« … Et j’ai dansé l’été, comme si j’étais un chêne aux feuilles
découpées. À sentir le vent secouer mes vieilles branches. Vieilles hanches…
J’ai dansé l’été, jusqu’en respirer les moindres parfums. Aspirer
son air.
Douceur…
J’ai dansé l’été sur les ailes d’un oiseau imaginaire, métallique.
Sans bruit…
J’ai dansé l’été comme si plus rien d’autre n’existait que moi.
Légèreté retrouvée…
J’ai dansé l’été pour ne plus être que… moi! Pour retrouver mes
racines, les sentir fortes et fières.
J’ai dansé, dansé, dansé.
Valsé avec le Temps, ce Temps qui passe.
Si vite, trop vite…
Bref, j’ai dansé l’été juste avant de m’envoler… »
« Valser l’été », Jardin des
Métis, Grand-Métis, juillet 2016
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Commentaires
J'aime que se brise l'anonymat! ;-)