Passer au contenu principal

« On sait bien où l’on veut aller…



…mais on ignore quand, comment, par quel chemin on y parviendra. Inutile de s’en trop soucier d’avance; on verra bien. » (Théodore Monod)
 
Retour sur le 25 juin…

« … Je me suis posée chez la Famille Coll, comme une oie l'aurait faite après son long vol du nord vers le sud. Je pourrais décrire mes hôtes par quelques grands mots : chaleureux, généreux, simples, bon vivants, vaillants. 

J’ai eu la chance de loger dans une maison en partie centenaire et remplie de charme. J’ai appris son histoire, l’histoire de la Famille et le dur labeur quotidien qui rempli leur Vie. 

Pour moi une ferme, c’était une grange avec des vaches. Maintenant j’ai en tête d’immenses champs cultivés, où poussent librement mais avec une tonne de bons soins, épinards, arugula, betteraves, carottes, kale, coriandre, aneth, persil et j’en passe.

Un endroit où les chevreuils sauvages peuvent traverser sans se faire frapper. Où un sosie de mon défunt Méo peut jouer à en perdre haleine. Où on peut sentir les liens forts unissant une famille. 

Avec Cousine Caf, j’ai « enfin » visité la fameuse Tour du CN. Très impressionnant! Et de voir d’en-haut, ce petit aéroport niché sur son île, m’a laissée sans mot.

Nous nous sommes baladées d’Hamilton à Kitchener, par les petites routes de campagne. J’y ai rencontré une pianiste pleine de douceur. Nous avons traversé une ville où résident des Mennonites. Et de retour à la maison, j’ai fait pratiquer son français au sympathique Stevens.

Que de bons moments! 

J’y retournerai un jour c’est certain. Il me reste encore trop de kilomètres à rouler dans cette région. Et puis, je pourrais aller aider à faire les conserves d’automne... 

Mais pas cette année. 

Il me semble que j’ai suffisamment trotté en 2015… »
"Un vrai beau border colley", Hamilton, juin 2015

"Tour du CN: check!", Toronto, juin 2015


"Une tonne d'ouvrage, de passion et de patience...", Hamilton, juin 2015

"Collins Farm Products", Hamilton, juin 2015


Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

Acculée au pied d'un mur...

... Vendredi soir: je suis accroupie au bas de cette immense porte de plexiglas refermée sur les secrets d’années de vie d’un commerce devenu fantôme... ... J’ai le visage tourné vers ce soleil, à en gober jusqu’au dernier atome d’énergie qu’il peut me fournir en cette fin d’après-midi automnal... ... Suis en baisse... Heureusement, P’tit Bonheur et Méo se trouvent près de moi... Fidèles amis... Le « Nous vous donnerons une réponse, au plus tard la semaine prochaine. » est maintenant chose du passé... et comme le « temps n’est rien »... alors, ne me reste plus qu’à attendre « LA » bonne semaine prochaine!!!... Mode attente, une fois de plus... Est-ce que le simple fait d’avoir passé l’entrevue téléphonique suffira à m’avoir fouetté suffisamment les sens ( et le sang ) afin que je poursuive ici ma route, dans le quotidien de mon « petit fond de rang »??... ... À suivre... Comme de raison... Mais voilà! Il me semble que ce soir, j’en ai ma claque de me sentir raisonnable. D’être « comme

Eau et écorce: l'affaire est chocolat!

« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau recueillie à même la source.  Pour la san

La rivière-du-Loup...

Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)