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Messages

Affichage des messages du octobre, 2009

Post paquetage...

... Voilà c’est fait! Les boîtes sont remplies, identifiées et sagement empilées dans le walk-in en attendant les déménageurs qui viendront finalement... lundi! Elles sont plus d’une trentaine au total et j’espère fortement qu’à elles toutes, elles ne dépassent pas les 378 kilos permis... Tout y est: mes vêtements, plusieurs livres, et ces articles divers devant meubler le trois pièces et demi qui m’aura été réservé. Même mon précieux dictionnaire est maintenant caché sous... je ne sais trop quoi, car ce sont mes fidèles Amies ( Gh, Li, Lo et Na) qui s’en sont personnellement chargées... En passant les filles, que serais-je devenue sans vous et votre précieuse aide?... Merci un million de fois... Encore une fois!... Ainsi, si tout va pour le mieux, le tout devrait se rendre au: « RRSSS, maison 290, apt 4, Kuujjuaq, P.Q. J0M 1C0 » après avoir été ramassé par Go-jit à mon domicile, déposé en entrepôt à l’aéroport de Dorval, chargé dans un appareil de First Air, direction Kuujjuaq pour

Preuve à l'appui...

... sans commentaire...

Pas de chance à prendre...

... Pas si près de mon but... Que quelques pauvres petits jours, et j’aurai fait l’année... Mais là, je dois apporter le vieux portable à mon amant-informaticien afin qu’il transfère certaines données vers le p’tit nouveau... Aurai-je la possibilité d’utiliser l’un ou l’autre ce soir? Je l’ignore, alors... Je vous envoie quelques nouvelles du comment se déroule ma semaine jusqu’à présent... Ma chambre n’est plus qu’un amoncellement épars de boîtes, pleines et vides, de victuailles, de vêtements, de produits pharmaceutiques et de nettoyage... Je crois que je pourrais qualifier le tout de véritable... « bordel »?... Oui, ce serait très approprié!... Depuis lundi, j’ai souligné sans tambour ni trompette, mes vingt-deux années de vie de travail au CLSC... J’ai fait le tri dans mes vêtements tel que prévu avec ma Précieuse Bru... Mardi, j’ai fait bouclé lâchement mes cheveux par une Capilicultrice au doigté magique et à la patience d’ ange ... Mercredi, j’ai partagé mon dîner avec ma Mervei

Spécial "pour ma Bonne Fée" ... jour 4...

... pour finir... ... vue de la mezzanine... lieu de repos pour l' ange errant que je suis... Si tout va pour le mieux, je devrais vous être de retour en direct demain soir... Ciel ! Je l'espère!...

Spécial "pour ma Bonne Fée" ... jour 3...

Autre point de vue...

Spécial "pour ma Bonne Fée" ... jour 2...

Pièce détachée...

Pièces détachées: spécial "pour ma Bonne Fée"...

... Vraiment désolée... Mais je n’ai pas le choix! Pour une fois, le temps aura raison de moi... Trop de préparatifs, de notes ici et là, de « à ne pas oublier »... Trop de commissions de dernière minute pour ici et là-bas... Trop de choses à voir: ... acheter de la peinture, apporter mon nouveau portable à mon amant-informaticien, me renseigner pour une assurance pour le loyer « over there »... ... Empaqueter tous mes effets... Faire le tri de mes vêtements... ... Magasiner des vêtements chauds, des patins... ... Passer voir ma couturière... Aller chercher un « o-ring »... Voir à faire réparer l’adoucisseur... ... Profiter une dernière fois de ma Capillicultrice Préférée pour de la couleur et des frisettes... ... Passer à la Caisse... Voir ma Précieuse Esthé... ... Je me garde du temps pour un « 5 à 7 » vendredi et une échographie samedi matin ( eh oui !) DONC... Pour les prochains jours, je vous sers un spécial « pour ma Bonne Fée »... En pièces détachées, photos de mon p’tit camp...

Absence...

"... Dans vingt ans d'ici, vous serez davantage désappointés par les choses que vous n'aurez pas faites que par celles que vous aurez faites. Alors... ... ROMPEZ LES AMARRES! Quittez la sécurité du port et prenez le large. Explorez! Rêvez! Découvrez !..." Ce n'est pas de moi, mais de Mark Twain. Je me demande si quitter la sécurité de mon quai aura le même effet? Après tout, je laisserai ma Base pour prendre mon envol , non? Je me sauve à tire-d' ailes à mon petit camp. C'est que je reçois à souper ce soir, moi! Tourlou!...

Ça y est...

... mon quai est définitivement désert... Pour l’hiver!... Dommage... Le dernier « bébé» a dû quitter dans la journée... Sans que je puisse lui faire mes adieux... Dommage... Et ce soir, le vent tout azimut, souffle avec tant de force, que même l’idée de m’aventurer tout au bout s’est envolée ... Dommage... Curieux de vendredi soir... Je suis allée déguster une rousse au Châto avec des Amies Consoeurs de travail. Je crois que je suis trop fatiguée pour profiter de quoi que ce soit... Ou de qui que ce soit... Dommage... Car il me reste bien peu de temps à partager avec les miens, mes proches et connaissances... Peut-être demain me montrera-t-il sa version allégée de fardeaux... Je l’espère vivement!

Y'en a marre!...

Mise en contexte: sortie du CLSC à 18hres45 (j e devrai m’informer auprès de mon Consciencieux Psy de cette fâcheuse habitude que j’ai lorsque j’écris, de continuellement spécifier les heures et minutes de ce qui arrive dans ma vie ...), vannée par une longue journée, j’aperçus en m’approchant de la maison, une bâche... Recouverte d’une poudre suspecte, pliée, elle reposait hypocritement sur le banc situé à gauche de la porte d’entrée... Je la soulève: une myriade de particules microscopiques s’évadent, se répandent impudemment, sans égard pour l’endroit où elles atterrissent ... Sa rugosité m’empêche de la ramener à l’intérieur: elle finit dans la poubelle, tout simplement... J’ouvre la porte: le plancher est recouvert d’une substance pulvérulente ( rien à voir avec la grippe A (H1N1) )... Des traces de pas, pâles imitations de celles imprimées dans la neige aujourd’hui, maculent granirex et bois flottant... Je lève les yeux: enfin, le pouce d’uréthane manquant est venu prendre doci

23 heures 41...

... encore...! D’un jour à l’autre, je l’espère, je l’apprivoise pour que se réalise enfin ce rêve: celui d’arriver à écrire assez tôt afin de pouvoir me glisser, sans faire de bruit, sous mes couvertures et y roupiller un sept ou huit heures en ligne!... Pas ce soir, une fois de plus! Et n’allez pas croire que c’est par fainéantise, loin de moi cette caractéristique! Plus tôt par incapacité de m’arrêter plus vite, dans le fait de vaquer à toutes ces tâches que requiert un déménagement... Prenez cette fin d’après-midi: j’ai fait mon évaluation pour mon immersion en langue anglaise... Ouf! Trente minutes de discussion, de questions, de traductions... J’ai hâte de voir à quel niveau on m’évalue!!! Après avoir échangé quelques mots avec un Directeur qui m’est très cher et le Grand Directeur de l’établissement pour lequel je travaille ( encore !), c’est remplie des belles paroles du premier que je quittai le CLSC. Quelle belle tape sur l’épaule il m’a donné! Un p’tit bonheur que je vais en

Virée dans la tête à Méo...

«... Les « bébés » de ma maîtresse se retirent les uns après les autres. Ça va sûrement l’attrister. C’est comme ça à chaque année. Elle devient nostalgique lorsque la belle saison s’étiole... Il ne restera que très peu de semaines pour errer sur cette plateforme flottante. Mais nous en aurons plein pour nous rappeler les incroyables moments que nous y avons passé: tôt le matin, à regarder le lever du jour, elle sirotant un café; tard le soir, à se laisser imprégner du clapotis des vagues en admirant la voûte céleste... J’y ai vu ma maîtresse, assise tout au bout, tantôt pleurant, tantôt observant l’horizon avec insistance... Comme si elle attendait quelque chose... Ou quelqu'un... J’ai entendu ses muettes prières, ses requêtes à l’Univers Infini... J’ai même cru voir ses rêves secrets s’envoler vers le firmament, comme sur les ailes d’un ange... Bon, trêve de sentimentalisme: il me reste encore à faire rouler le boyau à essence d’hydravions, retirer les ancrages du quai, le déboul

Plein de p'tits bonheurs...

Aujourd’hui, malgré un retour au travail après une absence d’une semaine, je vécus une journée remplie d’émotions et de bons moments. La nouvelle de mon prochain départ s’étant répandue comme une traînée de poudre, je semai ici et là, quelques précisions sur les dates de mon échéancier de vie... Je commence à y croire! Cet après-midi, j’ai reçu confirmation de mon engagement, un aperçu très précis de mon salaire brut et un rappel de ma probation de six mois... Hum! Espérons que je ferai l’affaire, sinon je risque de me retrouver l’ aile à l’eau, comme un certain WKJ en mai dernier!!! Advienne que pourra... et je « traverserai le pont quand je serai rendue à la rivière »... (!) En fin d’après-midi, je devais avoir une évaluation de mon niveau de langue anglaise en rapport avec la semaine d’immersion prévue à partir du 8 novembre: niet. J’ai attendu patiemment jusqu’à 16:40 heures et comme rien ne se passait, j’ai quitté car je devais récupérer mon véhicule, stationné chez Mill Vitres

1 à 0 ou 6 à 5?...

Incroyable! C’est fait!... Je l’ai fait! Enfin!... Quoi au juste? Et bien rouler le fameux boyau à essence de bateaux voyons! Cette tâche fait parti des préliminaires précédant l’exode du quai vers sa baie. Restera celui à essence d’hydravions, quand les « bébés » délaisseront le lac pour adopter des skis leur permettant de se poser sur les étendues gelées par l'hiver. Fin de la saison: 1 à 0 pour moi... N’allez surtout pas croire que cela ne motive pas le thème d’un billet! Cet espèce de gigantesque serpent noir mesure 300 pieds, et doit peser... Euh? Très, très lourd, ça vous suffit? Heureusement, j’ai eu de l’aide. Un Docteur Pilote, un Chiro Pilote et un Monumental Monsieur Pilote m’ont gentiment et généreusement offert leur temps et leurs bras!!... Ainsi, tous les quatre ( moi, faisant office de contremaître en plus ...), avons réussi à enrouler en un temps record, le long tuyau de caoutchouc sur son cylindre métallique. Vive le travail d’équipe! Je pris ensuite la route dire

Une autre fois peut-être...

J’ai quitté en milieu d’avant-midi, ma Bonne Fée attendant sa Baladine, qui d’ailleurs, j’aurais bien aimé saluer de visu... Une autre fois peut-être... Chemin faisant, je m’arrêtai à Mont-Tremblant pour y magasiner « le » fameux manteau Canada Goose, apparemment indispensable pour la vie dans le Grand Nord... Malheureusement non disponible, je m’attardai à discutailler avec le vendeur North Face, qui lui semblait vraiment convaincu de mon besoin pour ce genre de vêtement... Une autre fois peut-être... Arrivée à Vald’Or, je fis une halte à la pension où habite mon Petit Papa. Je l’invitai à revêtir de chauds vêtements et nous allâmes marcher une bonne vingtaine de minutes dans les rues de son voisinage, tout en employant notre langue seconde ( l’anglais !...) pour échanger sur nos vies respectives... Je butais parfois sur mes mots: je rêve du jour où je soutiendrai une conversation sans hésitation... Une autre fois peut-être... Je ne pus faire autrement qu’arrêter chez ma Jeune Soeur C

Un pas de plus...

... vers le Nord! La rencontre de ce matin avec la Consultante en Gestion des Ressources Humaines de la Régie Régionale de la Santé et des Services Sociaux du Nunavik ( RRSSS du Nunavik: ok on s’entend pour les cinq prochaines années pour cette abréviation et tant pis pour ceux qui ne suivent mon blog depuis le début? Comme ça, cela m’évitera trois lignes de texte juste pour mentionner l’endroit où je travaillerai ...), la rencontre donc, s’est terminée à midi! J’avais autant de questions à poser que cette dame avait d’infos à me transmettre. Ma première impression est plus que positive... Et comme je l’ai déjà mentionné: « Ce ne sera pas facile au début, mais j’y arriverai foi de Dé... » Après avoir tenté sans succès de rapporter un vêtement un tant soit peu original de Rawdon, c’est les bras vides et le porte-feuille plein, que je pris la route pour St-Sauveur, mon récent village d’adoption. C’est ici que j’y retrouvai ma Bonne Fée, le temps d’un lunch, d’un peu de magasinage et d’un

Rawdon, P.Q.

La marche a ravivé mes esprits et chassé la fatigue résultant des longues heures de route... Je fus accueillie à mon arrivée au Gîte du Village par une gentille dame, infirmière de surcroît. Quelle heureuse coïncidence! Ça ne s’arrête pas là. Lorsque j’entendis son charmant accent chantant, je me mis à lui baragouiner dans une langue de Shakespeare un peu malmenée, le but de mon passage dans sa ville. Et bien cette dame connaissait Kuujjuaq pour y avoir travaillé auprès d’un patient requérant un enseignement face à ses traitements de dialyse péritonéale. Décidément! J’ai cru comprendre que là-bas, il existait une grande solidarité entre travailleurs de toutes professions. Elle m’en a parlé avec beaucoup d’enthousiasme. Rassurant!... Mes pas m’ont porté jusqu’au Restaurant Kenny où je dégustai des moules - frites apprêtées à l’indienne (!)... La deuxième fois de ma vie que j’en mange. La première c’était chez mon Amie Orthophoniste Belge: je dois avouer que malgré qu’il y ait quelques

Décompte...

Avant-hier, alors que je fainéantais devant mon portable, l’idée farfelue de retrouver le premier billet composé le 8 novembre dernier, s’insinua en moi... Défila les jours sous mes yeux... Je voulais retracer ceux où je n’avais pu écrire. Ainsi les 13, 14 et 15 novembre se virent priver d’apparaître sur le blog, quoiqu’ils aient représenté de très bons moments pour moi: le Congrès Professionnel de Diabète Québec, à Québec, avec des amies extraordinaires... Dix-huit heures de route de jasette « non-stop »... Au retour, un souper "pluvieux" à St-Sauveur... J’ignorais alors que les billets pouvaient « être », avant même que le temps n’existe... Un peu plus loin, je réalisai que les 8 et 10 juillet avaient sauté leur tour également. Séjour au CEDEQ, lac Trois-Saumons... Panne d’internet... Je me souviens encore de mon désarroi et de ma déception d’être ainsi soumise à l’un de ces évènements incontrôlables du quotidien... Ma rapide incursion au pays du passé me catapulta dans cel

Pêle-mêle...

... Ça gargouille toujours dans la tuyauterie! J’ai tenté de débloquer le tout avec la solution écologique « sel - bicarbonate de soude - vinaigre »: cela a bien accéléré la vid ange du bain, mais sans plus. Dans la maison se répercutent encore plein de sons incongrus... Je ne sais pas ce qu’elle ( la maison ) a bien pu avaler pendant mon absence, mais elle ne le digère pas, alors là, pas du tout! N’allez surtout pas croire que j’ai passé ma journée à patauger dans la gadoue! En fait, levée à 4 heures 30 ce matin, je me suis mise à tapoter les touches de mon portable afin de faire imprimer le trajet que je devrai emprunter pour me rendre à Rawdon. J’ai également trouvé une boutique à Tremblant où l’on vend les fameux manteaux Canada Goose. Et mon lit est réservé au Gîte du Village pour jeudi soir. Tout est pour le mieux de ce côté. Cet après-midi, j’ai commencé à fourrager dans mes vêtements, classant le linge d’été d’un côté, les chandails chauds de l’autre, quelques morceaux pour le

"Life isn't...

... about how to survive the storm, but how to dance in the rain... » ( traduction libre: « La vie n’est pas tant de survivre à la tempête comme d’apprendre à danser sous la pluie . ») Quelle magnifique pensée avais-je glissé ainsi, le 18 mai de 2008, dans le journal de bord du petit « camp de filles »... La lecture de quelques uns de ces passages: voilà à quoi j’ai consacré une partie des précieuses minutes de mon temps ce matin. J’y ai vu défiler certaines hésitations, des joies, des peines, des moments de p’tits bonheurs de vie, quelques soucis, des béatitudes, tous issus des quatre dernières années... J’y ai retracé cette capacité que j’ai à m’émerveiller de ce que la nature a à m’offrir... J’y ai constaté ce besoin de goûter au bonheur, et surtout cette irrépressible envie de vouloir le partager avec un amoureux... À tout prix!... Suis-je vraiment prête pour cette étape? Est-ce vraiment là où j’en suis rendue dans mon existence ou n’ai-je pas encore des pas à faire seule, sur le

Premières neiges...

... Fort probable que cela deviendra le titre de plusieurs billets ce matin! Du moins pour les gens demeurant en Abitibi! Ce contraste « couleurs d’automne - blanc d’hiver » m’a toujours enthousiasmé... Présage au fait que les contraires s’attirent... Comme dans la vraie vie quoi... Alors pour en profiter au maximum, je me retire... Pour quelques heures, quelques nuits, quelques jours... J’irai explorer les sentiments qui se bousculent en moi, face à mon ici, maintenant, et ce demain qui m’attend... Faire provision de zénitude boréale, fermer le petit camp pour les prochains mois... À mon retour, je vous servirai à ma façon, les fruits de ma réflexion... ... et comme, lorsqu'on est un ange , la saison hivernale permet de se confondre avec toute cette blancheur... Ça peut toujours être pratique quand on veut passer inaperçu!...

Couleurs: suite et fin...

Ce soir, une réflexion paru dans le journal interne de la boîte où je travaille... « On a demandé au Dalai Lama: - Qu’est-ce qui vous surprend le plus dans l’humanité? Il a répondu: - Les hommes... Parce qu’ils perdent la santé pour accumuler de l’argent, ensuite ils perdent de l’argent pour retrouver la santé. Et à penser anxieusement au futur, ils oublient le présent de telle sorte qu’ils finissent par non vivre ni le présent ni le futur. Ils vivent comme si ils n’allaient jamais mourir... et meurent comme si ils n’avaient jamais vécu ... » C’est ce que représente un CLSC et un hôpital, n’est-ce pas? Et malgré la multitude d’ anges qui s’affairent chaque jour à prévenir la maladie, traiter ou guérir les êtres, le CHOIX reviendra toujours en premier lieu, à la personne elle-même, d’effectuer les changements dans ses habitudes de vie ou non... Et cette personne c’est... VOUS!... Alors... passez à l’action!...

Couleurs...

... qui s’étalent dans la cour arrière d’un presbytère pour dévaler vers une rivière enserrée entre deux bras de terre... Poigne de fer... ... couleurs d’automne, qui détonnent avec l’architecture sculpturale d’une Cathédrale... Espace sidéral... ... couleur jaune soleil d’un ex-CLSC décriant son identité... Fausse entité... ... couleurs qui se fondent, se confondent avec celle d’un hôpital, surplombant la ville, du haut de sa colline... Fière opaline... ... couleurs exotiques de feuilles et de voitures, en mélange chaotique... Agencement magique... Mur de briques entre lesquels circulent des êtres chers... Couleurs de l’automne, somptueuses mais éphémères... Entraînant une vision cocasse au retour d’une marche... Pour un ange à l’esprit fugace...

Perdue...

Étrange disparition... Elle m’a suivi fidèlement depuis le 12 août... pendant mes marches, au travail, à la maison. Nous avons fait le voyage dans les Laurentides. Nous avons soupé sur cette terrasse à St-Jovite en septembre... J’ai passé quelques nuits, la serrant tout contre mon coeur... Ce soir, tout bonnement, elle manque à l’appel... L’un des garçons l’a transporté avec lui un petit moment, puis j’ignore ce que j’en ai fait... J’ai tenté de jeter un oeil à l’extérieur tout à l’heure, mais comme c’est la nuit noire, peine perdue... C’est que j’y tenais beaucoup... Elle était mon espoir, brin de folie dans ma petite vie rangée ( pour le moment !)... ... ma pierre à voeu ! Oh oh! Mais qu’adviendra-t-il de mon voeu?... Je devrai en parler avec mon Onirique Amie L.... Tout d’un coup il se réaliserait plus vite maintenant que la pierre respire librement et ne dépend plus de moi?... Tout d’un coup elle aspirait à cette liberté sans avoir jamais osé me le laisser savoir?... Tout d’un coup

Que du rose...

... en cette fin de journée pluvieuse! Vous vous rappelez l’utilisation que je fais de mon surligneur rose? Celui qui colore les p’tits bonheurs de ma vie? Dans mon agenda aujourd’hui, presque tout était surligné: «12:00 dîner chez ma Deuxième Mère »... « 16:00 aller chercher les p’tits gars au service de garde et garderie »... « 16:30 rendez-vous chez ma Précieuse Esthé »... « 17:00 souper à l’Aquarium Café avec ma Chirurgienne en Chef Amie L. »... « 20:00 concert de l’orchestre à cordes l’Ensemble Aiguebelle avec ma Bonne Amie G. et la Grande Soeur de mon Amie la Rose »... Wow! Époustouflante journée et enchanteresse soirée! J’ai l’impression qu’il y manque des heures... Même un évènement imprévu est venu s’y glisser subrepticement, soulevant une vague de ravissement, éclat argenté d’une félicité inavouée... Voilà qu’il est déjà très tard et je ne suis toujours pas au lit... Alors je serai brève et vous laisserai sur cette très belle pensée que ma Bonne Amie G. m’a remise aujourd’hui

Effeuillaison...

... « chute naturelle des feuilles »... En sortant de mon lieu de travail en fin d’après-midi, je trouvai cette feuille, échouée sous l’un des essuie-glaces... Petit Escape, garé sous les arbres colorés de mon Consciencieux Psy, avait attrapé cette écervelée qui voulait s ’envoler ... Petite, presque parfaite, son éclat m’a attiré... J’étais installée au volant, quand j’entendis la petite voix de l’intuition me dire que je devais la ramasser et l’amener avec moi à Kuujjuaq... Présage de jours lumineux, de joies et de bonheur... Présage de saisons qui s’écouleront les unes après les autres, me rapprochant inexorablement de mon but... Un de plus... Je me suis sentie un peu ridicule de débarquer de voiture, de la cueillir comme si c’était une fleur, glissée par un mystérieux admirateur... Tout compte fait, pas vraiment plus tocard que de me pencher pour attraper celle tombée d’un érable dans la côte de la Cathédrale ce matin... À ce rythme, j’aurai tôt fait de dépasser les 378 kilogrammes

Utopie...

Revenue tôt du travail, j’eus l’utopique rêve d’écrire mon billet pour profiter de ma soirée, après avoir réalisé que ma Douceur ma Belle, n’avait pas besoin d’un ange -maman pour l’aider dans son « démén- ange -m’man... » (... en plus, ça rime !...) « Et puis ton chat, ma Douceur ma Belle, tu l’amènes? » lui demandai-je soudainement très inquiète et concernée... ( comprendre que Patch-a-monne n’est pas stérilisée, qu’elle squatte chez-moi depuis bientôt trois semaines, alors que cette chatte de ville ne devait y séjourner... qu’une nuit ?...) « Je le saurai ce soir, m’man! »... Bon, mode attente... une fois de plus... Entre-« temps », de fil en aiguille, le « temps » égrène son « temps », et moi je perds le mien devant ce foutu portable... pendant que rôtit un p’tit poulet bien dodu, qui nous servira de repas pour demain (... et viendra saccager par le fait même, la laborieuse planification de la semaine dernière... Damnés imprévus !...) Le « temps » s’écoule en recherches pour trouv

Par quoi commencer...

... ou par quoi finir... cette journée?... Je dois vous avouer que débuter l’écriture à une heure aussi tardive n’est pas le plus inspirant des moments... Car si vous voyez « 22:37 hres » publication du billet, dites-vous bien que c’est l’heure à laquelle je me suis branchée et où l’ébauche du brouillon a pris vie... Pas celle à laquelle je me serai couchée!... Je suis retournée à mon camp hier... Un autre vingt-quatre heures avec Méo... Besoin viscéral de me retrouver dans cet endroit baignant dans la zénitude... Séjour trop court, une fois de plus... Mais la semaine prochaine... Je serai en vacances... Devinez où j’irai passer quelques jours??? ( si ma future orientation professionnelle me le permet bien sûr !...) ... car... ... je dois penser à tous ces préparatifs, les gens à aviser, pour qui pour quoi... Rapailler tout le stock dont j’aurai besoin tout là-haut, dans mon futur appart... ... « le moment présent, m’en tenir au moment présent... » Bon alors ce soir, je suis avec mon

Imbroglio...

La journée avait été chargée et s’était indûment prolongée, retardant d’emblée, l’espèce de trêve hebdomadaire tant attendue... La dernière relance téléphonique de ce vendredi s’était transformée en une véritable course contre la montre. L’ajustement d’une dose d’insuline chez une dame ayant reçu son congé de l’hôpital quelques jours auparavant, s’était avérée plus problématique que prévue. Je devais m’empresser de rejoindre les intervenants concernés avant leur départ pour le week-end. La situation en cause exigeait une intervention rapide et ne pouvait être laissée en plan pour les heures à venir... Les appels se succédèrent à un rythme effréné, s’imbriquant l’un dans l’autre pour former cette chaîne de réaction essentielle à la résolution du problème. Infirmier en maladie chronique, pharmacienne, médecin traitant et substitut furent mis à contribution... « ... un peu plus tard, les bras lestés des lourds dossiers, je décidai à la dernière minute de prendre l’ascenseur plutôt que l’e

La poussière retombe...

... et moi je flotte toujours! Comme un vol inachevé, du moins pas encore débuté... J’ai poursuivi l’annonce de ma nouvelle promotion à mes amis, mes proches. L’Amie L.M. m’a soufflé ce soir, sorte de légère bora*, que ce ne serait pas facile mais pas « difficile »... Enfin, je crois que c’était là l’essentiel de son message... Dans le début du mot... ... parce que j’aurai à m’adapter à un nouveau travail, une nouvelle culture, une nouvelle langue, un nouveau chez-moi dans une nouvelle région, cette région, qui n’est pas encore mienne, et qui me sourit de loin. Malgré tout, je sens que dans très peu de temps, elle ne saurait tarder à devenir le centre de mon existence... Pour rigoler, nous avons, quelques consoeurs et moi, décrété que dorénavant, les vendredi soirs nous accueilleraient dans le cercle des « 5 à 7 »... Peut-être même irons-nous jusqu’à troquer les vendredi pour quelques jeudi... Après tout, il était peut-être temps que je regarde le rythme de la vie d’ici afin de pouvoi

"La liberté n'est pas...

... l’absence d’engagement mais la capacité de choisir ... » Paulo Coehlo Au travail, je dois remettre mes horaires près de deux à trois mois d’avance... Sur chacun, y est inscrit une pensée, dégotée en début d’année, lors de ma retraite hivernale à mon p’tit camp... C’est celle d’octobre... Préambule pour vous entraîner sur le chemin des projets qui éclairent ma vie dans le moment présent... Vous rappelez-vous de celui de donner ma candidature pour un poste de conseillère dans ma municipalité? De celui plus audacieux, de me lancer dans le vide en parachute? Du plus romantique: me marier à Rivière-Ouelle avec nuit de noces au gîte de l’Anse aux Oies à l’Islet-sur-Mer? ( disons que ce dernier serait assez difficile à réaliser cette année ...) Celui plus ancien, d'apprendre à valser?... Patiner main dans la main sur un étang gelé, avec l’homme de ma vie... et passer une fin de semaine d’hiver dans un chalet de luxe dans les Laurentides... encore et toujours avec l’homme de ma vie?...