… ou un 27 de n’importe
quel mois ou un 19 d’été?...
Je suis une émotive, une hypersensible.
En ouvrant mon Hotmail, je vois l’article de la cyberpresse annonçant un accident mortel sur la 20.
Boucherville…
Ça m’attriste… De penser
que ce soir quelqu’un ne reviendra pas chez-lui… Que ce matin, il a peut-être
quitté son Amour en lui souhaitant une bonne journée et en lui disant : « Chérie ne m’attends pas trop de bonne heure,
ce sera plus long que d’habitude à cause de tous ces emballages d’après Noël à
ramasser… »
Et peut-être lui a-t-elle
répondu : « Pas grave
Chéri, je vais t’attendre, les enfants sont chez mes parents, on se fera un p’tit
souper, juste tous les deux… »
Ce soir elle ajoute :
« … juste moi... toute seule… à jamais… »
Comme cette impression de
fin est difficile à accepter. Le « plus
jamais », le « j’aurais dû »,
le « je l’aimais tellement »…
Pourquoi c’est comme ça ce
soir?... Aucune idée… Peut-être juste parce que ça ne devrait arriver jamais... même si on sait très bien que
justement ça ne finira jamais d’arriver…
Peut-être aussi parce que
ce panneau me rappelle quand mon Grand habitait St-Hubert…
Peut-être aussi juste
parce que c’est le bout plate de la vie… la mort…
Photo : « Voir
la Lumière », Kuujjuaq, décembre 2012
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