir passé l’entrevue téléphonique suffira à m’avoir fouetté suffisamment les sens ( et le sang ) afin que je poursuive ici ma route, dans le quotidien de mon « petit fond de rang »??... ... À suivre... Comme de raison... Mais voilà! Il me semble que ce soir, j’en ai ma claque de me sentir raisonnable. D’être « comme

Eau et écorce: l'affaire est chocolat!

« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau recueillie à même la source.  Pour la san

La rivière-du-Loup...

Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)