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Pardonnez-moi…



Je vous ai menti. Je n’ai pas écrit. J’ai failli à ma promesse. Tant pis…
 
Bizarrement, ce drôle de mois de congés mélangés (qui fut, somme toute,  comme les sacs de bonbons mélangés de mon enfance : j’en ai savouré les journées les unes après les autres, sans égard…) a sapé tout mon temps jusqu’à la dernière seconde. Et plus encore… 

Même si j’avais voulu, je n’aurais pas pu.

Premièrement parce que là où j’ai squatté pour les quelques nuits Abitibiennes, point de proximité avec Internet. En tout cas, pas dans le camp de Tweety, celui se dressant au bout du chemin des Petits Castors, bien loti sur les berges de l’Harricana, en plein cœur d’une nature indomptée et tellement belle du bout du quai... 

Encore moins dans le zen refuge du lac Fortune de ma Chum G de Rouyn, où l’on s’est amusées à désherber et à  redonner un air de jeunesse au terrassement du devant.

Mais, oui,  j’aurais pu le faire alors que j’étais dans le Vieux, sur St-Antoine, dans le condo de mon Amie J, mais… 

Non!...

Et oui j’aurais pu aussi, la nuit que j’ai créché chez ma Jeune Sœur Chérie le dimanche 6 juillet, dans sa bonne et valeureuse maison nichée tout juste l’autre bord du pont couvert, mais… 

Non!...

Puis oui, ça aurait été possible chez ma Bonne Fée, pendant les trois nuitées pré-post Angleterre, mais… 

Non!...

Toutes ces Bonnes Gens avaient accepté si gentiment de me recevoir, je n’allais pas les couvrir d’un « faudrait bien que je donne des nouvelles ». Pas question! Les vacances sont les vacances : sans ordi, sans obligation, sans question. De vraies de vraies!

Ainsi ai-je réparti équitablement (je crois), le temps passé en Abitibi, entre Papa Fitzsou et Gros Méo. J’ai vu quelques Amies, pas toutes, par manque de temps. 

Et finalement, j’ai fait LE grand voyage! Mais quel voyage! J’ai découvert l’Angleterre dans sa chaude beauté ensoleillée. J’en ai profité pour « trecker » avec les moutons et les vaches et j’ai trinqué plus d’une fois avec ma Bonne Fée, son British de beau-frère et sa Sœur Aînée.

Nous avons vadrouillé le Middle Land, d’un bord à l’autre. Nous nous sommes mises sans dessus dessous, pour tout voir de ces vallées verdoyantes, de ces champs plats aux tracés si distincts. Nous avons exploré, admiré, écouté et pratiqué… la langue de Shakespeare. 

Maintenant, « I can speak with the British accent… » 

mais 

« I can’t (prononcer I coun’t… la bouche à peine ouverte...) understand them at all!!! »
...
"Voyage d'un voyage en voyage", Angleterre, juillet 2014
"Quand le voyage atteint son but...", Angleterre, juillet 2014
"Doublé", Angleterre, juillet 2014







"Quand le temps s'arrête", Angleterre, juillet 2014

Commentaires

Le factotum a dit…
En m’extirpant de mon plumard et après avoir moulu mes inestimables grains torréfiés, je suppléai à une préjudiciable carence en caféine. M’installant devant mon écran, j’eus l’agréable surprise de vous retrouver parmi nous.
Bon retour à la maison.
Vous êtes dont ben fin M. LeFactotum! Contente de pouvoir vous sustenter à nouveau en fautes d'ortaugraffes et grand-ma ticalles!!! ;-)
Zoreilles a dit…
Ça, par exemple, c'est des vraies vacances! Non mais parle-moi d'un super décrochage en règles! Tes photos sont belles, ça donne le goût de voyage... moi qui ne serais pas difficile à convaincre!

Contente pour toi!

Zoreilles, si je peux voir le jour où je pourrai faire un beau ménage dans les plus de 500 prises, j'essaierai de trouver moyen d'en placer quelques unes ici...
Gros défi!
;-)

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