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Messages

Affichage des messages du novembre, 2009

Nouvel Amour... pour vrai???...

... extrêmement lent... incroyablement lent... indubitablement lent!... Tellement lent, que je crains ne pas posséder suffisamment de patience pour attendre... Depuis 18:45 que je lui ai demandé,( ok, j'ai peut-être exagéré un peu ...) cinq photos... À 19:00, j'ai tout annulé pour ne lui en demander que deux: l'une de la Régie, l'autre du "290"... Il est 19:24... et il tourne encore en rond!!! ... et à peine quelques secondes après avoir écrit ces lignes, les voilà qui m'apparaissent comme dans un rêve... Mais tout est gelé: impossible d'ajouter d'autres commentaires ni de déplacer la "Régie" qui s'obstine à demeurer décalée par rapport au "290"... Si vous lisez bien mon profil, il y est inscrit: "... douce mais impatiente..." That's right!... Never forget that!... Alors j'ai dû publier mon billet et le "rappeler" afin de poursuivre... Et là mon inspiration se terre derrière mon ire et tremble d&

Mon nouvel Amour...

J’ai enfin eu la « géniale » idée de pourvoir mon appareil numérique de batteries alkaline plutôt que les « rechargeables-déchargées-irrechargeables » qui ont décidé de rendre l’âme, here in Kuujjuaq! Ce matin, lors de mon expédition journalière, j’ai réalisé deux choses: la première c’est que l’hiver, au grand vent, faire de la photographie, c’est pas chaud pour les mains... Deuxième constatation: je n’aime pas photographier... des lieux habités ou des passants. J’ai l’impression de leur voler une partie de leur intimité... Je sais, vous direz que je suis un peu bizarre, un brin marginale à ma manière, avec certains petits côtés qui peuvent horripiler * les gens, peut-être même en apeurer certains... Mais le fait est que... ... je n’aime pas photographier des lieux habités! Un point c’est tout! Je n’aimerais pas que l’on s’arrête comme ça devant ma petite maison... Pourquoi le ferais-je alors?... J’ai quand même fait un effort pour vous, ma Bonne Fée et ma Meilleure Amie, pour toi,

Ainsi va samedi...

Au rythme où je mène ma vie, cinq années ne suffiront pas pour m’installer dans ce minuscule 3 ½!... En 2014, les cadres orneront toujours le bas des murs (!), les livres dormiront encore bien à plat sur leur dos, les papiers se seront accumulés, pêles-mêle, les uns sur les autres... Fainéantise et oisiveté semblent m’enserrer dans leurs tentacules... Prisonnière, j’abdique sans résistance... Reddition? Besoin d’abandon?... Je me laisse porter par le vent, comme voile léger échappé d’un ballot... Je me laisse porter par le temps, assurément... Peu de travail j’ai abattu en ce beau samedi, nuageux mais doux. Lorsque fourbue, j’abandonnai le tri des nombreux papiers disséminés ici et là, je décrétai une pause obligatoire d’activité physique. Je me vêtis comme s’il faisait - 40 (!), et sortis marcher sur les abords de la Koksoak, rivière à marée d’eau douce-salée... J’errai dans le plus vieux quartier de Kuujjuaq, le pas rapide, l’oeil aux aguets... Puis je pris la route vers l’aéroport.

Oups!...

Ce matin, à mon réveil, j’ai constaté qu’un bonne couche de neige recouvrait la petite rue Niuvirviapik... Comme un édredon tout blanc, qui aurait glissé d’une corde céleste... Tout semblait calme... Mais j’ai craint le froid... Aussi ai-je pris la peine d’enrouler mon foulard autour de mon capuchon et de relever ce dernier après avoir ceint mon front d’une bande de vison... vestige d’un manteau de ma Mère... Dehors, une étrange douceur m’attendait... Vous savez, celle qui nous guette parfois à la sortie de l’église, certains soirs de messe de minuit... Nulle rigueur, ni agression... La neige folle ralentissait ma marche, sans plus... Je pris le temps qu’il fallait... 12 minutes à peine, et j’étais rendue... Mon Bienveillant Confrère R était déjà à son poste... Le café coulait... Quelle curieuse sensation après à peine deux semaines, que celle de se sentir chez-soi... au travail... J’ai amorcé la conversation avec l’histoire de mes 4 bananes payées $28.00... Bienveillant Confrère R s’e

Te souviens-tu?...

« ... Pas possible! Il doit y avoir une erreur!... Et il faut que ça m’arrive à moi, celle qui ose à peine dire un mot plus haut que l’autre... Et justement ce soir, alors que je suis si fatiguée... ... Abus involontaire? Volontaire? Racisme? Je ne sais que penser... J’en demeure estomaquée... bouche bée... ... Incroyable! Mais comment ils font eux pour vivre ainsi? ... ICI?... ... Je ne veux pas croire, ça ne se peut pas... Tout simplement! ... Je sais: je vais y retourner, me présenter, ils vont s’excuser, c’est certain... je leur dirai que j’accepte leurs « plates » excuses... Je comprendrai... ... Ou ferai semblant de... ... En attenda nt, je... ... regarde attentivement et prends la peine de... ... Celui-ci... celui-là... jusqu’ici ça va... ... Encore un autre... et puis un de plus... Est-ce que j’en oublie?... ... C’EST PAS VRAI!... Te souviens-tu mon Grand, alors que tu étudiais à l’ ENA ? Je crois que c’était en 2004... Tu m’avais appelé pour me dire que tu étais

Pour ou contre?...

... J’ai marché ce midi, avec une centaine de personnes, dans les rues de mon village d’adoption... Des jeunes portaient sérieusement l’étendard proclamant la « Journée internationale pour l’élimination de la violence contre les femmes ». Je me suis fondue au groupe, j’ai salué les « elders » comme on appelle ici les personnes âgées (... de plus de cinquante ans dont je fais « heureusement » parti ...). J’ai envoyé la main aux conducteurs qui klaxonnaient en signe de ralliement... Nous avons traversé Kuujjuaq d’un bout à l’autre, du Regional Board jusqu’à l’hôtel de ville... J’avais le nez et la bouche qui commençaient à engourdir... Façon comme une autre de vous dire qu’il faisait froid... Avant d’entrer, nous avons formé un grand cercle, nous tenant par la main, avons retiré nos couvre-chefs et une « elder » a prononcé une prière... Là, dans cet immense espace blanc, nous avons scellé dans la lumière solaire, nos esprits réunis pour une même et juste cause... « ... et je me suis rapp

Je vous ai bien eu...

... n’est-ce pas? J’ai été totalement et parfaitement incapable d’avoir quelque connexion que ce soit avec Internet hier soir... Résultat: j’ai écrit mon billet et vous l’ai publié avec... vingt-quatre heures de retard! Rien de moins! Et paraît-il, c’est la réalité du Nord... Cette absence généralisée de signal... Coupure de contact avec les internautes de la planète... Bon! Je me dis que si j’étais à marcher Compostelle, je n’aurais ni portable ni Internet... ... chanceuse que je suis d’avoir opté pour Kuujjuaq! Morale de l’histoire: si vous avez à me joindre rapidement, brandissez le téléphone! Je n’ai ni afficheur ni répondeur, mais je vous garantis un « décrochage » à la première sonnerie, au pire la deuxième... si j’y suis! Après tout, je n’ai que la superficie d’un trois et demi à couvrir... Et puis quoi: je m’entraîne à la marche rapide en plus, pour améliorer mes performances!... Non mais vraiment!... ... À part ça, fatiguant mardi! J’ai passé la journée à fouiner sur l’ordinat

Une semaine à peine...

... et j’ai osé tirer un trait rose sur les jours s’étant succédés depuis le 9 novembre... De cette difficile période d’immersion en langue anglaise, à cette première semaine ici, « in » Kuujjuaq! Ne vous inquiétez pas: je n’ai pas l’intention de faire ainsi le « compte à rebours » des prochaines années... peu en importerait le nombre... Seulement j’avais besoin de voir ce que j’avais eu le courage de faire... jusqu’à présent... ... juste pour ce soir, ok?... ... Il plane au-dessus de ma tête un choix... Non de vie, mais bien de profession, ou plutôt de programme... car aujourd’hui m’est apparu dans tout son illogisme, le « changement de chaise » qui s’effectue à mon nouveau lieu de travail... Moi, qui débarque avec ces dix années de travail en diabète; mon Confrère qui prendra la relève d’un poste vacant en santé au travail... après six ans consacrés à « son » programme en diabète... Moi, qui débarque avec ces neuf années d’expérience en santé au travail, alors que... ... ronde impr

Bon dimanche!

... J’ai fait la grasse matinée... once more! J’ai paressé au lit ( juste un peu tout de même... je dois prendre garde aux « faux plis » ...), j’ai étiré quelques uns de mes muscles, j’ai posé le pied droit sur le plancher... pour la chance... J’ai décidé de petit-déjeuner ici, tranquille, en écoutant Ian Kelly*... J’aime bien « Take me home »... vous connaissez peut-être? Puis je me suis habillée et présentée à 10:55 à la porte d’une minuscule chapelle catholique pour y entendre la messe... Besoin inexpliqué, peut-être incompréhensible pour certains, mais nécessaire, dans « mon » moment présent... Nous étions 6: sans Prêtre, nous avons prié quelques instants... Curieux d’entendre ces prières tantôt en français, tantôt en anglais... Curieux de connaître les noms de tous les paroissiens rassemblés, dès la première visite... J’aurais pu par la suite aller partager un café, à ce qu’elles appellent « La Mission », bâtiment voisin, où habite R. mais... ... il était midi; le Northern* ouvrai

Une pièce à la fois...

« Ne vous demandez pas de quoi le monde a besoin; demandez-vous ce qui vous rend vivant. Puis faites-le, car ce dont le monde a besoin, est de personnes qui savent vivre pleinement . » Harold Whitman Ai-je déjà partagé cette pensée avec vous? Je prends tellement de notes ici et là, que parfois, même mes petits codes deviennent inutiles. Ces lignes attendent depuis longtemps dans mon cahier d’écriture... N’est-ce pas là la voie que j'ai décidé de suivre? N’est-ce pas pour me sentir vivante que je me suis exilée ici, dans le Nord du P’tit Nord? Est-ce que les gens auront besoin de moi ici? Je l’ignore... Est-ce que j’y demeurerai longtemps? Je l’ignore aussi... Un jour à la fois... Ici tout fait parti d’une autre dimension... Prenez Internet par exemple: on le compare à ce qui était disponible à Montréal il y a 10 ans... Il y a à peine quelques minutes, j’étais à relire mes billets précédents afin de vérifier si j’avais récemment utilisé la pensée ci-haut mentionnée... Tout s’est éte

Vendredi soir à Kuujjuaq...

... Je suis allée prendre une bière au Kuujjuaq Inn ... Un tas de personnes, de parfaits inconnus ou presque, mis à part quelques confrères et consoeur de travail... Une ambiance somme toute détendue... Lieu incongru... Je me sens comme transportée dans un autre pays, faisant bande à part, chemin à part... Compostelle d’immigrée pleinement consentante... Aujourd’hui j’ai vu des avions s’envoler et se diriger encore plus profondément vers le Nord, ce Nord... Et j’ai rêvé de mes « Bébés »... J’ai circulé dans ce village, non attachée dans un véhicule non immatriculé; l’État ne le sait pas... J’ai bouffé un brie encanné, fondu sur un nid de confiture Abitibienne et recouvert de noix... Une demi-baguette plus tard, je grignote encore, écoutant « Cold Mountain » en version anglaise, pour améliorer mon piètre score d’immersion ... Déception... J’ai répondu pendant de longues minutes à tous ces e-mails et commentaires, en provenance des quatre coins de la province... ... Ou presque... Mainte

Ange-aérien-apik...

Joli ne trouvez-vous pas? Cela pourrait devenir mon nouveau surnom... Quoi que ça pourrait insinuer que je suis maintenant plus prompte dans mes réactions... Ce qui n’est pas du tout le cas... J’ai passé une très belle journée. Maintenant que les principales préoccupations reliées à mon déménagement sont réglées, je peux me consacrer entièrement à l’activité « intégration des notions rattachées au travail proprement dit »! Ainsi j’ai pu me situer dans le « ADI » du « FNHIB » de Santé Canada (!). Vous ne comprenez pas? Pas grave! Je vous expliquerai une autre fois!!! L’important, c’est que moi je m’y retrouve...pour l’instant... Cet après-midi, quelqu’un ( que je surnommerai « Ou Bedon » ) s’est présenté à côté de moi disant: « J’ai vu des bœufs musqués »... Je trouvais ça, euh... disons intéressant, jusqu’à ce qu’il ajoute: « Il faudrait se dépêcher car il va bientôt faire noir... » Pas certaine de bien saisir, je le regarde en disant: « Là, là... Tout de suite? » Et lui d’acquiescer

Balbutiements de coups d'aile...

Ma vie commence tranquillement à prendre un sens. Je me trimbale chaque jour, d’un bord à l’autre d’un petit pont surplombant une rivière fantôme... Aujourd’hui le vent soufflait fort, faisant croire à un hiver hâtif... Le sol est blanc, les rues glissantes... Les duplex et maisons à appartements, sont hissées sur des pilotis de métal. Je déambule dans les relents de gaz d’échappement de dizaines de motoneiges et « véhicules tout terrain », se déplaçant à toute allure sur l’accotement... Sans égard pour les piétons, dois-je ajouter... Ainsi, l’un des défis consiste-t-il à circuler sans se faire happer!... J’ai dû faire encore une halte à l’épicerie à la fin du travail, n’ayant pu retrouver dans les 30 boîtes ouvertes à ce jour, mon détergent pour la vaisselle. Quelques légumes, six œufs, beurre et poissons plus tard ( et non, je n’ai apporté ni ligne, ni vers, ni menés ...), je regagnai mon appart soulagée encore de quelques cinquante dollars! ... En espérant me rendre jusqu’à samedi s

16 novembre 2009...

"...21hres50... je m’assois enfin! La journée a été plus que longue. Et bien que je sache pertinemment que vous ne lirez ces lignes que dans quelques jours, je préfère vous la raconter un peu avant d’atterrir dans mon lit... Je retiens deux choses de ma journée: la première c’est que j’ai amené avec moi beaucoup trop d’effets (les boîtes ont atteint 390 kg, j’avais droit à 378 (!)... Je saurai demain le coût de cet excédent à rembourser, et ce matin, mes bagages dépassaient en poids et en nombre m’apportant du coup un charge de $197.53! Si après ça vous croyez que je suis encore ici pour l’argent...) et la deuxième c’est que jamais plus je ne partirai chargée comme un âne!... Premières leçons de vie! Le vol vers Kuujjuaq s’est bien déroulé. Moi qui pensait qu’il n’y aurait que quelques personnes à bord, nous étions 76 sur le vol 866 de First Air! Je vous le dis: d’ici quelques années, ce sera une destination prisée par les aventuriers. Le village m’a surpris: c’est vaste et étendu

Et c'est un départ...

... j’entends jaser dans la cuisine. La voix grave de mon Grand Frère, arrivé de Québec hier soir, dans le but de venir partager un souper avec moi... Il discute avec mon Grand... Ça parle d’aviation... Ça me surprend quasiment! Nous nous sommes retrouvés hier au Châto. Ce fut un super beau moment de Bonheur avec un grand B! Comme si nous avions décidé de fêter Noël avant le temps... Mes soeurs, mon Petit Papa, mes Chers Enfants, ma Précieuse Bru et ses Gentils Parents, mes Tendres Neveu et Nièce... Nous avons placoté nos vies, nous avons ri, j’ai entraîné ma Jolie Nièce à faire la coquette, j’ai reçu le plus spontané câlin de mon Beau et Grand Neveu... J’ai reçu de la lecture et quelques magiques mixtures pour des cafés aromatisés, à déguster les grands jours de fête, évidemment! Du champagne pour le Premier de l’An... Et des dizaines de câlins d’amis, de connaissances, de ma famille... Aujourd’hui, après avoir petit-déjeuné avec mes Amis de St-Mathieu ( et reçu le magnifique ange des

Comme les derniers jours...

C’est fait! Je l’ai fait!... Première étape dans cette grande expédition de vie... Un début, pas une fin en soit... La semaine fut difficile, entraînant avec elle son lot d’incertitudes et d’hésitations., de remises en question, de choix, d’indécisions... Ce matin, attablée à la Brûlerie des Monts, à St-Sauveur, je suis convaincue de suivre la bonne direction... celle de mon intuition, mais aussi celle de la raison. Ne me demandez pas pourquoi... Comme s’il ne pouvait y avoir autre dénouement à cette dernière année, autre façon pour moi, de tourner la page... Définitivement... Ainsi je quitterai, dans quarante-huit heures, cette petite maison blanche nichée sur le bord de l’eau... J’abandonnerai ce quai à lui-même pour le long hiver à venir... peut-être plus encore... Je tournerai le dos à cette solitude et lui montrerai un nouveau visage... J’exposerai ma vie à ces grands vents du Nord, sans broncher... Je lèverai les yeux vers ce ciel constellé et marbré qui je le sais, illumine

Plus que quatre...

... quatre pauvres petites heures ( et demi. ..) avant que ne prenne fin cette quarantaine... d’heures d’immersion en langue anglaise! Ai-je fait des progrès? Difficile pour moi d’évaluer. Sûrement qu’il se trouvera de mauvaises langues (?) pour dire que non... Je peux vous dire que j’en ai perdu une partie de mon français, moi qui croyais le posséder un tant soit peu! Mais j’ai appris qu’avec « when » on ne doit jamais utiliser le « will »; qu’il existe le « simple present, le simple past, le simple future, le present progressive et le present perfect en plus du past et du future » et combien d’autres possibilités encore ( c’est presque plus chanceux pour moi de gagner à la loterie que d’espérer un jour trouver le bon temps de conjugaison !). Parfois je devrai prononcer des « s » parfois non; qu’une chose c’est « it »; que je ne dois pas dire « say » quand c’est « tell » et qu’il y a toujours une place précise « for-at-in-on-to-from-etc »! J’en perds mon latin! Par chance Mrs Noble

Et de trois...

... Ouf! Pas facile, ce mercredi! Mais comme toute bonne chose, il a fini par prendre sa place dans l’immensité du passé... Au suivant!... Vous comprendrez que j’ai vécu ma pire journée d’immersion. Je me suis sentie comme le maxime de Lavoisier : « Rien ne se perd, rien ne se crée... tout se transforme ! » Ainsi, j’ai une tonne de mauvaises habitudes ( en langue anglaise, s’entend ...) à oublier mais j’en suis incapable, et malgré le fait que tous les professeurs se donnent le mot pour en venir à bout... JE NE PERDS RIEN... Ils mettent les bouchées doubles afin de m’inculquer de nouvelles notions, prépositions et différenciations: peine perdue, dans ma tête, RIEN NE SE CRÉE... Et après bientôt deux semaines passées à bouffer dans les resto, la seule chose dont je puisse affirmer, c’est que tranquillement mais sûrement, je suis en train de ME TRANSFORMER... Je vous laisse imaginer le reste!... Pour terminer, j’aimerais retranscrire une autre maxime, découverte pendant la recherche de l

Un rêve...

J’ai dû me pincer: tout est trop beau pour être vrai! Imaginez: on vous offre un séjour d’une semaine dans un gîte « âgé » de plus d’une centaine d’années, habité par des maîtres avenants... ( ce qui vous souffle l’idée d’en devenir le « revenant » attitré ...) ... Doublé de cours intensifs de langue anglaise, dans une école qui ne paie pas de mine de l’extérieur mais dont toute la richesse transparaît par l’entremise des personnes incroyables gravitant dans son orbite... ( ce qui vous permet de réaliser l’un de vos plus vieux rêves... ) ... Triplé de marches pendant lesquelles vous pouvez admirer des architectures aux allures victoriennes et champêtres... ( ce qui vous donne l’irrépressible envie d’en devenir propriétaire... ) ... Quadruplé par des repas dans de chouettes endroits... ( ce qui vous motive encore plus à ne pas délaisser vos marches ci-haut mentionnées... ) ... Quintuplé par une sortie au cinéma, pour y visionner « The box »... ( ce qui vous fait regretter de ne pas avo

Hi!

Contente de pouvoir glisser quelques mots french avant d’aller au lit! Par chance, je vous have... La rentrée fut easy. Je me suis perdue pour me rendre à mon « école », ayant obstiné une fois de plus le GPS que m’a gracieusement prêté my Best Friend... Que voulez-vous, I’m allergique à ce genre de bidule qui au lieu de me dire to follow la Wellington S ud, me dit de prendre la Wellington S econds... Dans mon livre à moi, ça fait une différence, so, je suis toujours en train de douter du machin en question... Mais j’y suis finalement parvenue... Mon école is very petite... Et pleine de gens sympathiques... J’ai débuté the day with Bill, pris mon dîner avec Suzan et passé l’après-midi avec Maggie. J’ai pu profiter du nice temps en allant marcher le long du lake des Nations avec Maggie pendant la pause, sans pour autant cesser to speak anglais, bien sûr... J’ai pris des arrangements afin de pouvoir quitter earlier vendredi pour éviter le trafic de Montréal, un Friday soir... Ainsi, mes

1 an déjà, Marivaux ou le Gîte la maison Noble?...

Lequel choisir? Développer les trois? Et pourquoi pas!... Alors voilà... Aujourd’hui, je célèbre mon premier anniversaire de bloggeuse. C’est en effet le 8 novembre 2008 que je pris mon envol , poussée en-bas d’une tristesse confortable par ma Bonne Fée... Que d’air a glissé entre mes plumes depuis! Que de « pays » j’ai parcouru, que de courants ascendants et descendants m’ont porté, que d’ angéliques amis (es) je me suis fait... Un an plus tard, toujours sans compagnon de vie, sans amoureux éploré par mon prochain départ, je me rappelle encore une fois, cette pensée de Paulo Coelho: « La liberté n’est pas l’absence d’engagement, mais la capacité de choisir »... Je suis maintenant un ange libre... c’est ce que je choisis d’être ... Deuxièmement, ce matin j’ai accompagné Tante Paula... à l’église de la rue Notre-Dame! J’y ai lu le bulletin paroissial de la première à la dernière page... enfin presque: j’ai exclu les activités prévues et les encarts publicitaires... J’y ai appris qu’

Dernier vol...

... sur Amos, avant longtemps... À tout le moins! ... descendre la « grande côte », le corps un peu rejeté vers l’arrière... ... jeter un oeil aux berges de la rivière Harricana, sur la gauche, en aval... ... laisser mon regard errer vers le large, vers le Nord, ce Grand Nord... ... au milieu du pont, voir à droite le gigantesque pont de fer et l’usine Temlam endormie... ... un peu plus loin, la Maison Authier ( mais pour moi ça a toujours été la maison des Duguay !), fière et belle, surplombant la ville, perpétuant ainsi souvenirs des premières années de vie de la Ville... ... la Première Avenue, droite et large, comme un long tapis que l’on aurait déroulé juste pour mon bon plaisir... ... l’éclat du soleil; les vitrines, mes préférées, celles de Karine Belzile et de la Tabagie Agathe... ... le « Tim », la Cathédrale et ma muette prière: « Faites qu’aujourd’hui, mes paroles guident les gens afin qu’ils soient en mesure de contrôler leur diabète plutôt que de se faire contrôler par lui

Pensée de novembre...

" La sérénité n'exclut pas l'espoir ou l'aventure, le travail ou l'amour. Paisible et forte, elle éclaire le paysage de nos vies trépidantes. Douce et limpide, elle rafraîchit nos actes et nos rêve s." Karim Boujad Voilà ce que j'aurais aimé vous remettre à vous tous qui êtes venus partager cette magnifique soirée avec moi. Je croyais que ce serait quelque chose de très intime à cause du travail qu'a requis la vaccination contre la grippe A (H1N1). Une dizaine de personnes tout au plus... et pas de bien cuit, à cause du court laps de temps entre l'annonce de mon départ et sa concrétisation. Vous m'avez démontré tellement d'amour et d'affection, que mon taux d'adrénaline vient à peine de revenir à la normale. Et toutes ces marques d'attention, l'énergie que vous avez déployé pour illustrer mes vingt-deux années passées parmi vous et même celles ayant précédé... Merci pour le "Wilson", pour l'ours "polaire&q

Petite reine de banlieue...

(cliquer sur le lien ci-contre et laissez-vous imprégner par la mélodie et les paroles... ne trouvez-vous pas que tout cela a un goût de Grand Nord?...) Interprète Luce Duffault Il m’arrive parfois, au détour de la semaine Un moment lumineux, une totale harmonie Ça brille sans prévenir, au d’sus du quotidien Je m’surprends à sourire, mon sourire du matin Il y a des jouets qui traînent, un parfum familier La radio qui rengaine, une ballade oubliée Je suis seule en douceur, sans reproche et sans peur Petite reine au milieu, d’un royaume de banlieue Quant tout à coup éclate, un grand soleil d’hiver Ma vie reste en suspens, poussière dans la lumière Et j’aime sans y penser, et j’ouvre toutes les portes À toutes les libertés, et toute la vie m’emporte... Mes enfants sont des lunes, mon amour un soleil Je ne vois plus les murs, et l’azur m’émerveille Je suis seule en douceur, sans reproche et sans peur Petite reine au milieu, d’un royaume de banlieue Délicatement le temps, reprend son territ

Câlin du matin...

« Pauvre toi! Tu t’en vas bientôt et avec tout ce qui entoure la grippe, on n’a même pas le temps de s’occuper de toi ! » Voilà l’exclamation qui m’accueillit ce matin, lorsque j’arrivai au quatrième étage. Une Amie au sourire radieux, se souciait de ce que je travaillais mes derniers jours dans cet établissement. " Pas grave" . lui répondis-je. " Mais en attendant, je prendrais bien un câlin ." Et câlin j’ai eu! Le principe du « demandez et vous recevrez »... Vous connaissez? ... Le « cessez d’attendre et provoquez »... Le « on est jamais mieux servi que par soi-même »... Le « arrêtez de penser que tout le monde devine ce dont vous avez besoin »... Petit délire de fin de soirée on dirait! J’ai l’impression que la semaine entière se déroule sous le signe de ce « À moi de moi »: invitations provoquées à dîner ou à souper ( aujourd’hui, j’ai partagé l’heure du lunch avec mon Amie Couturière et j’ai soupé avec une Précieuse Amie. ..), acceptations d’invitations... mêm

Douce folie...

L’après-midi se déroulait somme toute adéquatement, malgré les problèmes d’utilisation de la ligne téléphonique, surchargée par les innombrables et incessants appels pour des rendez-vous concernant le vaccin contre la grippe A (H1N1) ( si les gens ont des difficultés à obtenir les lignes, nous en éprouvons également à en avoir pour faire notre travail !). Paraît que les agentes administratives répondent en moyenne à 1,500 appels par jour! À ce rythme, tout habitant de la MRC de l’Abitibi Est devrait avoir son rendez-vous d’ici la prochaine semaine! Ne désespérez donc pas! Lorsque je levai la tête de mes dossiers, mon regard se porta vers la fenêtre placée à ma droite. Ce que j’y vis me laissa pantoise: du ciel descendaient lentement, de minuscules flocons blancs... Par milliers, que dis-je, par millions de milliers, des cristaux infiniment petits, tourbillonnaient allègrement dans un ciel gris blanc... Douceurs éphémères, folles virevoltes ... À l’image de ma vie... Ils formaient ce ge

Comme un grand vide...

... J’ai poussé la porte, ni trop vite, ni trop lentement, seulement sûrement... Simplement... Comme si ce quelque chose m’empêcherait de faire marche arrière, de revenir à cet hier déjà enfui... gonflé d’ennui... Tache blanche centrée sur cette porte de verre... Sont-ils venus? Ou errent-ils quelque part, perdus?... J’ai eu peur, un court instant... J’ai cru que rien n’avait bougé, que tout était demeuré statique... J’ai regardé, stoïque... Et là j’ai bien vu le vide, ce grand vide... Où plus rien n’est, rien ne va plus, rien n’ira jamais plus... Comme avant... Avant ce temps d’absolu, irrémédiablement révolu... Ce temps passé, dépassé par des évènements impromptus... Non voulus... ... enfin, pas comme ça... en tout cas... Alors ça y est! Voilà que le premier saut de l’ ange est fait! Quelque part, au Nord du P’tit Nord, vole tout l’attirail dont il aura besoin pour meubler son nid, son coin de paradis... ... Plane au-dessus des nuages, tout ce qui lui a été, est et sera important d

Enfin...

... le soleil a cessé de bouder et s’est montré le bout du nez ce matin! Youpi! Après ce café, arrivé de façon inopinée, voilà un autre p’tit bonheur qui égaiera ma journée! Je suis sortie pieds nus, le temps de capter quelques rayons et un tout petit voilier d’outardes se dirigeant curieusement vers le Nord... Comme si j’avais besoin de faire provision de l’un et de croire que l’autre m’indiquait à sa façon, la direction à prendre dans les semaines à venir... Serait-ce là, la destination la plus chaude indiquée pour les prochains mois?... Hum! Ça me tente fortement de les suivre!... ( comme si ce n’était pas déjà écrit dans le ciel !...) En attendant de prendre mon envol , j’ai souligné à ma manière, l’avant-dernier dimanche passé à Amos: déjeuner et cafés avec mes Amis ( es ). Les rires et les parlures étaient au rendez-vous. Comme d’habitude! Moments privilégiés que je compte emporter avec moi, là-bas... Cet après-midi, c’est mon Dévoué Voisin qui a contribué à cette quête de bonhe