Passer au contenu principal

Un autre petit pas...

J’ai marché ce matin, encore!... J’ai songé aussi... À ce que j’attends de la vie, mes ambitions, mes besoins... et mes désirs...
Et à ma pause, devinez quoi? J’ai marché, aussi, encore, et j’ai songé...
En fait ma vie n’est qu’un songe... quelque chose d’irréel qui oscille entre le rêve et une réalité qui ne semble pas faite pour moi...
Ce à quoi j’aspire semble inaccessible, impensable, irréalisable, utopique...
J’aimerais m’accrocher à mon imaginaire, le transformer en « p’tites folies » de la journée, comme il fut un temps où je réussissais à embarquer mes enfants dans cette douce dinguerie...
Me permettre d’oser, de poser ces gestes de l’enfance, retrouver un peu de cette pureté sans malice ni maléfice...
Sentir que dans mes veines coulent la vie... et ses lubies...
Comprendre que l’important n’apparaîtra pas demain, ni qu’il était l’hier, mais bien qu’il est juste là, attendant que j’ouvre les yeux pour enfin l’apercevoir...
Et en profiter, car très bientôt, il ne sera déjà plus... Il prendra le large d’un grand coup d’aile et s’envolera pour ne plus revenir...
Je crois que c’est ça « vivre », « vivre le présent »... C’est tellement bien dit dans l’Alchimiste...

« Chaque jour est fait pour être vécu ou pour quitter ce monde... Si tu peux demeurer toujours dans le présent, alors tu seras une personne heureuse... La vie alors sera une Fête, un grand Festival, parce qu’elle est toujours le moment où tu es en train de vivre, et seulement cela... »
...et c’est cette réflexion qui m’a accompagné alors que j’alignais pas après pas, me demandant qu’elle était aujourd’hui ma raison de vivre... Et j’ai compris que c’était juste ça, simplement ce moment... Ce besoin de saisir l’essentiel de la vie, de jongler avec toutes ces pensées et de tenter d’en tirer quelques leçons...

...heureusement, j’ai fait un autre pas aujourd’hui, encore un pas de souris, mais tout de même un autre petit pas...

Commentaires

Anonyme a dit…
Puis-je partager avec toi cette pensée qui était inscrite dans mon agenda de 1994 (que j'ai trouvé en jetant un peu de mon passée qui dormait dans mon gros classeur noir ce weekend dernier...):
LES GENS HEUREUX...ILS ONT LA CAPACITÉ DE CHANGER CE QUI PEUT L'ÊTRE, MAIS D'ACCEPTER L'INÉVITABLE...ILS NE TRANSFORMENT PAS TOUS LEURS DÉSIRS EN BESOINS...ILS CHOISISSENT D'ÊTRE, PLUTÔT QUE D'AVOIR ET PRÉFÈRENT L'ESSENTIEL À L'ACCESSOIRE.
Je trouvais que ça allait bien avec ce que tu venais d'écrire...
Puisse te permettre un autre tout petit pas ou même un demi...?
Deux «L» xo
Merci pour la pensée...elle repose maintenant, bien au chaud, dans mon Baluchon en songes...

Messages les plus consultés de ce blogue

Acculée au pied d'un mur...

... Vendredi soir: je suis accroupie au bas de cette immense porte de plexiglas refermée sur les secrets d’années de vie d’un commerce devenu fantôme... ... J’ai le visage tourné vers ce soleil, à en gober jusqu’au dernier atome d’énergie qu’il peut me fournir en cette fin d’après-midi automnal... ... Suis en baisse... Heureusement, P’tit Bonheur et Méo se trouvent près de moi... Fidèles amis... Le « Nous vous donnerons une réponse, au plus tard la semaine prochaine. » est maintenant chose du passé... et comme le « temps n’est rien »... alors, ne me reste plus qu’à attendre « LA » bonne semaine prochaine!!!... Mode attente, une fois de plus... Est-ce que le simple fait d’avoir passé l’entrevue téléphonique suffira à m’avoir fouetté suffisamment les sens ( et le sang ) afin que je poursuive ici ma route, dans le quotidien de mon « petit fond de rang »??... ... À suivre... Comme de raison... Mais voilà! Il me semble que ce soir, j’en ai ma claque de me sentir raisonnable. D’être « comme

Eau et écorce: l'affaire est chocolat!

« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau recueillie à même la source.  Pour la san

La rivière-du-Loup...

Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)