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Messages

Affichage des messages du décembre, 2008

Les gestes délicats...

Les petits gestes attendrissants Qui vous ouvrent le coeur en grand Et vous sortent du désespoir Les jours où le ciel est trop noir Les petits gestes dérisoires Un sourire, un simple regard Mais qui repeignent la journée Aux couleurs de votre amitié Je les ai reçus en plein coeur Vos petits mots semés de fleurs Que je gardais comme un trésor Aujourd’hui je les goûte encore Vos petits gestes délicats Qui caressaient du bout des doigts Sur les plaies qui faisaient si mal C’était du miel et du santal Ces petits riens n’ont pas de prix Ils se posent comme un répit Un petit air de délivrance La musique au bout du silence Et si toujours je m’en souviens C’est qu’au plus lourd de mon chemin Ils étaient là comme un repère Une étoile sur le désert Tous ces regards si émouvants Ces gestes tendres et apaisants Me retournaient l’âme à l’envers Et quand le ciel s’est fait plus clair Ces petits instants dérisoires Toujours gravés dans ma mémoire Avaient la couleur de l’oubli De l’arc-en-ciel après l

Fière, pas à peu près...

Le vent était cinglant ce matin sur le pont. La neige tombée hier en fin de soirée, rendait la marche laborieuse. Malgré tout, elle fut revigorante, pour mon corps et mon esprit… Arrivée aux feux de circulation en bas du pont, j’actionnai le signal pour le passage des piétons, et comme la lumière venait de tourner au rouge, dans un réflexe spontané, je me dirigeai vers l’entreprise située juste à ma gauche… À cet endroit, je savais que j’y trouverais l’Amie de ma Meilleure Amie… Mon idée était de surprendre…et d’en profiter pour transmettre mes vœux du Nouvel An!... Mon accolade « frimassée » fut bien accueillie, et je vis se dessiner un grand sourire sur ce visage amical…Cette personne est, je dois l’avouer, d’un naturel, très joviale! Et après bises et câlins (échangés également avec Monsieur de Madame…), je repris la route vers mon lieu de travail…Ce fut mon premier p’tit bonheur de la journée… Je m’imagine, marchant sur la 1ère Avenue, sourire aux lèvres, fière de mon impulsion du

Un peu de bon temps...

Bon, peu de temps pour écrire ce soir... J’ai l’impression d’être de retour d’un spectacle de Fred Pellerin! Wow! Le DVD « Comme une odeur de muscles » est tout simplement génial! D’autant que je l’ai reçu de ma Bonne Amie G. ( et je t’en remercie une fois de plus, « il » est vraiment extraordinaire ...) et écouté avec mon Amie L., chez qui j’ai partagé champagne et souper pour souligner le Nouvel An ( un peu à l’avance je l’admets, mais c’est ce que nous permettaient nos « agendas » respectifs ...) Et voilà que parle parle, jase jase, le temps s'est envolé , et il est l’heure pour moi de reposer mes ailes , si je souhaite donner 100% de moi-même demain! Je vous laisse en attendant un demain plus « élucubratif»... ( je sais, ma Gang de Profs de Vald'or: ce n’est pas un mot du Petit Robert, mais avouez tout de même que ça fait chic !...) Je joins photo prouvant qu’il n’y a rien comme l’isolement en forêt, la chaleur et la lumière d’un feu de bois pour renforcer les liens « fam
Voilà ce que donne le "look" des cadrages extérieurs, une fois complétés... Avouez que je développe des affinités avec la scie à chantourner... (je pense au petit sapin, au centre de la planche supérieure...)

Rase-mottes...

Lorsque j’ « atterris » enfin, après avoir « survolé » une route enneigée sur laquelle je laissai traîner mes ailes , seules et uniques empreintes des derniers kilomètres menant à mon camp, ce fut pour me retrouver en plein désert, tout comme St-Exupéry!... Tout ce à quoi j’étais habituée depuis plusieurs années, était disparu, envolé... La forêt enchanté s’était métamorphosée en une espèce d’hécatombe végétale. Il s’y dressait bien encore, ici et là, quelques « braves », ouvrant désespérément leurs bras au néant... Rien de plus qu’une désolante désolation... Je ne savais trop où enligner mes pas tremblants. J’étais seule, il fallait que je m’y retrouve... J’ai regardé tout mon bagage: vivres, eau, matériaux, outils... Tant pis, j’abandonnai le tout, là où il se trouvait et partis bravement, affronter ce nouveau coup du sort... Mon parcours fut parsemé d’embûches! Je contournai moult obstacles, trébuchai à plusieurs reprises, allant même jusqu’à chuter!... Je protégeais mon P’tit Bon

Éphémère chimère...

...« Je voyais très clairement les traces de pas dans la neige... Jumeaux en paire, ils remontaient l’étroit chemin menant tout en haut de la montagne... Le temps s’était maquillé de silence léger, les heures, saupoudrées de coups d’ ailes voilés... Seul le crissement des bottes se faisait entendre... Au détour d’une courbe, apparut une maison pièce sur pièce toute illuminée de l’intérieur. De larges fenêtres ornaient la façade. Coquette derrière ses carreaux, elle invitait à y entrer... Ce qu’ils firent avec empressement ... On pouvait les voir, s’affairer autour de la cuisinière à gaz. Leurs visages rayonnaient, les éclats de rire fusaient. Coupe de vin à la main, ils passèrent à table... En écoutant bien, on entendait la musique de fond: douce, classique, violonée... Pendant le repas, ils n’eurent de cesse de gesticuler, de converser... Jusqu’à ce qu’il se lève et l’entraîne dans une valse à trois temps, tourbillonnante, enlevée ... Souper achevé, ils se retrouvèrent sur le canapé,

Agréable compagnie...

Hier après-midi, j’ai profité de la présence du soleil pour pelleter les « quelques » flocons ayant osé descendre du ciel en même temps que le Père Noël... Le conducteur du chasse-neige n’avait pu la veille, déblayer convenablement, à cause des nombreux véhicules éparpillés dans la cour... Malgré l’incongruité de l’activité, cela me réchauffa le coeur et m’emplit d’un p’tit bonheur à saveur de plénitude... Par la suite, je fis un saut chez mon Amie M., le temps de siroter un café et de se raconter nos histoires de vie. Les heures s’écoulèrent, bonnes et précieuses. Je décidai à ce moment, de prendre entre autres résolutions du Nouvel An, d’être plus assidue dans mes rencontres avec elle en 2009... Pour maintenir ce lien d’amitié qui nous unit depuis déjà plusieurs années et que je ne souhaite pas voir s’éteindre... Et comme j’avais inscrit sur mon menu du jeudi 25 décembre: « Je suis invitée à souper en agréable compagnie », mon souhait s’est réalisé ! Et même deux fois plutôt qu’une!

L'habit de Noël...

De quel qualificatif pourrais-je habiller ce réveillon de Noël? Neigeux serait très réaliste, pour ne pas dire très « terre à terre »... Hum! Trop simple... Magique serait quant à lui, peu original... car aucune trace dans mes souvenirs, d’un Noël qui ne le fut pas... Unique conviendrait beaucoup mieux, en faisant abstraction que celui de l’an prochain le sera tout autant... Magnanime lui irait bien, si je peux me permettre d’accoler cet adjectif à un moment de vie... Rassembleur serait approprié, pour avoir réussi à réunir sous son imaginaire manteau, toutes les personnes qui me sont si précieuses et qui forment ma seule et combien essentielle, famille... Généreux reviendrait d’office, lorsque j'ai rédigé de mémoire, comme à chaque lendemain de cette fameuse nuit, la liste des présents reçus tant pour mon anniversaire que pour le Noël... Rassasié correspondrait, si je me fie aux commentaires de mes convives lorsqu’ils ont quitté la table ( en fait, ils ne l’ont jamais quit

MA journée à moi...

Ce jour, c’est mon jour! Celui où je serai la Reine de la journée... Celui où j’aurai le droit de demander ce que je veux, quand je le veux... c’est la règle dans ma famille! ( enfin, ça marchait pour mon Grand et ma Douceur ma Belle... alors, ça devrait marcher pour moi aussi, non ?...) Hier soir, à mon retour de mon gardiennage ( j’ai d’ailleurs passé une super soirée avec mon Elliot, 3½ans: trottinement sur la première avenue, magasinage, souper au McDo, escapade chez-moi pour faire la connaissance de Céphalée, P’tit Bonheur et Méo ...), bref, à mon arrivée, après avoir déneigé quelque peu le stationnement de mon Grand, je suis allée me balancer, en manteau de fourrure, sur la vieille balançoire à cordes, située près de la Base... Visage au vent, j’ai gobé flocons sur flocons, jusqu’à en avoir des nausées ( en fait je crois que les nausées, résultaient de l’addition du balancement avec les fajitas, mangés plus tôt ...) J’ai observé le « bas de vent » (windsock...), au trois-quart dé

Coqs de glace...

Tous les soirs, je ME souhaite une bonne nuit, beaux rêves et surtout, j’aspire avoir le bonheur de ne rouvrir les yeux qu’au petit matin... Genre si possible pas avant 5 heures!... Hier soir, voulant ME « rembourser » du sommeil que j’avais au crédit, je décidai d’aller au lit très tôt. Avec un petit coup de lecture et l’aide licite d’une certaine substance médicinale, à 21heures, je fermai les yeux sur mon lundi... Les heures s’écoulèrent sans réveil... quand tout à coup: grondement sourd mais grandissant, moteur pétaradant ( probablement un de ces engins monstres gonflés à bloc pour la vitesse ...), vacarme inimaginable à cette heure de la nuit: il est ...5 heures!!!! J’imagine qu’il va finir par entrer par la fenêtre de ma chambre ( curieusement, j’ai toujours eu la malheureuse impression d’habiter en plein centre d’un sentier de motoneiges ...). Mais non! Il poursuit sa route, avec à sa suite, une autre de ces machines infernales... Et bravo pour le savoir-vivre! Et le savoir-être

Dans le temps comme dans le temps...

Grosse journée! Je n’ai pas eu le temps de sortir à mes pauses, ni ce midi. Faut dire que le froid ne m’y a pas incité non plus! J’ai au moins fait l’effort de marcher ce matin... et de faire le chemin inverse ce soir! Et là, je suis si bien, au chaud, emmitouflée dans ma doudou... à penser... ... que demain soir, je « garde » et qu’après-demain... c’est le réveillon!... Le pire, c’est que ça ne me « stresse » même pas... Comme si ça avait moins d’importance... Bon, pour moi ce sera, somme toute, assez tranquille. Un souper le 24 et... c’est tout! Et c’est bien correct comme ça! Je compte aller à mon camp avec Méo et P’tit Bonheur, du moins pour la fin de semaine... Et la semaine suivante sera une réplique exacte de cette semaine, souper en moins... Je m’en irai plus tôt au camp, préalablement chauffé par mon Grand, je l’espère, le 31. Je passerai mon jour de l’An bien tranquille devant mon poêle à bois... J’ai prévu l’achat d’une bonne réserve de livres. À faire un peu de plein air au

Quatre jours...

Quatre jours que ça va bien, que ça va mieux... Quatrième nuit à avoir roupillé comme un bébé, sans aucune interruption... ( Tenez-vous bien: j’ai ouvert les yeux à 8:15heures ce matin... Wow! Il y avait belle lurette que je n’avais vécu cela!...) Quatrième matin à m’éveiller sans pincement au coeur, sans lourdeur, sans penser de quoi serait fait demain... Quatrième journée, à avoir le goût de vivre mon quotidien, à relever la tête et à me dire que tout continue, que c’est même à peine, un peu plus différent qu’ « avant »... Quatrième fin de journée, à être bien en MA compagnie, à écouter de la musique de Noël, à illuminer MA maison, à ME popoter un bon plat de « poulet à la Pierrette » qui parfume MA chaumière d’une odeur alléchante... Et ce sera une quatrième belle et bonne soirée, à simplement profiter de MON « précieux présent »... Car... Peu importe comment je vois les choses, comment je peux les vivre, comment je les ressens, je veux profiter de ces accalmies bienfaitrices au max

Proscratination ou l'art de remettre à demain...

Je fonctionne avec des listes... Depuis toujours, du moins d’aussi loin que je me souvienne: listes de commissions, de choses à faire, à ne pas oublier, liste d’anniversaire, liste de clients à rappeler, liste de suggestions de cadeaux, liste de procédure pour le roulement de la Base, de la maison... Et également du plus loin que je me rappelle, j’ai toujours eu de la difficulté à effectuer les tâches inscrites sur celle « À FAIRE »... Et c’est pire depuis le 6 novembre... Certains devineront pourquoi... Mais voilà qu’en ce beau jour de décembre, un regain d’énergie, depuis longtemps attendu, a surgi de mes entrailles! Commencement du renouveau? Ou simple poussée d’adrénaline? Toujours est-il, que j’en ai profité pour déployer mes ailes et jeter un oeil sur la « fameuse » liste « existentielle »... J’y ai vu, entre autres, « peinturer planches pour le camp... » Il y a bien longtemps que je la reporte celle-là! Je peux même affirmer qu’elle était sur ma « liste » de tâches à faire en .

De bons voeux...

Chaque année, je perpétue une vieille tradition et j’envoie, sur les ailes de la poste, une trentaine de missives pour Noël... Bref résumé de mon année « familiale », parfois messages d’humour, de passion... mais toujours d’amour... Des voeux qui partent du fond de mon coeur, vers les coeurs qui me tiennent à « coeur »... Ce soir, à mon retour, trois réponses attendaient sagement dans ma boîte aux lettres... Trois cartes qui m’ont touché différemment les unes des autres... Sur l’enveloppe de la première, j’ai discerné les traces du long voyage effectué pour parvenir jusqu’à moi... Elle sentait le vent et l’eau salée, avait un goût d’espoir et d’amitié... Et je réalise que tout ça n’a pas de frontières... Peu importe la distance, il y a toujours dans la vie, espace réservé pour les proches... Merci ma Bonne Fée!... ( la reproduction du p’tit camp « illuminé » et des oiseaux, me parle beaucoup ...) La deuxième, toute de rouge vêtue, apparaissant comme un grand sourire, fut plus qu’une s

Gentil Monsieur...

Non, pas le même, un autre... Un peu moins âgé, tout aussi charmant... Grisonnant, yeux coquins, regard immensément bon... Stature imposante, de corps et de... coeur?... Rencontres fortuites, semées ici et là, au hasard de nos vies, de nos pas... Moments aléatoires, non voulus, non choisis, courts instants où veulent jaillir des étincelles, étoiles filantes... Signes, synchronie... Impression fugace de se connaître ou de se reconnaître... peut-être était-il là quand j’ai eu ce grand « déchirement », l’espace de quelques minutes, à être si près, si inconnus... A-t-il pu sentir mon désarroi, se souvenir de mes appels désespérés?... Et tous ces frôlements en des lieux exigus, ces chassés-croisés, ces sourires échangés... connivence, complicité... Proximité partagée pendant quelques années, à quelques reprises... Rien d’exubérant, ça se compte sur mes dix doigts... Mais là, ces dernières semaines, nos chemins se croisent, s’entrecroisent, semblent vouloir converger dans une même direction.

Le "temps" de l'écrire...

Réalisez-vous que très bientôt, l’ « automne » disparaîtra pour les 9 prochains mois?? Et que dans seulement 9 petits mois de « rien du tout » l’on dira: « Déjà l’automne!... » Hallucinant, n’est-ce pas, de penser que l’hiver n’est pas même arrivé... ...et que je parle déjà du prochain automne... Qu’est-ce que ce sera dans 3 mois???... Le printemps?... Je dirais que oui!... Dans trois minuscules mois de « rien du tout » ce sera le renouveau, les bonnes odeurs, la terre qui dégèle... Trois mois et l’hiver s’en ira... ...mais l’hiver n’y est même pas... Alors si je dis: « Dans 6 mois je vais me baigner au lac... ». Six imperceptibles mois se seront écoulés entre ce moment et celui de ma baignade... Que six mois!... Et pour ces gens, qui apprendront demain qu’ils seront parents, il s’écoulera théoriquement environ 7 à 8 mois, avant que ne se pointe le rejeton... pendant l’été... Pour ceux qui prendront leur retraite dans 6 mois, ça semblera une éternité... Pour ceux qui quitteront peut-
petit extra ce soir... exercice pratique d'un cours théorique de ma Bonne Fée... Merci Marraine!!!

Ce je ne sais quoi...

Je ne comprends pas pourquoi... On le sent à peine venir... Puis tout à coup il envahit, étrangle, étouffe jusqu’à éclatement... On se sent très bien, puis la minute d’après, c’est le désastre!... Comme si la pire catastrophe terrestre venait de se produire... Cataclysme émotif, triste tulami, cyclone affectif... On peine à l’éviter, à le prévenir... L’épuisement nous guette, comme s’il s’amusait à nous « étreindre » pour nous « éteindre » lentement, inexorablement... « Du coup, je reprends mon souffle, je sens l’air passer dans mes bronches... et sous mes ailes meurtries... » Puis tout bloque à nouveau... Je me sens oppressée, je suffoque... je plonge... Rien n’y fait: ni pelletage « agressif », ni marche rapide, ni même conversation téléphonique... Il est là, tout près... Il guette, sournoisement, il attend le moment pour envahir... La douleur se pointe, s’enracine... Adieu techniques, visualisations, simulations... rien ne l’arrête... Il s’infiltre dans chaque cellule, se glisse ju

Lumineuses maisons...

J’ai, depuis quelques années, une irrésistible attirance pour tous ces beaux tableaux illustrant des maisons lumineuses, de belles demeures à deux étages, où l’on voit la lumière orangée, se faufiler par les ouvertures... Des couronnes de gui accrochées aux pignons... Des galeries couvertes de poudre blanche... Des sentiers à peine tracés qui mènent tout droit à la porte d’entrée... Lorsque je me rends à mon camp de « filles », dans le P’tit Nord, je suis capable de ressentir la même quiétude que celle qui m’habite quand j’observe ces toiles ou ces images... Quand je reviens vers ma cabane par mon sentier, je peux voir briller par les fenêtres, mes bougies, allumées par dizaine. Un sentiment de calme m’envahit... Je me sens attirée par cette lueur blafarde, scintillante, joyeuse... au milieu de nulle part... Elle me donne le goût de vivre, de déployer mes « ailes » pour retrouver un peu de chaleur humaine... ... je m’imagine, blottie dans des bras musclés, à écouter de la musique, à r

Mon beau sapin...

Ce matin, je me suis levée « très tôt »... ( très tôt signifiant: être capable de saluer le conducteur de la charrue quand il passe devant la maison... à 5h45 !). Après avoir fait les tâches que l’on s’attend de faire à une heure aussi hâtive, c’est-à-dire passer la balayeuse, faire la liste d’épicerie etc(!), je suis allée prendre mon rituel café avec ma Meilleure Amie et mon Bon Cousin. Après de copieux rires, j’ai repris le chemin de la maison, car aujourd’hui était LE grand jour: celui d’aller quérir mon sapin de Noël! Eh oui! Cette année j’ai décidé qu’exit le vieil artificiel qui sentait le moisi, et bienvenue au naturel avec sa fraîche odeur de... sapin! Et comme aller chercher un sapin est une belle activité « familiale », où l’on entend les éclats de rires fusés, et où l’on en profite pour se bombarder de balles de neige , ou encore pour se lancer dans une course effrénée en raquettes dans la neige molle pendant que les autres cherchent désespérément le plus beau « roi » de la

Bâtir le pont...

L’eau a figé sous le pont, l’hiver l’a emprisonné dans ses glaces... comme une relation amoureuse qui rend l’âme et se « fige » dans le temps pour devenir souvenir... Il fut un temps où l’eau coulait librement, entraînant son lot de bons et mauvais moments. Parfois elle prenait l’allure d’une eau trouble où l’on n'y voyait rien... Parfois elle était aussi cristalline qu’une source... Le courant y était parfois intense, parfois calme... Les moments d’apaisement alternaient avec ceux plus tumultueux... Exactement comme dans tous les couples... Puis vint l’hiver... Avec sa froidure et ses blessures... Celles qui n’en finissent plus de faire souffrir et qui tardent à guérir... J’ai longtemps rêvé d’arriver à la « rivière »... Et lorsque enfin j’y suis parvenue, quel ne fut pas mon étonnement de réaliser qu’il n’y avait pas de pont pour la traverser... J’ai tenté à maintes reprises d’en bâtir un, mais chaque essai fut un échec... Mais je travaillais seule, et c’est toujours beaucoup plu

Déception...

Découragée, je suis découragée... vraiment, découragée... Je venais de terminer la rédaction de mon billet, sur lequel je travaille depuis environ 2 heures, quand tout à coup, on me demande:.. « si je désire l’enregistrer »... ( sans que je l’aie demandé ...)... et de « cocher » oui... Et il a disparu... envoler ... dans les néants de l’ « internautique »... Et puis zut! Et rezut!... Pourtant c’était un si beau billet... Il racontait ma rencontre avec un Gentil Monsieur, celui que je n’avais eu la « chance » de croiser depuis belle lurette... Et il disait aussi que ce GM, possédait un camp dans le même P’tit Nord que moi... Et que nous avions échangé sur nos derniers déplacements à cet endroit... Et ce billet parlait aussi, de tous ces gens qui gravitent autour de nous et qui nous aiment et nous apprécient sans que l’on réalise vraiment ce que nous représentons pour eux... Et ce billet traitait aussi, de cette merveilleuse Capillicultrice Préférée, spécialiste des cheveux d’ ange , à

Ma Meilleure Amie...

Merci à toi... toi qui a toujours été là, dans les plus beaux comme les plus mauvais moments... Merci à toi... pour cette écoute, ces paroles réconfortantes... Merci d’être toi, différente de moi... Merci d’ « être », tout simplement... J’aimerais avoir ta force, ta maturité... Pourtant ce devrait être mon lot à moi, d’être là pour toi... Mais tout à coup, je me sens si faible, si fragile... Et j’ai besoin de toi... et tu es là... comme toujours... Tu n’as pas à inventer de paroles « philosophiques », Elles s’ envolent de ta bouche comme un souffle exhalé, Elles contiennent sagesse et vérités... Tout simplement... Tu me fais du bien, mais je me retiens... Comme si à boire à ta source risquait de t’épuiser... Et cela, je ne veux point... Tu m’es trop précieuse... Avec un nombrilisme insensé, Je me suis encore une fois, Penchée sur moi, et sur moi seulement... Et permise d’abuser de ton temps, de ta disponibilité... Merci à toi... toi qui est toujours là, peu importe l’heure ou le jour.

Une belle journée...

« Ce sera une belle journée », me suis-je dit en prenant la route du travail ce matin. Stationnée chez ma Belle Dame D., j’ai longé la rivière, profitant du matin floconneux et duveteux... Un matin, tout de blanc vêtu... En passant devant la maison du Meilleur Ami de ma Meilleure Amie, je me surpris à le saluer en pensée et à imaginer ce que serait sa journée... Comme celle du voisin de droite, et de celui de gauche... J’aime m’inventer des histoires sur les gens... et le pire c’est que je finis toujours par y croire... D’accord, pas toujours sain pour l’esprit, mais ça fait passer le temps, et du temps moi, j’en ai beaucoup à passer, alors, je m’y emploie... Et sérieusement à part ça!!! Lorsque je suis arrivée à destination, j’étais couverte d’une poudre scintillante et ... magique... ( me suis-je dit !...). Sûrement un effet de l’Oie, effet de mon imaginaire « ailé »... Vous ai-je raconté l’histoire de la petite Oie argentée qui est suspendue à la chaîne que je porte au cou??... ...

Le voile...

Le soleil était magnifique ce matin. Quoique je dirais un peu frisquet comme température... Les fumées se couchaient sur les toits, de crainte de figer si elles osaient se redresser.... Le pont fut une épreuve, mais je l’ai très bien « traversé »... Mon premier vrai grand froid de l’ « automne »... Bien emmitouflée dans une vieille fourrure, je me croyais une Blanche des temps modernes... Cet avant-midi, lors de ma marche, j’ai laissé voguer mon imagination... il m’est venue cette vision: celle d’un voile, un long voile léger, aérien , blanc... J’ai laissé s’ envoler ma chimère dans un souffle de froidure... J’ai dérivé, emporté par la finesse de cette pensée... Au début, c’était réconfortant de savoir que j’étais relié à ce bout de tissu qui flottait derrière moi, suivant les petites bourrasques de vent, déjouant les passants... parce que je déambulais sur la 1ère avenue, bien entendu!... Mon mirage se maintenait dans mon sillage, fidèle. Je percevais sa présence même si je ne le vo

Page blanche...

J’aurais aimé pondre un billet, mais ma batterie céphalique est à plat... Je devrai donc pour cette fois, passer outre et écouter mon corps et mon esprit, qui me supplient d’aller m’étendre et de me reposer... Ce que je ferai subito presto... Désolée pour ce syndrome de la page blanche, en espérant que ça ne se produira pas trop souvent...

Le "sens" musical...

J’aimerais vivre la musique, pouvoir en décrire le jeu, celui naissant d’une corde, d’un mouvement de doigts, d’un glissement de crin, d’un souffle... J’aimerais voir ces notes montant au ciel , s’ envolant très hautes, pour redescendre en flocons, qui formeront à la fin cet immense opus ... J’aimerais vivre ces chants de Noël, être l’une des voix qui ne deviendront qu’une, s’amplifiant jusqu’à éclater dans une symphonie, laissant les néophytes tremblants... J’aimerais sentir l’harmonie des coeurs des gens, ceux rassemblés pour ne composer qu’une même couleur de mélodie, mélange de blanches et de noires, de croches et de double-croches... J’aimerais vivre cette euphorie, celle qui balance les hanches au rythme des battements du « choeur »... J’aimerais toucher la bonne clé, découvrir que le « sol » est solide et meneur, avoir le « do » droit... posture ou imposture??? J’aimerais vivre cet enlèvement gouleyant, qui semble mener très loin, espèce de méditation dirigée et dirigeante..

Premier vol...

Cet après-midi, mon père devait rencontrer son médecin. Pendant que nous attendions, j’ai réalisé qu’il était assis à ma gauche. Dans un avion, le pilote est généralement assis à gauche. Je dis généralement, car la seule exception est lorsque l’on apprend à piloter; alors là, l’instructeur s’assied à droite. Et ça m’a rappelé l’époque où j’appris à voler aux côtés de mon père... J’avais 17 ans. Je n’étais pas encore un ange , ce n’est venu que plusieurs années et quelques enfants plus tard... Je me souviens de cette fin d’après-midi d’été. Cela faisait déjà plusieurs atterrissages-décollages que nous exécutions. Je me sentais plutôt en confiance et il me semblait que la pratique se déroulait bien. Quelle ne fut pas ma surprise, lorsque mon père, alors que je venais à peine de toucher le sol, me regarda d’un air découragé et me demanda de retourner en bout de piste et de me reprendre... Je ne comprenais pas où j’avais manqué, et mon père se garda bien d’ajouter quoi que ce soit... Aprè

St-Exupéry...

Pour prévenir les pannes d’inspiration, j’inscris au fur et à mesure, dans une petit cahier d’exercices Canada, une liste d’éventuels sujets de billets... Je dois vous avouer que ce soir, je vais y avoir recours... À moins bien sûr que je ne me lance dans une élucubration sur les cahiers Canada ou encore que je vous énumère ces sujets... ...Réflexion... ...sur une des lignes est inscrit « St-Exupéry »... ...l’histoire débute à la salle à café de mon lieu de travail. Je suis à dîner avec quelques confrères et consoeurs lorsque sans me rappeler exactement pourquoi, la conversation glissa sur le conte du Petit Prince. J’ai avoué, qu’à mon grand désarroi, ça devait bien faire une dizaine de fois que je me tapais la lecture de ce bouquin, refilé par ma Jeune Soeur, au Noël 2002...et que malheureusement, je n’y comprenais que dalle!!! Évidemment, fusèrent quelques éclats de rire (il faut dire que dans mon milieu, je peux pratiquement compter sur mes dix doigts le nombre de « confrères », alo

3 décembre: un beau cadeau...

...la journée précédente avait été difficile... j’étais dans l’attente passant entre diverses mains, recevant divers soins... ...la soirée fut tout aussi pénible, j’avais mal, ce mal grandissant, lancinant, heurtant mon corps avec violence, sans relâche, sans me laisser reprendre mon souffle, sans espoir de délivrance... La nuit se déroula comme dans un rêve ou plutôt, comme un cauchemar éveillé, où de courtes périodes d’inconscience s’intercalaient aux périodes de souffrance, me laissant pantoise, sur le bord d’un gouffre sans fond, tant la douleur était insoutenable... Puis tout se mit à prendre un rythme en accéléré: il y eut des gens autour de moi qui s’activaient, me parlaient, m’encourageaient... Je sentis ma Douce Moitié Amputée tout près de moi, mais en même temps si loin, emprisonné dans son impuissance... Des visages se succédèrent, des mots virevoltèrent... ...et tout à coup, un ange passa... Moment de silence, dernier effort pour le coup d’envoi... puis ce gémissement, plu

Un autre petit pas...

J’ai marché ce matin, encore!... J’ai songé aussi... À ce que j’attends de la vie, mes ambitions, mes besoins... et mes désirs... Et à ma pause, devinez quoi? J’ai marché, aussi, encore, et j’ai songé... En fait ma vie n’est qu’un songe... quelque chose d’irréel qui oscille entre le rêve et une réalité qui ne semble pas faite pour moi... Ce à quoi j’aspire semble inaccessible, impensable, irréalisable, utopique... J’aimerais m’accrocher à mon imaginaire, le transformer en « p’tites folies » de la journée, comme il fut un temps où je réussissais à embarquer mes enfants dans cette douce dinguerie... Me permettre d’oser, de poser ces gestes de l’enfance, retrouver un peu de cette pureté sans malice ni maléfice... Sentir que dans mes veines coulent la vie... et ses lubies... Comprendre que l’important n’apparaîtra pas demain, ni qu’il était l’hier, mais bien qu’il est juste là, attendant que j’ouvre les yeux pour enfin l’apercevoir... Et en profiter, car très bientôt, il ne sera déjà plus.

Trente minutes...

Trente minutes, pas une de plus... c’est ce que je vous accorde ce soir... Parce que le temps a filé trop vite après le souper, entre la visite éclair de mon Grand, la préparation de mes voeux de Noël et la pose de pellicule plastique devant les fenêtres... Parce que j’ai très peu dormi la nuit dernière et que je me sens les ailes fripées... Parce que j’ai beaucoup marché aujourd’hui, enfin beaucoup plus que d’habitude, et que je ressens cette saine fatigue et que je ne veux pas, que lorsque passera le « train » du sommeil, que je ne puisse y embarquer une fois de plus... Parce que je ne veux pas vous manquer, même pas une pauvre petite soirée... Parce que j’ai besoin de vous, de vous savoir pas très loin de mes écrits... Parce qu’être là avec vous, fait parti de ma « guérison », qui a fait un pas de souris aujourd’hui, mais un pas tout de même... Parce que j’ai peur, si je n’écris pas, d’abandonner ce projet, comme c’est le sort de plusieurs ces derniers temps... Parce que j’ai le go