Passer au contenu principal

Et aujourd'hui...

...ce fut effectivement un peu mieux. Et je peux dire, qu’à cette heure, ça fait maintenant sept beaux vingt-quatre heures que je n’ai pas versé une seule larme désespérée... Un record depuis le 6 novembre...

Après une nuit «artificielle » plus reposante que la précédente, j’eus cependant un lever difficile... On aurait dit que mes ailes étaient collées... J’aurais bien fait la grasse matinée, mais pas de travail, pas de sous pour payer les dépenses reliées à ma p’tite maison, pas de p’tite maison...

Euh! avouez que je n’aurais pas eu très chaud dehors aujourd’hui!...

Donc, indubitablement, j’ai besoin d’un toit, donc de sous, donc de travailler, donc de me lever... Ce que je fis hardiment! D’autant plus que je n’avais plus que quatre heures à consacrer à cette partie de ma vie, en ce vendredi...

Après quelques commissions, je me réfugiai dans mon fond de rang, où j’eus droit à plusieurs salutations de celui que j’appelle affectueusement mon « amant-déneigeur »... Je m’explique.

En décembre 2007, lors d’une nuit d’insomnie, alors que je finissais la rédaction de mes voeux de Noël, j’eus la surprise d’entendre frapper à ma porte... il était 4h45! Le chasse-neige était bien passé, mais je n’y avais pas prêté attention outre mesure... Et voilà que le conducteur venait s’enquérir de ma satisfaction face au déneigement de la cour... Inutile de préciser que cet incident fut relaté plusieurs fois par mes enfants dans les jours qui suivirent...

Depuis ce temps, lorsque cet « amant » passe devant la maison, étant donné qu’il est beaucoup plus haut que moi dans son mastodonte, il en profite pour me saluer.

Et comme cet après-midi, l’aquilon ne lui a pas laissé de répit, il dut passer à plusieurs reprises pour entretenir le dégagement du chemin ...

p.s. peut-être devrais-je vous laisser ma définition du mot « amant »: mâle ayant un rôle très spécifique à jouer dans ma vie, sans aucune attribution sexuelle, et que je dois habituellement "payer" pour les services rendus...par exemple il y a: mon « amant-garagiste », mon « amant-plombier », mon « amant-électricien », mon « amant-menuisier »... En contre-partie, il ne me dit jamais "non" ou "ça ne me tente pas" ou "je le ferai plus tard" ou "c'est pas grave" ou "laisse ça comme ça" ou "chu donc tanné d'avoir à réparer" ou ...

Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

Acculée au pied d'un mur...

... Vendredi soir: je suis accroupie au bas de cette immense porte de plexiglas refermée sur les secrets d’années de vie d’un commerce devenu fantôme... ... J’ai le visage tourné vers ce soleil, à en gober jusqu’au dernier atome d’énergie qu’il peut me fournir en cette fin d’après-midi automnal... ... Suis en baisse... Heureusement, P’tit Bonheur et Méo se trouvent près de moi... Fidèles amis... Le « Nous vous donnerons une réponse, au plus tard la semaine prochaine. » est maintenant chose du passé... et comme le « temps n’est rien »... alors, ne me reste plus qu’à attendre « LA » bonne semaine prochaine!!!... Mode attente, une fois de plus... Est-ce que le simple fait d’avoir passé l’entrevue téléphonique suffira à m’avoir fouetté suffisamment les sens ( et le sang ) afin que je poursuive ici ma route, dans le quotidien de mon « petit fond de rang »??... ... À suivre... Comme de raison... Mais voilà! Il me semble que ce soir, j’en ai ma claque de me sentir raisonnable. D’être « comme

Eau et écorce: l'affaire est chocolat!

« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau recueillie à même la source.  Pour la san

La rivière-du-Loup...

Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)