Passer au contenu principal

Nouvelles fraîches…



Je vous rassure : je suis toujours en vie, toujours dans cette belle région de froidure et d’aquilon qui tient bon, et qui me fait, de ce temps, claquer les dents…
 
J’ai voyagé la dernière semaine, fait un saut de gazelle (entraînement oblige) à Puvirnituq où j’ai travaillé d’arrache-pied dans cette partie de mon métier que j’aime tant… Ma Collègue et Partenaire Inuk de l’Hudson, m’a partagée sa passion, contaminée de ses besoins, lesquels j’essaierai de répondre dans un avenir plus ou moins rapproché…

Je me fais silence sur ce blogue. Je me sens un peu coupable envers les assidus. Vous m’en voyez désolée. Je souhaite que ce ne soit que période passagère et que je retrouverai mon élan avec l’arrivée du doux temps. 

Tous les muscles et articulations de mon corps n’en peuvent plus de ce vent glacial, pénétrant sans gêne ni retenue, chaque pore de ma peau. Je rêve de chaleur, de plages à perte de vue… Ce que je ne risque pas de retrouver à mon prochain congé

Abitibiens de souche et de laine, sachez que je m’aéroporterai dans la région pour les prochaines vacances. Soyez préparés à l’arrivée d’une Fitzsou exaltée, en manque de la vie culturelle et amicale du Sud. Ainsi, j’ai déjà noté à mon agenda (tenez-vous bien!) : une arrivée toute en amitié à Rouyn-Noranda; un rendez-vous avec le dentiste et un, bien différent, avec ma Capillicultrice Préférée (ça risque d’être surprenant!!); une journée d’amitié et de magasinage à Vald’Or, un après-midi à « péter de la broue » avec mon Chum G, une autre virée à Rouyn avec ma Bonne Amie G, un souper et une soirée cinéma avec Tweety, sûrement un café avec Tendre So, un spectacle de Fred Pellerin à Vald'Or accompagné de... point d’interrogation, pour terminer en échappée dans les Laurentides, où m’attendront une Bonne Fée et un Courtier Immobilier…

Je crois n’avoir rien oublié! Le tout sera enrobé de l’amour d’une Mom-Belle-Mom-Fille-Sœur-Tante au cœur tendre… 

Et quand enfin, j’aurai revu tout mon monde, je serai fin prête à retrouver mon Nord de froidure et d’aquilon…

"L'art de laisser sa trace", Kuujjuaq, avril 2014

Commentaires

Zoreilles a dit…
Ce billet porte la date du 13 avril, on ne sait jamais, tu es peut-être en Abitibi ou dans les Laurentides au moment où je lis ces lignes?

J'aime ta phrase : « Je me fais silence sur ce blogue », je la fais mienne!
Fitzsou a dit…
Zoreilles...je suis en Abitibi ...j'étais même à Rouyn...hier... Désolée... notre rencontre doit être une fois de plus reporté en juillet...

Messages les plus consultés de ce blogue

Acculée au pied d'un mur...

... Vendredi soir: je suis accroupie au bas de cette immense porte de plexiglas refermée sur les secrets d’années de vie d’un commerce devenu fantôme... ... J’ai le visage tourné vers ce soleil, à en gober jusqu’au dernier atome d’énergie qu’il peut me fournir en cette fin d’après-midi automnal... ... Suis en baisse... Heureusement, P’tit Bonheur et Méo se trouvent près de moi... Fidèles amis... Le « Nous vous donnerons une réponse, au plus tard la semaine prochaine. » est maintenant chose du passé... et comme le « temps n’est rien »... alors, ne me reste plus qu’à attendre « LA » bonne semaine prochaine!!!... Mode attente, une fois de plus... Est-ce que le simple fait d’avoir passé l’entrevue téléphonique suffira à m’avoir fouetté suffisamment les sens ( et le sang ) afin que je poursuive ici ma route, dans le quotidien de mon « petit fond de rang »??... ... À suivre... Comme de raison... Mais voilà! Il me semble que ce soir, j’en ai ma claque de me sentir raisonnable. D’être « comme

Eau et écorce: l'affaire est chocolat!

« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau recueillie à même la source.  Pour la san

La rivière-du-Loup...

Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)