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Messages

Affichage des messages du février, 2009

365 - 5 = ...

Vous est-il déjà arrivé de souhaiter qu’une certaine journée n’ait jamais existé??? Qu’une date sur le calendrier, mystérieusement, décide de sauter son tour et de passer « à la suivante »??? Qu’un moment fatidique pour vous, ne puisse prendre son envol et devenir passé, mais qu’il meure plutôt avant même d’avoir vu... le jour?... Et si je vous offrais la possibilité d’effacer une seule journée de l’année, laquelle choisiriez-vous?... Celle d’aujourd' hui, pour ne pas avoir eu à la vivre... Ou celle d’hier, pour ne plus en garder souvenir... Ou opteriez-vous pour demain, sans savoir si ça devait devenir la plus belle de votre vie?... Et si nous décidions d’en faire disparaître non pas une, mais bien cinq?... Ça nous donnerait douze beaux mois de 30 jours bien comptés... Alors moi, je retirerais tout d’abord le 14 février... parce que je trouve ridicule de mettre l’emphase ainsi sur une seule pauvre petite journée pour avouer ou souligner notre amour à l’être cher... l’amour devrai

Et aujourd'hui...

...ce fut effectivement un peu mieux. Et je peux dire, qu’à cette heure, ça fait maintenant sept beaux vingt-quatre heures que je n’ai pas versé une seule larme désespérée... Un record depuis le 6 novembre... Après une nuit «artificielle » plus reposante que la précédente, j’eus cependant un lever difficile... On aurait dit que mes ailes étaient collées... J’aurais bien fait la grasse matinée, mais pas de travail, pas de sous pour payer les dépenses reliées à ma p’tite maison, pas de p’tite maison... Euh! avouez que je n’aurais pas eu très chaud dehors aujourd’hui!... Donc, indubitablement, j’ai besoin d’un toit, donc de sous, donc de travailler, donc de me lever... Ce que je fis hardiment! D’autant plus que je n’avais plus que quatre heures à consacrer à cette partie de ma vie, en ce vendredi... Après quelques commissions, je me réfugiai dans mon fond de rang, où j’eus droit à plusieurs salutations de celui que j’appelle affectueusement mon « amant-déneigeur »... Je m’explique. En d

Ouf!... et de six!

...un peu plus difficile ce jeudi, quoique bien débuté, dans la joie et les éclats de rire... J’ose quand même dire « et de six... », car la plupart des critères me permettant d’utiliser ce genre d’expression ont été respectés... Mais pour comprendre, vous devez avoir lu les cinq billets précédents... Seule l’impatience c’est pointée le bout du nez en pm, découlant assurément de la fatigue que je sentais monter en moi, avec autant d’assurance que le mercure dans un thermomètre les jours de fièvre... Et cette fatigue provenait d’une moins bonne nuit de sommeil qui je l’espérais, n’atteindrait pas mon état de pseudo sérénité des derniers jours. Mais je me leurrais... Car fatigue et moi, n’avons jamais fait bon ménage! Et ce n’est pas aujourd’hui que ça devait commencer... Alors j’ai dû terminer ma soirée, les doigts bien écartés pour me faire penser de « lâcher prise » sur les envahissantes pensées qui tentaient de se frayer un chemin dans ma caboche ( technique lue dans « Heureux sans r

Rage de blanc...et de gris...

...histoire de vous tenir au parfum... ça fait cinq!... Je persévère sans me poser trop de questions sur le « comment » j’y arrive si bien... Et ce soir, après l’épreuve concocté par ma Précieuse Bru et mon Grand, ce ne sont plus que les plumes que je croise, mais les ailes avec... afin que se maintienne cette quasi béatitude céleste... Incroyable ce qu’ils m’ont fait faire ces deux-là!...mais j’ai réussi... jusqu’à présent... Je tiens le coup... Bravo à Moi... Et merci à vous deux pour cette charmante et si réconfortante invitation ( de plus la pizza était divine et les fraises sucrées à souhait )... Et en sortant de chez « lui-eux », quelle ne fut pas ma surprise de constater qu’il ...neigeait... encore... une tabarouette... de fois!!!... Pourtant à mon arrivée à la maison après le travail, je suis allée faire une randonnée en raquettes, question de garder mon « mâle » en pleine forme... et rien ne laissait présager cette nouvelle avalanche de poudre blanche... Je crois qu’il y a u

Et de quatre...

...ça se poursuit: le croisement de plumes , drôlement efficace!... Aujourd’hui, je vous partage mes coups de coeur. Premièrement, c’est LA JOURNÉE d’une personne que j’apprécie beaucoup; qui a été, et qui est toujours une source d’inspiration pour moi. Un être vrai et empathique, que je réussis à croiser environ une fois par mois ( quand je ne manque pas le rendez-vous ...). Alors pour toi, chère Abonnée Fidèle Clem, je te souhaite un très joyeux anniversaire et... une tonne de voyages tous plus intéressants les uns que les autres ( et peut-être qu’un jour, j’aurai la chance que tu m’amènes marcher à Compostel, qui sait ...). Mon deuxième coup de coeur du jour, fut une brève mais jubilatoire conversation avec mon Consciencieux Psy. Merci d’être là, à veiller sur moi, jamais très loin, comme un ange attentif le ferait... Troisièmement, figurez-vous que ma Bonne Amie G. et moi, sommes à nous organiser une escapade au Témiscamingue. La date est fixée, le gîte est choisi. Ne reste que le

Jamais deux sans trois...

...il y a encore aujourd’hui, persistance de l’état quasi inespéré, d’aménité de mon âme... Je vole sur la pointe des ailes ... Trois jours, trois nuits... Je croise mes plumes ... Ce matin profitant de ma demi-journée de congé, j’ai osé, malgré le noroît, flotter sur les dunes glacées et miroitantes du fameux champ à « Jolin »... J’ai failli entraîner Méo dans un épuisement total!... Pauvre Méo! Il n’avait pas de raquettes, lui!... Malgré toutes mes précautions pour lui trouver d’anciennes pistes de motoneige, il dut peiner pour me suivre... Mais lui et moi, partageons la même volonté et la même détermination... quand on s’y met!... alors... ...l’ atterrissage de notre expédition, ne pouvait se réaliser que tout en douceur... Finalement... Par la suite, toujours le nez dans mon bouquinage, je lus ce passage que je désire partager avec vous. Comme j’aime et j’aimerai toujours les autochtones, j’ai trouvé cet extrait inspirant... « Un soir, un aîné de la nation Cherokee ( mais je suis

Reliquats...

À mon lever, la sensation de légèreté ressentie dans mes ailes hier, perdurait... Bon signe, selon moi!... Quittant tôt la maison, j’allai retrouver avec joie, mes Amis du café du dimanche. Le temps de me « *débougriner » (... ah! comme j’aime ce mot, dont m’a instruite la Vivifiante Mère de ma Chère M., terme qu’elle aurait lu dans le bouquin « Les accoucheuses » et introuvable dans le Petit Robert ...), et je pus m’immiscer dans leurs conversations diversifiées et inspirantes... S’ensuivit une courte visite chez ma Belle Dame D., le temps d’une jase, version allégée, d’un sujet touchant mon travail... Adaptation obligeait... Avant de revenir chez-moi, j’arrêtai saluer mon Bon Cousin, attablé à son habituel resto, en compagnie de ma Meilleure Amie et du Meilleur Ami de ma Meilleure Amie... Je voulais avoir des nouvelles de son système musculaire, 18 heures post exercices... Et tout comme moi, il présentait des courbatures diffuses, reliquats de notre pelletage intensif de la veille..

Quel samedi!...

Le soleil entrait à profusion dans ma petite maison ce matin. Annonciateur d’une superbe journée, ce qu’elle fut! Premièrement, j’ignore quelle mouche m’a piqué pendant la nuit, mais dès mon réveil, les paroles d’une chanson de Plamondon me vint: « J’ai la tête qui éclate, j’voudrais seulement dormir M’étendre sur l’asphalte, et me laisser mourir... » Pas jojo comme chanson pour un samedi! Mais n’ayez crainte, point de sombres idées n’étaient à son origine... Au contraire, je me sentais étrangement légère, comme un ange qui se serait remplumé pendant son sommeil... J’avais l’impression d’avoir retrouvé une partie de mon énergie, celle qui s’était envolée ces derniers mois... Bizarrement, j’en profitai avidement pour faire un peu de mén age , de lav age , de balay age et ...GO!... Au café! Points à l’« ordre du jour » ( entre autres ) ce matin: - la tondeuse à gazon « à rien » ( ni électrique, ni à l’essence ), un bon achat? - une scie à chaîne 14 pouces, approprié pour moi? (... je

Panne...

« L’amour est la capacité et la volonté de laisser ceux pour qui l’on a de l’affection, être ce qu’ils choisissent d’être sans exiger que leur comportement nous donne satisfaction » Dr Wayne W. Dyer Reçu de ma Bonne Amie G., un peu plus tôt cette semaine... Ça me parle... beaucoup même... Peut-être un peu trop finalement... Ça me donne un coup dans l’ aile ... . Pour l’instant, je ne m’en sens pas capable... Ou je ne le veux pas? Je ne sais plus... Trop difficile, je crois, tout simplement... Je suis en panne ce soir... Pourtant, je pourrais vous parler de ma « sortie sociale »: une réception du genre « 5 à 7 », donnée en l’honneur des 25 ans de l’UQAT... Sortie que j’ai effectué avec mon Inspirante Consoeur M. et où j’ai pu voir quelques connaissances évoluer dans ce cercle un peu fermé... Échanger avec eux, quelque peu... Revoir visages aimés... Ou encore je pourrais mentionner combien j’ai été gâtée par ma Précieuse Esthé en soins esthétiques et autre extra ce pm: mon Moi fut chouch

"Garde de service..."

J’arrive tout juste de garder mes deux petits mousses... Deux petites tornades sympathiques qui me ramènent dans une autre époque, celle des explications, des conciliations, des éclats de rire, des inventions loufoques, des moments de « petite folie de la journée », des grimaces, de l’imaginaire ailé ... Deux garçonnets qui deviendront un jour des hommes, et qui se souviendront peut-être en riant, de cette « vieille gardienne » qui les trimbalaient d’Amos à St-Mathieu pour aller jouer avec un Méo, une Céphalée, un P’tit Bonheur... Deux anges , à peine un peu cornus, qui déplacent le temps avec l’insouciance de l’enfance, car ce soir, nous nous sommes inventés des projets de printemps et d’été... Des projets légers, qui sentaient l’aventure et l’insolite... Deux êtres sensibles et sensés, au vocabulaire étoffé, souvent saisissant, car enrobé de cette candeur toute juvénile qui leur est propre... Deux âmes, loin d’être en peine, pour qui le mot « calme » n’existe que dans un autre monde

"Demander..."

...ma Chère M., la carte, c’était « Demander»!!! ( comprendre que ce matin, un ange m’a accompagné dans ma marche à travers la ville et je tenais désespérément à lui parler de ma carte de guidance quotidienne... dont j’avais malheureusement éclipsé le titre ...) Quand je te disais que ça faisait beaucoup de sens: ...demander de l’aide pour surmonter... recevoir de l’aide des anges pour me donner des idées, du courage, du discernement... même de l’argent!...( boff !...) ...les cartes échappées pendant la brasse: « enfant »...mon enfant intérieur a besoin d’amour... Tiens, tiens!... Et « la situation qui me préoccupe a quelque chose à voir avec les enfants »... Je n’ajoute rien, rien du tout!... ...si ce n’est le petit passage mentionnant que je « devrais chercher un emploi où je serais en contact avec eux »: c’est ma Précieuse Esthé qui va être heureuse... ... mais évidemment si Cééééliiiiinnnne devient enceinte, j’envoie mon C.V. comme « nurse »... en plus, ça me donnera l’occasion

"Moi, mon bon moment c'est..."

...c’est toujours ainsi que commençait notre activité « des bons et des mauvais moments ». Invariablement, le premier à s’élancer avait le choix du premier chocolat ( parfois même l’étude de la carte descriptive des convoitises supplantait le dialogue pour un court instant ...). Ce matin, alors que je quittais la maison vers 7h15, le téléphone sonna: c’était ma Chère M., ma Tweety à moi, qui désirait partager ma marche matinale urbaine. Quelle merveille que d’être ainsi escortée jusqu’à mon travail par cet ange en chair et en os... Car angélique elle est, je vous l’assure!... Et je me sens bien fortunée de l’avoir à mes côtés. Que voulez-vous, c’est ma Céline Dion à moi!... Femme d’une grande bonté de coeur et d’esprit, d’une générosité sans limite, d’un courage exceptionnel et d’une ténacité sans borne... Comme la journée s’annonçait bien et belle! Mais ce mardi de travail fut ardu: ayant déjà accumulé du retard depuis hier, relativement à une mauvaise planification de retour de va

Désobéissance...

Ce matin, j’ai transgressé un interdit, une fois de plus... Impossible pour moi de faire autrement... Au début j’ai griffonné des phrases que je ne voulais pas envoyer, mais un ange est passé et m’a soufflé les mots, ceux coincés dans mon âme depuis des mois... Et j’ai fini par les laisser s’ envoler ... J’en ai tremblé d’émoi, comme si je m’apprêtais à commettre une incommensurable bourde mais je l’ai tout de même fait... Question de m’affirmer... J’en assumerai les conséquences dans le temps comme dans le temps... Puis j’ai enfilé des vêtements chauds et j’ai marché, sans fin, dans le champ voisin, celui qu’on nomme le « champ à Jolin ». Je suivais les pistes durcies, laissées par les motoneiges. Ils y en avaient des droites et solides, des sinueuses où je m’enfonçais... Celles-là me rendaient insécures... Et j’ai fait un lien avec ma vie... Tous ces chemins qui s’offrent à moi: les connus et sécurisants mais aussi tous les autres, étrangers, effrayants

Un beau dimanche...

Comment ne pas se ressaisir avec un soleil aussi radieux que celui de ce matin? Difficile d’y résister... surtout qu’en allant prendre très tôt, mon « nouveau café rituel » dans « le » petit resto sis sur la 1ère avenue (!!!), j’y ai rencontré un ange tout de rose vêtu... Ma Chère M. et son non moins Cher Conjoint étaient attablés, sirotant leur café. Déjà trois semaines que l’on ne s’étaient vus... Notre placotage tourna immanquablement autour ( encore une fois ...) de moi et de mes fameuses bébites intérieures... Il « faudrait »... ( je sais ...) ...« j’aimerais... » bien avancer plus rapidement, mais mes ailes semblent engluées dans une substance indigeste... Pas facile de s’en affranchir avec les hauts et les bas des jours se succédant présentement... Ce rendez-vous doux fut un très bon moment de la matinée, où je pus me gaver des bonnes paroles de ma Chère M. et m’imprégner de sa réflexion sur les besoins de la « petite moi » qui demande que je lui accorde plus de place, d’atten

Méo à la garderie...

Lorsque je quitte la maison pour quelques jours je dois trouver des " anges gardiens " pour Méo... Habituellement, mon Grand ou ma Douceur ma Belle répondent à mon appel. Cependant lors de mon escapade à Québec, comme je covoiturais avec mon fils, je dus pousser mes recherches plus avant. C’est ainsi que Méo eut l’insigne honneur de demeurer chez les Précieux Parents de ma Précieuse Bru... C’est avec d’infinies précautions que Méo fit la connaissance de Beethoven, aïeul de la place... À ce que je sus, « ils » acceptèrent mutuellement de partager, pour quelques jours, lieux, Maîtres et... bol d’eau!... Incroyable veinard, Méo put profiter d’un garage chauffé, avec lit douillet pour la nuit et présences occasionnelles à l’intérieur de la somptueuse demeure, pour y partager le tapis et même un peu plus, du coquet espace de vie de Beetho... Qui dit mieux? Jamais je n’aurais pu trouver meilleures personnes: deux coeurs d’or consciencieux ( j’ai ouïe dire qu’ils avaient projeté ad

Tenir l'"effort"...

Quand je m’assieds devant mon portable, et que je dépose mes doigts sur le clavier, je me sens l’âme d’une pianiste s’apprêtant à interpréter l’oeuvre de sa vie... Mais les mots que j’aligne, demeurent silencieux et, c’est tant mieux, car ils pourraient sonner faux, parfois... Je persévère... J’espère un jour trouver le bon ton, la note juste, celle qui traduira exactement ce que je ressens au plus profond de moi... La note montante qui indiquera le chemin aux suivantes, élaborant ainsi la « symphonie du bonheur »... Mais trêve de musicalité, et si je laissais parler les mots, tout simplement... Rendre ses droits à la langue française que j’aime tant... Composer de modestes propos, laisser s’ envoler les lettres, qu’elles s’assemblent d’elles-mêmes, dans une virevolte capricieuse, créant ainsi l’illogisme de ma pensée... Est-ce que j’y lirais alors cette mansuétude que j’aimerais réelle dans le moment présent, face à moi-même, à tout le moins?... Ou y verrais-je entre les lignes, sig

Retour au bercail...

J’ai quitté Montréal sous la grisaille et le crachin. Il y avait plus de trente ans que je n’avais pris l’autobus à cette heure tardive... (...et crois-le ou non ma Bonne Fée, c’était du temps où Sherbrooke emprisonnait mon Coeur et son Amour distant...) Au terminus, un sans-abri me tint la porte pendant que je débarquais mes valises... La frousse me prit, je fis mine de voler vers l’autre entrée, et suis demeurée pantoise de l’entendre s’excuser de m’avoir importunée... La culpabilité et le remords m’envahirent à la vitesse d’un avion supersonique... Petit ange Abitibien que je suis!... Puis débuta une longue nuit à être bercée par le tangage et le roulis de l’autobus, comme l’aurait fait une douce montagne russe... Le tambourinage de la pluie sur les vitres battait la mesure d’une inopinée berceuse pour femme esseulée... Les gouttes d’eau roulaient à la même vitesse que les larmes sur mes joues... Larmes spleenétiques trop longtemps retenues pendant cette fin de semaine allongée..

Transfert...

J'ai quitté Québec vers Montréal hier matin, pour aller embrasser et câliner ma Bonne Tante P. dont c'est le 79 ième anniversaire de naissance aujourd'hui. Pour une fois, je lui livre mes voeux en personne... Lorsque je lui ai parlé lundi pour l'aviser de l'heure d'arrivée de l'autobus, elle m'a averti qu'elle ne voulait pas de cadeau.. - "Trop tard, il est dans ma valise" lui dis-je. - "Et bien tu vas repartir avec..." me répond-t-elle. - "On s'obstinera à Montréal, tante P."... Et d'éclater de rire! Je ne connais personne plus généreuse qu'elle, mais pour ce qui est de recevoir, on en reparlera!... Il est vrai que pour moi aussi, il m'est plus facile de donner que de recevoir. J'y travaille... Je dois me convaincre qu'après tout, je le mérite bien... Ça demeure difficile à apprivoiser. Ne serait-ce qu'au niveau de toutes ces marques d'amitié et de réconfort que vous m'offrez intensiv

S'il suffisait...

...d'aimer chaque journée, telle qu'elle s'offre à nous, sans questionner, ni rouspéter... ...d'être, de vivre et laisser vivre, sans chercher plus loin... ...d'imaginer et de laisser porter sur les ailes des anges , l'espoir de matérialisation de nos aspirations... ...de croire intensément qu'un jour nos souhaits puissent devenir réalité... ...de désirer ardemment et sincèrement, que nos caprices les plus fous, naissent et grandissent sans effort... ...de lâcher prise sur ce qui nous semble impossible à vouloir se concrétiser... alors nous pourrions... ...porfiter du moment présent... ...apprendre à aimer inconditionnellement... ...être heureux "sans raison"... ...ériger ce petit camp en forêt, celui dont on a toujours rêvé... ...nous mettre à écrire spontanément quotidiennement... ...assister à de spectaculaires réalisations... ...comme à cette prodigieuse prestation de Céline Dion hier soir à Québec! Merci mon Grand Frère d'avoir eu la géné

Semence d'espoir...

Croisé il y a quelques semaines dans le corridor du lieu où je travaille, un jeune homme qu’il y avait belle lurette que je n’avais rencontré... ...je me rappelai la fois où j’avais dû faire des démarches importantes pour lui apporter une aide cruciale, pour ne pas parler de question de survie... Ce jour-là, il était bien peu préoccupé par son état de santé... Mais par ce bel après-midi, où le soleil entrait en cascades par la fenêtre derrière lui, il me raconta son parcours de vie depuis notre dernière rencontre. Comment il avait dû changer d’emploi, se retrouvant à faire des tâches un peu moins valorisantes mais plus adaptées au niveau de sa condition physique. Et je voyais briller la fierté dans ses yeux... Je comprenais que malgré ses difficultés du début de la vingtaine, qu’il avait réussi à poursuivre son petit bonhomme de chemin... Je l’admirais, lui, son courage et sa combativité... dont j’avais douté à l’époque, dois-je avouer humblement... On échangea encore quelques instants

Prière d'un pilote...

Lorsque mon père a décidé de vendre sa maison, nous avions, ma Meilleure Amie et moi, pris l’habitude de nous rendre chez-lui les mardi soir pour l’aider à trier ses effets personnels: « conserver », « donner », « jeter »... Pendant près de deux ans, nous conservâmes notre petit rituel. Nous nous rejoignions à la maison qui nous avait vu grandir, et tranquillement nous la dépouillions de tout ce qui l’avait maquillé, garni, enrobé... Tout ce qui l’identifiait comme NOTRE maison, simplement... Dans la chambre principale se trouvait deux immenses garde-robes. Dans l’un d’eux, de larges tiroirs, ayant longtemps contenu la laine à tricoter de maman, ses patrons et surtout, tout plein d’autres items disparates. C’est dans l’un de ces tiroirs que nous y avons découvert un soir, une note manuscrite: celle d’une courte mais très belle prière pour les pilotes... Prière - traduite par Richard Lamoureux (pilote) Si pendant le cours d’une envolée ma dernière heure devait sonner, accordez-moi la c

Le "sky hook"...

Inconnu de moi, jusqu’à il y a une dizaine d’années, la notion du « sky hook » m’a été dévoilé par un pilote, propriétaire d’un Beaver, qui à l’époque, faisait halte à la Base pour faire le plein d’essence, alors qu’il faisait régulièrement la navette entre Duparquet et Montréal... Malgré le fait que nous ayons littéralement « baigné » dans l’aviation depuis notre plus tendre enfance, personne dans mon entourage n’avait jamais entendu parlé de cette tradition. Un beau jour, alors que j’attends près de son avion, je remarque un mousqueton accroché dans son cockpit. - « Qu’est-ce que ça représente? », lui demandai-je. - « Un « sky hook »; c’est un porte-bonheur qui sert à accrocher l'avion au ciel... », me répondit-il. Wow! Poétique et imagé!... Impressionnée par l’immense effet protecteur d’un si petit objet, devinez ce que je fis, le jour où mon fils se mit à voler ?... ...j’accrochai un mousqueton à son étui de casque d’écoute ( head set )! Ce fut ma façon de lui garantir la rassu

Février 2007...

"...Il est tombé une douce neige aujourd’hui. Mon coeur battait au rythme des flocons qui se déposaient au sol, lentement, légèrement, docilement... Mes pas foulaient l’amoncellement de froidure, comme la charrue ouvre les chemins, laissant de larges traces sombres et un renfoncement inégal sur le trottoir. Mes pensées voletaient , suivant le souffle du vent. Je marchais d’un pas pressé en direction du Pavillon. Ma journée commençait. Sur le pont, les voitures circulaient à vitesse prudente, la surface enneigée étant glissante. La ville se réveillait tranquillement, les lampadaires paressaient encore quelques instants avant de s’éteindre, comme les réverbères du Petit Prince. J’ai jeté un oeil, comme à tous les matins, sur l’état de la rivière, me préoccupant des traces des motoneigistes téméraires ou audacieux, barbouillant sa blancheur d’une eau brunâtre. Je profite de ces précieuses marches, comme on déguste un chocolat belge... Lentement, avidement... Si les gens passant

C'est un départ...

Dans mon billet du 14 janvier , je faisais mention de mon engagement à publier (autant que faire se pourrait...) un petit quelque chose quotidiennement... Mais voilà, une grosse épreuve se dresse pour moi à l’horizon: je pars vers Québec demain midi et serai absente environ sept jours... le temps de sept billets... J’ai bien essayé d’en faire des « provisions » mais... pas toujours évident pour l’inspiration! C'est encore difficile pour moi d'écrire à la " volée "... Vous remarquerez alors, que pour les besoins de la cause, j’alternerai créations et « déjà créées » en y insufflant un peu de moi ici et là... Au départ, j'ai pensé apporter mon portable avec moi... À bien y réfléchir, je n'aurai pas tant de moments libres pour l'utiliser ( mis à part le trajet en autobus mais pas certaine que la rallonge électrique fait Québec-Amos ...) et de toute façon, je pourrai emprunter celui de Grand Frère une fois rendue à Québec... alors mon Petit demeurera sagement

Je me permets...

À une certaine époque dans notre journal interne, on publiait de petits textes « réfléchis » nous poussant à des « réflexions » approfondies... Le genre que les anges adorent... J’en ai conservé quelques uns dont celui-ci, que j’aimerais partager avec vous, étant donné l’heure tardive à laquelle j’ai clos ma journée de travail... Vous m’excuserez ce laisser-aller un peu fastoche... ( quand même, je ne pouvais vous laisser ainsi, sans au moins tenter de vous impressionner un tant soit peu par mes élucubrations débridées... ), donc... Je me permets ... De m’exprimer , c’est la clé de l’authenticité; De me tromper , c’est un signe d’humilité; De risquer, c’est un pas vers la liberté; De dire non, c’est le gage de l’affirmation; De m’isoler , c’est le seuil de l’intériorité; D’écouter, c’est l’itinéraire de la vérité; De m’interroger , c’est l’éclaircie de l’incertitude; De dire la vérité, c’est le miroir de la transparence; De m’émouvoir, c’est l’ouverture à l’émer

Injuste attaque...

... je suis toujours surprise de la rapidité avec laquelle il me tombe dessus ... Ma journée était là, toute belle, à attendre que je la dévore à belles dents. Elle s’offrait à moi, pure et sans histoire. Je m’empressai donc de la vivre pour lui permettre de s’évanouir à jamais et devenir passé... Quand soudain... ... je me retourne, et il est là, s’enroulant autour de moi, dans une étreinte perverse et surprenante, me laissant sans souffle, giflée à toute volée ... Je réussis à m’extirper du bureau pour regagner mon logis sans qu’aucune larme ne s’écoule de mes yeux fatigués... ... des images défilent à la vitesse de l’éclair dans ma tête, flashs blessants... Toujours les mêmes, culpabilisantes, humiliantes... Impossible d’y mettre fin ... J’entre chez-moi sans bruit, je jette un oeil tout autour: rien... Méo est là, à m’attendre sagement; P’tit Bonheur vient me faire le dos rond et Céphalée daigne à peine me regarder. Alors peut-être l’ai-je semé en chemin... ... mais non, je le sens

"Gros cailloux..."

Vous connaissez l’histoire relative à la planification efficace de notre temps?... Vous savez celle où on y explique de mettre d’abord dans notre vie, les choses qui sont les plus importantes pour nous, pour ensuite combler avec ce qui l’est moins, et encore moins, et encore encore moins?... J’ai remis la main sur ce petit texte, paru dans notre journal interne au travail, en 1999... En survolant ces lignes, je me rappelai l’idée suggérée de comparer notre vie à un pot, dans lequel on déposerait de gros cailloux, puis croyant faussement qu’il est rempli, où nous réussirions à y glisser du gravier, puis du sable et finalement de l’eau... Et la leçon à retenir, n’est pas de penser que l’on peut toujours finir par trouver du temps pour en faire plus, mais bien que si nous ne priorisons pas les « gros cailloux », tout le reste ne pourra entrer, ni dans le pot, ni dans notre vie... Alors moi je décide, que les « gros cailloux » de ma vie seront les suivants: - prendre enfin du temps pour m

Escales "rhumales"...

Me voilà enfin atterrie , installée bien au chaud ( oui, oui Précieuse Bru! ...dans le moment présent, il fait chaud ici !!!...) dans mon chez-nous, après une journée d’escales ici et là, intercalées de quinte de toux me laissant sans force et apathique... Tôt levée, comme à mon habitude, je pris mon petit déjeuner à la salle des Chevaliers de Colomb, où l’on y servait un savoureux brunch pour le Comité de pédiatrie de l’hôpital ( là, je me trouve un peu « ordinaire »: figurez-vous que je ne me souviens plus exactement de la cause... Pas fort !...) ...Bon, l’important c’est d’y avoir participé, n’est-ce pas? L’avez-vous fait vous?... J’y ai donc « petit déjeuné » en agréable compagnie en plus d’y rencontrer confrères et consoeurs de travail ainsi qu’une « vieille » connaissance aux yeux d’un intense bleu... Que demander de plus? Par la suite, je pris la route vers Vald’Or, défiant les mauvaises conditions routières pour aller partager quelques bons moments et un dîner avec mon papa...