Passer au contenu principal

Messages

Affichage des messages du février, 2016

« Paddle for the North », version intégrale

« … J’avais à peine tourner la page frontispice du journal local que déjà je me disais tout bas qu’il était un peu tard pour accorder quelques attentions aux nouvelles dépassées de la semaine. Mais curiosité obligeant… Je virai les pages une à une jusqu’à… Un titre accrocheur : « Paddle for the North : 55 minutes d’inspiration » *. J’avais mordu à l’hameçon… De ligne en ligne, un projet prit forme dans mon cerveau ralenti par l’endormissement. « Pourquoi je n’irais pas? » Je savais que mon Grand devait-y-être-mais-n’y-serait-pas, études obligeant… Mais mon idée de départ, quand j’avais su, j’avais voulu… Pourquoi pas?...  J’allais dormir sur le « rêve »…   J’eus tôt fait, le lendemain matin, d’entrer en action. Mon idée était bien arrêtée. La Vie se chargerait du reste. Ça me prenait quelqu’un qui m’y conduirait et un billet. Quelques heures plus tard, je laissais s’échapper un « Merci la Vie et… Merci Facebook!... »  Je le voulais, j’y croyais, je

Regard avec vue

« … Je ne voulais pas être indiscrète. Mais comme je petit-déjeunais ce matin, bien installée dans la partie ensoleillée de la salle à manger, je posai un regard nonchalant sur les fenêtres de l’immeuble voisin.   Depuis toujours, j’avais eu l’impression que toutes les ouvertures donnant à l’est, étaient obstruées par de vagues et épaisses draperies. Quelle surprise ce matin, de pouvoir y glisser impunément un œil en même Temps que la lumière du jour! En fait, rassurez-vous, je ne distinguais rien de précis, si ce n’était que certains habillages de fenêtres avaient été entrouverts. De mon observatoire, j’apercevais facilement sept des neuf ouvertures de l’étage. Les deux autres? En me contorsionnant. De l’une d’elles, je pouvais affirmer que son rideau fuchsia était habituellement fermé sous ses plis empesés. Que derrière une autre, se déroulait un tissu foncé, presque noir. Toujours tiré à quatre épingles…  Impossible de percer les mystères se cachant

L’art d’extraire en beauté

« … C’était un beau dimanche ensoleillé de février. Nous avions pris la route direction Vald’Or, avec pour but premier, d’aller au cinéma. Visionner je ne sais plus quoi. Et c’était sans importance car de toute façon, Nous avions passé « go » sans réclamer $200*... N’importe quoi! Nous nous sommes retrouvés à errer dans des chemins de chalet menant aux lacs Ben, Bayeul et Sabourin. Un coin de région que je ne connaissais ni d’Ève ni d’Adam.  Je savourais le plaisir de rouler ces endroits pour la première fois. Pour moi, c’était là signe évident, que cinquante ans ( et plus… ) ne suffisaient pas pour découvrir complètement, les quelques 65,000 km carrés** formant la grande Abitibi-Témiscamingue. Au retour, on tenta de retracer ce raccourci qui Nous aurait ramené près de chez-nous tout en ne revenant pas sur nos "pas". On se retrouva plutôt sur le site de cette mine abandonnée, au « shaft » ( puits d’extraction? ) tellement joli et inhabituel, que j’