… serpentent au gré des auteurs rassemblés, créant ainsi un mouvant tableau de nature morte…
J’époussette du revers de la main, quelques corpuscules atterris aux pieds des lettres tracées à l’encre noire. Quelques bouquins trônent fièrement sur leur tablette de verre, trophées imaginaires. Ils sentent bons l’intrigue, la romance, l’aventure, les amours défendus…
Mais ça, nul ne le saura avant de s’être faufilé en eux…
Le soleil darde un lumineux regard par la vitrine. Sur la petite table ronde, près de l’entrée, je déposerai bientôt le quotidien pour Monsieur Denis qui viendra y siroter son café bien noir… Nous entamerons alors une discussion sur ce que sera la première page du Journal de Montréal…
Rassurante routine…
Le café est prêt. J’en verse dans cette tasse ramenée de Kuujjuaq, il y a déjà plusieurs années… J’y vois encore le profil de l’inukshuk, « juqué » sur son petit promontoire ayant préséance sur une magnifique aurore boréale de nuit sans lune.
Que de beaux souvenirs…
Je prépare la caisse. Le livreur de journaux se pointera bientôt le bout du nez. Oh! Et puis il y a Monsieur Tremblay, le représentant de revues qui doit passer aujourd’hui. Je l’avais oublié celui-là! Je jette un œil dans mon agenda Zen :
« Arrêtez le mal avant qu’il n’existe, calmez le désordre avant qu’il n’éclate ».
Songé ce Lao-Tseu!
D’ici quelques minutes les gens vont entrer pour ramasser leur bonjour, acheter leur petit bonheur. On prendra le temps qu’il faut ou celui qu’on aura, pour faire un brin de jasette. Écouter les histoires de Pierre, Jean ou Jacques… Celle des petits enfants de Mme Couture ou du petit dernier de l’avocat d’à côté, toujours à l’université…
"Tiens, vl’à justement le notaire d’en face! Il va sûrement me raconter son camp situé près de Languedoc..."
J’époussette du revers de la main, quelques corpuscules atterris aux pieds des lettres tracées à l’encre noire. Quelques bouquins trônent fièrement sur leur tablette de verre, trophées imaginaires. Ils sentent bons l’intrigue, la romance, l’aventure, les amours défendus…
Mais ça, nul ne le saura avant de s’être faufilé en eux…
Le soleil darde un lumineux regard par la vitrine. Sur la petite table ronde, près de l’entrée, je déposerai bientôt le quotidien pour Monsieur Denis qui viendra y siroter son café bien noir… Nous entamerons alors une discussion sur ce que sera la première page du Journal de Montréal…
Rassurante routine…
Le café est prêt. J’en verse dans cette tasse ramenée de Kuujjuaq, il y a déjà plusieurs années… J’y vois encore le profil de l’inukshuk, « juqué » sur son petit promontoire ayant préséance sur une magnifique aurore boréale de nuit sans lune.
Que de beaux souvenirs…
Je prépare la caisse. Le livreur de journaux se pointera bientôt le bout du nez. Oh! Et puis il y a Monsieur Tremblay, le représentant de revues qui doit passer aujourd’hui. Je l’avais oublié celui-là! Je jette un œil dans mon agenda Zen :
« Arrêtez le mal avant qu’il n’existe, calmez le désordre avant qu’il n’éclate ».
Songé ce Lao-Tseu!
D’ici quelques minutes les gens vont entrer pour ramasser leur bonjour, acheter leur petit bonheur. On prendra le temps qu’il faut ou celui qu’on aura, pour faire un brin de jasette. Écouter les histoires de Pierre, Jean ou Jacques… Celle des petits enfants de Mme Couture ou du petit dernier de l’avocat d’à côté, toujours à l’université…
"Tiens, vl’à justement le notaire d’en face! Il va sûrement me raconter son camp situé près de Languedoc..."
Commentaires
J'aime la façon qu'ont les mots de faire apparaître tout plein d'images dans notre esprit.
Tu maîtrises bien les tiens, il va sans dire...
;o)
Comme j'aime te lire, c'est bon...Merci !
So xox