...la journée précédente avait été difficile... j’étais dans l’attente passant entre diverses mains, recevant divers soins...
...la soirée fut tout aussi pénible, j’avais mal, ce mal grandissant, lancinant, heurtant mon corps avec violence, sans relâche, sans me laisser reprendre mon souffle, sans espoir de délivrance...
La nuit se déroula comme dans un rêve ou plutôt, comme un cauchemar éveillé, où de courtes périodes d’inconscience s’intercalaient aux périodes de souffrance, me laissant pantoise, sur le bord d’un gouffre sans fond, tant la douleur était insoutenable...
Puis tout se mit à prendre un rythme en accéléré: il y eut des gens autour de moi qui s’activaient, me parlaient, m’encourageaient...
Je sentis ma Douce Moitié Amputée tout près de moi, mais en même temps si loin, emprisonné dans son impuissance...
Des visages se succédèrent, des mots virevoltèrent...
...et tout à coup, un ange passa...
Moment de silence, dernier effort pour le coup d’envoi... puis ce gémissement, plutôt ce pleur, puis ma voix prénommant DMA dans un cri étouffé...
Sursaut de joie, de bonheur, éclat de ce qui me restait d’énergie...
...puis encore l’affairement autour de moi, je sentis l’inquiétude se répandre comme un voile...
...je prenais mon envol, je quittais cet endroit, je fermai les yeux, je voulais seulement me reposer...
DMA m’intima de rester éveillé... sa voix en rejoignit d’autres venues d’ailleurs... J’entendais un bruit, celui d’un jet de liquide qui s’écoule inexorablement, comme un robinet qui fuit...
Puis ce coup, dans le fin fond de mes entrailles meurtries, membre intrus s’insurgeant en moi, comme dans un geste de désespoir...
...le calme est revenu, j’ai ouvert les yeux... Je compris que c’était vraiment fini...
...Mon Grand, tu es l’un des deux plus beaux cadeaux au monde, qu’il m’ait été permis de recevoir... il y a de cela 22 années passées... ce 3 décembre 1986...
...Je t’aime « gros comme d’ici à la lune »...
...la soirée fut tout aussi pénible, j’avais mal, ce mal grandissant, lancinant, heurtant mon corps avec violence, sans relâche, sans me laisser reprendre mon souffle, sans espoir de délivrance...
La nuit se déroula comme dans un rêve ou plutôt, comme un cauchemar éveillé, où de courtes périodes d’inconscience s’intercalaient aux périodes de souffrance, me laissant pantoise, sur le bord d’un gouffre sans fond, tant la douleur était insoutenable...
Puis tout se mit à prendre un rythme en accéléré: il y eut des gens autour de moi qui s’activaient, me parlaient, m’encourageaient...
Je sentis ma Douce Moitié Amputée tout près de moi, mais en même temps si loin, emprisonné dans son impuissance...
Des visages se succédèrent, des mots virevoltèrent...
...et tout à coup, un ange passa...
Moment de silence, dernier effort pour le coup d’envoi... puis ce gémissement, plutôt ce pleur, puis ma voix prénommant DMA dans un cri étouffé...
Sursaut de joie, de bonheur, éclat de ce qui me restait d’énergie...
...puis encore l’affairement autour de moi, je sentis l’inquiétude se répandre comme un voile...
...je prenais mon envol, je quittais cet endroit, je fermai les yeux, je voulais seulement me reposer...
DMA m’intima de rester éveillé... sa voix en rejoignit d’autres venues d’ailleurs... J’entendais un bruit, celui d’un jet de liquide qui s’écoule inexorablement, comme un robinet qui fuit...
Puis ce coup, dans le fin fond de mes entrailles meurtries, membre intrus s’insurgeant en moi, comme dans un geste de désespoir...
...le calme est revenu, j’ai ouvert les yeux... Je compris que c’était vraiment fini...
...Mon Grand, tu es l’un des deux plus beaux cadeaux au monde, qu’il m’ait été permis de recevoir... il y a de cela 22 années passées... ce 3 décembre 1986...
...Je t’aime « gros comme d’ici à la lune »...
Commentaires
Est-ce analogique à...?
Deux «L»