… anniversaire de Petite Maman G aujourd’hui. Elle aurait eu 83 ans… Mais elle a quitté pour un autre monde en 1998, à l’âge de 71 ans…
Qu’est-ce qu’elle en aurait eu long à redire sur son âge, sur cette vieillesse qui raidissait ses jambes, alourdissait son pas, plissait sa peau et blanchissait ses cheveux…
Qu’est-ce qu’elle en aurait discuté, de cette succession d’années qui nous enlèvent bien souvent, mémoire et souvenirs…
Qu’est-ce qu’elle aurait détesté, se faire rappeler que les années ne faisaient que passer, insondable rouage, n’ayant de fin que le « dernier jour »…
Qu’est-ce que je me serais creusée la cervelle, pour tenter de lui dénicher ce petit rien qui l’aurait fait sourire, encore une fois…
Qu’est-ce que nous aurions dû mettre en efforts, pour la convaincre de célébrer ce jour, malgré ses réticences à vieillir…
Étonnamment, c’est de constater ce refus de vieillir au fil du temps, qui m’incite aujourd’hui à admettre cet état d’être…
Ainsi, que mes jambes ne se déploient qu’avec douleurs, me laissant claudicante, que ma peau prenne soudain l’aspect d’une rose flétrie, que mes cheveux grisonnent, me dérange oui, mais je ne veux pas m’acharner à nier tout ça…
J’ai trop besoin de mon énergie dans d’autres sphères de ma vie (au travail entre autres…)
… Aujourd’hui, chaque fois que j’ai écrit la date du jour, je lui ai souhaité en silence un joyeux anniversaire…
Je ne lui avais pas trouvé de cadeau…
… mais je sais que là où elle vit maintenant, elle en a reçu un, car j’ai vu flotter dans le ciel, le papier de soie verdâtre qui devait l’envelopper…
Si je me fis à l’emballage, le cadeau devait être bien gros!...
Qu’est-ce qu’elle en aurait eu long à redire sur son âge, sur cette vieillesse qui raidissait ses jambes, alourdissait son pas, plissait sa peau et blanchissait ses cheveux…
Qu’est-ce qu’elle en aurait discuté, de cette succession d’années qui nous enlèvent bien souvent, mémoire et souvenirs…
Qu’est-ce qu’elle aurait détesté, se faire rappeler que les années ne faisaient que passer, insondable rouage, n’ayant de fin que le « dernier jour »…
Qu’est-ce que je me serais creusée la cervelle, pour tenter de lui dénicher ce petit rien qui l’aurait fait sourire, encore une fois…
Qu’est-ce que nous aurions dû mettre en efforts, pour la convaincre de célébrer ce jour, malgré ses réticences à vieillir…
Étonnamment, c’est de constater ce refus de vieillir au fil du temps, qui m’incite aujourd’hui à admettre cet état d’être…
Ainsi, que mes jambes ne se déploient qu’avec douleurs, me laissant claudicante, que ma peau prenne soudain l’aspect d’une rose flétrie, que mes cheveux grisonnent, me dérange oui, mais je ne veux pas m’acharner à nier tout ça…
J’ai trop besoin de mon énergie dans d’autres sphères de ma vie (au travail entre autres…)
… Aujourd’hui, chaque fois que j’ai écrit la date du jour, je lui ai souhaité en silence un joyeux anniversaire…
Je ne lui avais pas trouvé de cadeau…
… mais je sais que là où elle vit maintenant, elle en a reçu un, car j’ai vu flotter dans le ciel, le papier de soie verdâtre qui devait l’envelopper…
Si je me fis à l’emballage, le cadeau devait être bien gros!...
Commentaires